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Tassaft Ouguemoune

VIP-Blog de tassaft
a111@sympatico.ca

  • 42 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/09/2006 02:21
    Modifié : 10/02/2016 04:36

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal (Québec)
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    Yazid BEKKA et Yalla SEDDIKI "Kabylie, belle et rebelle"(Edition Non Lieu)

    11/01/2007 02:18

    Yazid BEKKA et Yalla SEDDIKI


    Depuis plus de 20 ans, Yazid Bekka répond à un devoir de mémoire en photographiant le pays de son enfance : les paysages, les villes, les objets, et surtout les hommes, les femmes, les enfants, saisis dans leurs activités quotidiennes, dans les moments de fête ou dans l'intimité familiale. Il nous fait pénétrer ici dans l'âme de la Kabylie, une âme que depuis toujours les poètes ont cherché à saisir. Leurs plus belles pages sont dès lors conviées à dialoguer avec les photographies. Et ainsi textes et images collaborent pour brosser le portrait d'une Kabylie belle et rebelle.

    Textes en édition bilingue (français-kabyle) de Si Mohand ou Mhand, Cheik Mohand, Jean Amrouche, Tahar Djaout, Slimane Azem, Lounès Matoub, . traduits et présentés par Yalla Seddiki.


    Beau livre relié de photos de Yazid Bekka et de textes en édition bilingue (français-kabyle), traduits par Yalla Sediki.

                                         
    Livre disponible à l'Acb *au prix de 40 ?


    "Kabylie, belle et rebelle"
    2006, 160 p., Edition Non lieu

    *********************

    *Association de culture berbère (ACB)

    37bis rue des Maronites - 75020 - Paris

    Tel : 01 43 58 23 25

    Fax : 01 43 58 49 75

    Mail : acb@noos.fr

    Site : http://www.acbparis.org/






    Tizi Ouzou / Désagréments au quotidien : Vers un concours du meilleur village et de la meilleur commune

    10/01/2007 02:08




    En grand carrefour commercial, industriel, administratif et socio–culturel, Tizi Ouzou, cette capitale du Djurdjura présente aussi des désagréments à la limite de l'exaspération.
    C'est ainsi que tout observateur avisé constate de visu et d'odorat que la plupart de ses jardins servent de pissoirs à ciel ouvert voire de lieux d'aisance peu communs.
    Et ce, malgré l'existence de toilettes publiques.
    On continue aussi à déverser des immondices partout dans des quartiers ou semble régner l'anarchie en maîtresse.
    D'ailleurs les services de la voirie peinent à rassembler les ordures ménagères éparpillées sur les trottoirs au lieu d'être soigneusement déposés au lieu indiqué, au bon moment et dans des sacs appropriés. Rares sont les quartiers qui disposent de poubelles dignes du nom.
    Le nettoiement, se plaignent les citoyens, est à peine superficiel, ce qui engendre des glissades jusqu'à causer des fractures, sur des espaces gras, nauséabonds, sources de maladies infectieuses.
    Madame Darouii C, présidente de l'Association de l'environnement «Ma ville, mon quartier», continue inlassablement d'attirer l'attention des autorités locales pour mettre fin à cet état des lieux désagréable et insupportable pour les citoyens.
    «C'est inadmissible que cela perdure. Nous allons appliquer notre programme d'action jusque dans les communes à travers toute la wilaya de Tizi Ouzou pour des villes, des quartiers et des villages propres. Pour ceci, il y aura même un concours pour mieux motiver les citoyens et les meilleurs seront primés», nous dit – elle.
    La plupart des citoyens de la ville des genêts que nous avons questionnés sur l'état des lieux, sont unanimes quant à la part de responsabilité des citoyens qui demeurent loin d'un minimum de civisme pouvant épargner tant de désagréments nuisibles à la fois à la santé et au bien être des habitants.
    D'ailleurs l'APW de Tizi Ouzou a décidé de prendre, cette fois, le taureau par les cornes en investissant dans le domaine.
    L'Assemblée s'est réunie tout récemment autour d'un ordre du jour «Spécial Environnement» pour une meilleure commune et un meilleur village.
    Une enveloppe financière sera ainsi débloquée pour cet événement particulier qui sera ébranlé incessamment.
    Cependant, les citoyens attendent du concret pour ne plus végéter dans un pessimisme latent.
    L'espoir demeure, l'avenir nous l'apprendra…

    Mardi 09 Janvier 2007





    L’agenda berbère

    07/01/2007 07:34

    L’agenda berbère


    L’agenda berbère de Mohand Akli Haddadou sera disponible le 1er Yannayer ;

     
     
     





    "Au-delà des montagnes …des hommes",

    21/10/2006 16:23



    Collection “Villes et régions d’Algérie”
    Une belle tournée en Kabylie
    La Dépêche de Kabylie 21/07/2006
    L’art culinaire, le mode architectural, l’organisation sociale ainsi que les divers rituels caractérisant chaque coin d’Algérie sont superbement rassemblés dans un petit livret riche en couleurs et illustré avec de très magnifiques photos qui mettent merveilleusement en valeur la beauté spécifique de chaque région et reflètent l’âme de chaque parcelle d’Algérie.

     

    Louable et surtout très belle initiative que celle lancée par les guides Addiwan, qui invitent à travers une collection baptisée "Villes et régions d’Algérie", le lecteur à se rendre, sans même se déplacer, dans les plus beaux coins d’Algérie pour non seulement se régaler des resplendissants paysages de notre pays et les multiples facettes de cette vaste Algérie mais aussi de se plonger dans l’histoire ancestrale de chaque région et de faire connaissance avec ses traditions, coutumes et différents rituels.

     

    L’art culinaire, le mode architectural, l’organisation sociale ainsi que les divers rituels caractérisant chaque coin d’Algérie sont superbement rassemblés dans un petit livret riche en couleurs et illustré avec de très magnifiques photos qui mettent merveilleusement en valeur la beauté spécifique de chaque région et reflètent l’âme de chaque parcelle d’Algérie.

     

    Faisant de la citation de Confucius qui disait qu’une image vaut mille mots sa devise, ce guide se veut à vocation photographique avec plein d’images que l’auteur a tenu à accompagner d’une légende avec des mots choisis de très grande portée poétique.

     

    Pour entamer cette prometteuse collection qu’il faudrait absolument encourager, les éditions Addiwan ont consacré leur première édition à la Kabylie, avec sa montagne, nourricière et maternelle, qui a une représentation assez particulière pour le Kabyle rebelle et fier qui la considère comme son repère, son ancrage ancestral qui fut longtemps et dans les situations les plus pénibles de son histoire, un refuge protecteur, avec sa façade maritime, ce lien viscéral qui relie la Kabylie au monde méditerranéen et ses ruisseaux, cascades et barrages qui multiplient les coins de paradis dans cette région envoûtante.

     

    Dans la partie texte de ce guide, le journaliste Djaoudet Gassouma qui a titré son écrit "Au-delà des montagneq…des hommes", s’est étalé sur l’histoire de ces "Cabalins, fiers et arrogants, venus des confins de l’Afrique de l’Ouest…de la rivière d’argent et du ruisseau rouge", depuis l’occupation romaine (146 avant J.C-439 après J.C), l’invasion vandale et byzantine jusqu’à l’arrivée des Français et la prise de la Kabylie dès 1857.

     

    Une région a toujours fait preuve d’une farouche résistance avec des épopées qui ont vu naître des héros immémoriaux pour défendre cette région, à l’image de Takfarinas, Firmus, El Mokrani, Fadhma N’Soumeur et bien d’autres. Les vestiges que compte aujourd’hui cette région, avec ses villes mémoires, notamment Béjaia, l’antique Saldae et la maîtresse de la Méditerranée qui a prospéré sous l’ère des Hammadites et tiendra la dragée haute à Tunis et Kairouan, et ses royaumes, souvent discrets, à l’exemple du Royaume de Koukou dans le 16e siècle, témoignent de l’histoire riche de la Kabylie.

     

    Dans la partie photos, appelée "Instantanés" et signée Smail Benhassir, ce dernier nous ramène, avec la plus belle des manières, dans les coins les plus surprenants de la Kabylie, à commencer par l’enchanteresse Tigzirt avec sa superbe côte et ses séculaires ruines, marque indélébile de la présence romaine, en passant par Bejaia et son fameux fort Gouraya, témoin du passage des Espagnols et sa notoire Casbah préserve sur ses flancs le souvenir de l’illustre passé hammadite, Seddouk et sa maison mémoriale de l’endurance où demeure le résistant de première heure, Cheikh Ahadadh, Kherrata qui reste la mémoire d’un douloureux souvenir, le symbole de l’inoubliable carnage du 8 mai 1945 et Ifri qui a abrité, un certain 20 Août. 1956, les acteurs du congrès de la Soummam.

     

    Le reste du livret reflète la vie sociale en Kabylie et l’activité quotidienne, ses maisons comme disait Mouloud Feraoun "faites d’un assemblage de pierres, de terre et de bois", l’artisanat kabyle, poterie, bijoux et costumes, ses zaouïas qui exercent une forte attraction et ses saints auxquels on s’adresse comme à son destin ainsi ses fêtes synonymes de communion, de joie d’être et de solidarité.  

    par H.Hayet


    Commentaire de PiP (21/10/2006 18:55) :

    Semaine après semaine, je reviens sur votre site, si attachant. Chaque fois, j'apprends un peu plus. Chaque fois, je rève de venir vous rencontrer. Continuez! Cordialement, Pip... au fond de l'Alsace





    La Société Kabyle

    08/10/2006 06:26



     

    Délimitation géographique

    L’espace que recouvre la Kabylie n'est fixé ni sur le plan géographique, ni sur le plan linguistique, ni sur le plan culturel. Pour certains, elle est cette aire berbérophone où se parle le Kabyle (dont la langue mère est le berbère) ; pour d'autres, elle va de la limite orientale de la Mitidja jusqu'au massif de Collo.Scindée en deux (Petite et Grande Kabylie) à l'époque coloniale, la Kabylie dépendait principalement du département de Tizi-Ouzou mais aussi des départements avoisinants (Alger, Constantine, Bône ... )

     

    En 1974, une nouvelle organisation territoriale la découpe en trois wilayas (départements) : Bejaïa, Bouira et Tizi-Ouzou, trio auquel s'ajoutera en 1984 une autre wilaya, celle de Boumerdès dont dépendront désormais certaines régions rattachées auparavant à la wilaya d'Alger. Par delà ces frontières administratives, le pays kabyle s'étend aux régions de Sétif (Ait Yeâla, Mansoura, Guenzet,Ait ouartilane) et de Jijel. Berbérophones, les Jijeliens , bien qu'arabophones, se désignent qbayel hadra, "Kabyles citadins".En bref, pour parler de la Kabylie, je ne retiendrai que les critères géographiques suivants : le Djurdjura et les Babors.

    La Kabylie du Djurdjura: est délimitée au Nord par la Méditerranée, à l'Est et au sud par la vallée de la Soummam, à l'ouest par Oued Isser. Elle est constituée d'une haute chaîne montagneuse, le plus souvent enneigée. Le massif calcaire du Djurdjura, telle une barrière contrôlant la vallée de la Soummam au sud, descend vers la Méditerranée par des sursauts montagneux. Son point culminant est de 2308 mètres.

    La Kabylie des Babors, elle, désigne une région littorale que limitent à l'ouest la vallée de la Soummam, à l'est celle de l'Oued el-Kebir. Elle s'étend sur les wilayas de Bejaïa et de Jijel. Le massif des Babors atteint 2004 mètres, il est constitué d'assises jurassiques de calcaires liasiques qui prennent des formes variées. Dans cette région, la montagne tombe souvent à pic dans la mer et forme une côte très découpée appelée Corniche kabyle ou jijelienne, où l'on admire caps, falaises, presqu'îles et promontoires.

     


    Organisation social

     

    Les Kabyles désignent leur territoire par l'ancien terme berbère thamourth (la terre, la terre natale, la patrie, le pays). Leurs habitations, construites en dur, couvertes d'un toit de tuiles et généralement sans étage, sont groupées en villages qui tournent le dos à l'extérieur et ouvrent sur des sentiers étroits.

    La société kabyle s'organise en cercles concentriques de fidélité. Son noyau est la famille étendue akham, qui est la plus petite cellule sociale. Elle ne se réduit pas seulement au groupe des époux et de leurs descendants directs, mais rassemble tous les agnats (parents descendant de la même souche masculine), de sorte que plusieurs générations sont réunies sous l'autorité d'un seul chef. L'unité d'habitat (les maisons des descendants d'un même ancêtre sont regroupées autour d'une cour commune) renforce la cohésion du groupe.
    Les familles regroupées forment le thakharrubth, dont les membres possèdent un ancêtre commun, qui remonte à la quatrième ou à la cinquième génération. L'adhrum est un groupe plus large encore, qui est formé d'un nombre variable de thakharrubth. Plusieurs idharman (pluriel d'adhrum) forment le village thaddarth avec sa djemaa (assemblée des citoyens en âge de porter les armes) et son lamin, agent d'exécution des décisions.
    Les villages se rassemblent ensuite en tribu : l'aârsh. Toutefois, des transformations d'ordre historique, politique et socio-économique exercent des forces centripètes sur les cercles les plus extérieurs de cette structure. Aujourd'hui, le village kabyle traditionnel n'existe plus. Après l'indépendance de l'Algérie, l'organisation des communes mit définitivement fin aux assemblées villageoises (dont le rôle avait déjà été réduit lors de la colonisation française), alors que le pouvoir issu du FLN s'employait à imposer l'usage de l'arabe au détriment du kabyle.
    La littérature kabyle???????bfiques, le thaqsit (poème épique), l'asfrou (poème lyrique) et l'izli (récit gaillard chanté).
    Quant aux contes, habités d'un bestiaire fantastique, ils exploitent surtout le registre du merveilleux. Dans chaque village formant en soi une petite "république", la Tadjemâat était l'institution politique qui régissait la vie communale. Composée de tous les hommes ayant atteint la majorité - n'y prenaient la parole que les notables, les vieillards et les chefs de famille - l'assemblée nommait l'amin [chef] du village, mandataire toujours révocable, qui gérait l'administration. La démocratie n'y était que de principe car deux ou trois familles, un çoff', emportaient toujours la décision.
    Conseil municipal, cour de justice et cour souveraine, la Tajemâat se référait, en cas de litige ou de problème, à des textes de lois, les "qanouns kabyles" qui définissent
    le moindre manquement et sa sanction.
    Société à filiation patrilinéaire, la Kabylie était régie par le code de l'honneur qui protège "la maison, les femmes, les fusils". Ces derniers, représentent en fait le groupe des agnats, les cousins dont la mort doit être vengée par le sang.
    Vivre en Kabylie donc, c'est vivre sous l'autorité du groupe où l'esprit de solidarité est fort développé. On peut donner l'exemple de la Tiwizi, corvée collective qui consiste à aider un villageois à ramasser dans la journée ses olives ou à bâtir sa maison.
    e est surtout orale. La poésie et le conte en sont les genres dominants. La poésie traite, au premier chef, de la guerre et de l'amour à travers des formes spéciales.

    Mode de consommation

    Le mode de consommation est de type continental (céréales et fruits). En dépit d'une importante façade méditerranéenne, on consomme très peu de poissons, ce qui explique la quasi-absence d'activités maritimes. La culture arbustive est très développée, malgré des sols ingrats, favorisée par l'abondance de la pluie. Aucun pouce de terre n'est perdu. Les collines et les crêtes sont recouvertes de frênes, de caroubier ApYs et de chênes à gland doux. Mais deux arbres sont particulièrement prisés : l'olivier et le figuier. Huile et figues sèches ont de tout temps constitué des articles de base de l'alimentation quotidienne.

    La femme Kabyle

    Parallèlement à un discours "misogyne" dominant, il existe un contre discours valorisant la femme kabyle qui la représente comme le soc de la maison (à l'origine de toute fécondité), la poutre maîtresse du foyer, etc...Les lois ancestrales sont néanmoins dures à son égard et cela pour des raisons historiques. En effet, au XVIlle siècle, certains combattants kabyles partis faire la guerre aux Espagnols trouvèrent, de retour chez eux, leurs femmes remariées et leurs terres propriétés des nouveaux maris. Les tribus des Igawawen se réunirent alors et décidèrent l'exhérédation des femmes. De nos jours, la jeune femme kabyle essai, de par son accès relatif aux études et au travail salarié, d'imposer une image et un statut différents.

    Faits de civilisation
    Les différentes expressions de la culture kabyle véhiculées par le berbère - seule langue ancienne encore vivante dans le bassin méditerranéen s'inscrivent dans une civilisation millénaire. L’art reproduit ainsi des formes et des techniques qui remonteraient à l'Age de Bronze. Hexagramme et la croix boulée gravés sur les coffres kabyles (Gast, 1993) témoignent de la permanence de l'art berbère dont l'existence est vieille de plus de deux mille ans.

    L'artisanat :

    La bijouterie appartient à la grande famille des orfèvreries cloisonnées ou filigranées émaillées. Avec la sculpture sur bois en champlevé, elle est une activité masculine, à l'inverse du reste de l'artisanat.

    En effet, exclusivement exécutées par les femmes, la poterie, le tissage (de haute lisse) et les peintures murales présentent des motifs réalisés en fonction des techniques requises par chaque activité. Leur signification, autrefois ésotérique, a fini par disparaître, sous l'effet d'une géométrisation avancée.

    La culture :

    Autant que l'expression artistique, la "littérature " kabyle, portée par l'oralité, est variée et possède un répertoire de formes narratives très riche comme les contes, les historiettes, les récits fondateurs, les mythes et les fables.
    Parmi les formes courtes, on distingue essentiellement le dicton, l'apophtegme, le proverbe et la devinette, souvent sollicités dans le cadre du discours soutenu ou quotidien (Aït Ferroukh, 1995). La poésie recèle différents genres scandés et/ou chantés. La danse, autant que le chant, y est diversifiée, ludique, rituelle et sacrée (Ait Ferroukh, 1993, 1994).
    En somme, la culture kabyle orale est fondée sur la tamusni, une sorte de connaissance pratique, manuelle et intellectuelle, combinaison entre la compétence (sagesse populaire, mémoire collective, pensée philosophique) et la performance (savoir-dire et savoir-faire).

    Capital accumulé par le groupe dans une tradition vivante, la tamusni, véhiculée dans une forme esthétique, confère à ses détenteurs une certaine fonction sociale et/ou politique.

    La religiosité :

    Le savoir local est aussi fondé sur les croyances et le système mythicorituel. En effet, la Kabylie, tout comme l'ensemble de la Berbérie, baigne dans une profonde religiosité. Le monde des humains n'y est pas dissocié du monde invisible dont le kabyle vénère les forces bénéfiques (puissances tutélaires ... ) et redoute les forces maléfiques (djinns et autres génies). Le sacré incarné par un accident topographique, une grotte, un arbre, occupe une place aussi importante que les éléments de théologie islamique (Aït Ferroukh, 1997).

     Sources: http://tadjenanet.free.fr/beni-ouartilene/bo-societe-kabyle.htm






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