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Tassaft  Ouguemoune
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Tassaft Ouguemoune

VIP-Blog de tassaft
a111@sympatico.ca

  • 17 articles publiés dans cette catégorie
  • 206 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/09/2006 02:21
    Modifié : 10/02/2016 04:36

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal (Québec)
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    Un investissement réfléchi à Tassaft Ouguemoune

    28/10/2007 19:28

    Un investissement réfléchi à Tassaft Ouguemoune


    Iboudrarène
    Un investissement réfléchi

    La région montagneuse avec toutes ses routes sinueuses et le climat qu’elle a vécu au début de la décennie 2000, en plus de la situation qu’elle endure actuellement, n’a pas fait fuir un enfant de la région qui est venu investir avec tous les risques qu’il encourt au point de faire dire à un de ces copains “c’est de l’argent jeté par les fenêtres !”, en construisant ce restaurant.

    L’investisseur n’est pas dans le métier de la gastronomie mais il est géomètre de profession “c’est l’endroit qui s’est investi de  lui-même, je n’ai pas eu peur d’investir ici Le Tassaft dans mon village”, dira Ould Hamouda qui enchaînera “j’aime la nature, j’ai vécu à Alger et je veux finir mes jours ici dans mon village et dans ma Kabylie”.

    Ouvert en juin de cette année, Le Tassaft est un restaurant qui ouvre le week-end en servant midi et soir des repas à des prix abordables et qui fait de la cuisine gastronomique. Durant ce mois de carême, des soirées ont été organisées les jeudi en nocturne.

    Pour le propriétaire de ce restaurant “le tourisme prendra de l’ampleur car il n’y a que le tourisme qui réussira dans notre région ; dans l’investissement, il faut avoir une vision à long terme, et notre région s’y prête”. Ce que Ould Hamouda regrette “c’est l’absence d’initiatives des autorités locales” et pour cela, il ne s’est pas trompé puisque nos autorités communales ou de daïra ne voient dans l’investissement que les assainissements. Pire, les petits projets ne servent d’ailleurs que de campagnes électoralistes pour amadouer les citoyens et faire du populisme.

    Pour le gérant de ce restaurant “lors de son inauguration en juin dernier, j’avais invité les autorités locales selon eux, j’ai fait le bon choix, s’en est suivi leur promesse de goudronner la piste qui mène à cet établissement (500 m), mais depuis ce jour aucune suite n’a été donnée à leur promesse”, regrettera notre interlocuteur qui enchaînera “la clientèle, durant l’été, était composée, en majorité de citadins venus passer leurs vacances en famille au village”. Il est à signaler que c’est ce genre d’établissement qui manque dans la région, quant aux débits de boisson ils foisonnent.

    D’ailleurs c’est ce que beaucoup de gens apprécient dans cet établissement, “nous nous sommes sentis très à l’aise d’abord parce que c’est un restaurant où l’alcool n’existe pas, ensuite par la belle vue qu’il offre surtout durant la nuit comme aussi les prix du repas très abordables et aussi nous avons le choix”. “Quand on veut, on peut” est l’adage de cet établissement gastronomique qui permet aux familles de se libérer, le propriétaire promet d’améliorer le menu et les soirées qu’il organisera à l’avenir, il conclura en disant “si Dieu le veut, j’installerai aussi  une piscine à l’avenir”.

    Par : F.A.O.

    Source : http://www.depechedekabylie.com 

    N° : 1636



    Commentaire de Many (04/11/2007 22:06) :

    Je tiens a dire un grand bravo au promoteur de Tassaft; c'est un fou! mais pas dans le sens que tout le monde connais, mais il est fous, sa folie fait son bonheur et son bonheur il va toujours à sa rencontre. L'essor de la dynamique qu'il entreprent pour et dans une region certe enclavé mais trés riche et variée mérite bien plus que des égards ou des promesses. Bonne continuation à Vous

    tactilleyuva@msn.com

    Commentaire de ahcene de paris (10/04/2008 15:46) :

    azul fellawene le restaurant dans le village de tassaft c une bonne idee il faut d,autre projets exemple hotel ,parc d,atraction.... pour attiri le tourisme chez nous dans la region d;iboudrarene les gent il sont peur d,investire dans cette superbe region c domage. bonne continuation evec d,autre pojets dans la region merci pour ce blog


    Commentaire de F AIT MOUHOUB (10/05/2009 11:48) :

    Bonjour Mer OULD HAMOUDA, Le restaurant à iboudraréne, c'est important pour le tourisme, les touristes ont besoins de tout pour venir, si nous velons serieusement avoir des touriste dans la région d'iboudraréne, il faut leurs offrir beaucoups de moyens, comme:- le resto, l'hotel,avec le transport,des commerces des bijoux et objets de valeurs,des musés historiques ext.....ext......, et précisement le restaurant qui est surtout NON ALCOOLIQUE, est accessible à toute les familles c'est important, félicitation et bonne continuation et je vous souhaite une grande réussite avec de bonne santé. ( pour celui qui à dit c'est fou d'investir dans ce coin, je lui dirais, peut étre que c'est fou mais ce n'est pas fou pour rien, à bon entendeur.).au revoir. je viendrais un jour manger une pizza.

    faitmouhoub@yahoo.fr




    Si Mohand

    06/08/2007 16:36

    Si Mohand



    Voici quatre poèmes de Si Mohend Ou M'hend du recueil"les poèmes de Si Mohend" Mouloud feraoun ,textes bilingues , éditions minuits..avec une biographie du poète ..

     

      Ceci est mon poème;
      Plaise à Dieu qu'il soit beau
      Et se répande partout.

      Qui l'entendra l'écrira,
      Ne le lâchera plus
      Et le sage m'approuvera :

      Que Dieu leur inspire pitié;
      Lui seul peut nous en préserver :
      Qu'elles nous oublient, nous n'avons plus rien !
     
      *****
     
      Ce siècle fait fuir
      Qui a enrichi les chiens
      Vous êtes brisés, ô nobles coeurs !

      Je dois aux méchants mes cheveux blancs,
      Ma raison m'a abandonné,
      Je suis "le fils dépravé".

      Il faut donc me résigner
      Puisque le lâche se fait craindre
      Tant pis, ô mon âme, tant pis !

      *****

      Les règles sont désormais perverties,
      C'est ainsi établi
      Les vils ont pris le dessus.

      Tous les hommes bien nés
      Ont pris la forêt
      Bravant les affres de l'adversité

      Dieu a ainsi destiné ce siècle
      Qui nous enserre dans l'inquiétude
      Jusqu'à trébucher à chaque pas.
     
      ****
     
      Toi l'intelligent,
      Ne sois jamais
      De la compagnie de l'homme hautain
       
      Si tu lui fais appel
      Il ira crier sur tous les toits
      Et te méprisera à outrance

      Alors, sois humble
      Eloigne-toi de lui
      Apprends à oublier même le paradis lorsqu'il te rejette

    ****

    Biographie

    Si Mohand Ou M'Hand Ath Hammadouche est né vers 1845 et est mort en 1906 (d'après Boulifa). Si la date de sa mort semble établie, celle de sa naissance est approximative. En effet, l'Etat Civil en Kabylie n'a pas eu d'existence officielle avant 1891. Il naquit donc dans l'ancien village de Chéraïouia où son père Mehand Améziane Ou Hammadouche, originaire de Aguemoun, s'était réfugié pour échapper à une vendetta. Après 1857, le village de  Chéraïouia fut rasé et à son emplacement fut édifiée la citadelle de Fort-National (Larbaâ Nath Irathen). L'autorité militaire attribua aux habitants un terrain à 10 Km au nord, près de Tizi-Rached, qui appartenait à une zaouïa.
    En fait, la population s'est répartie, pour une faible part sur ce terrain où naquit la nouvelle Chéraïouia, mais pour la plupart aux alentours de Fort-National.
    Les parents de Si Mohand s'installèrent à Akbou, au lieu-dit Sidi-Khelifa. Son oncle paternel, Cheikh Arezki Ou Hammadouche, maître en droit musulman y avait ouvert une zaouïa où un taleb enseignait le Coran, non seulement aux enfants de la famille mais aussi à tous ceux du village. C'est là que Si Mohand commença ses études avant de rejoindre l'importante zaouïa de Sidi Abderrahmane Illoulen (Michelet). La famille était aisée et l'enfance de Si Mohand heureuse.
    En 1871, lors de l'insurrection, la famille s'est engagée aux côtés de Cheikh El Mokrani contre la colonisation de la Kabylie. Le père, Mehand Améziane fut exécuté à Fort-National, l'oncle Arezki déporté en Nouvelle-Calédonie et leurs biens confisqués au profit de l'Etat. La famille ruinée et anéantie se dispersa, la mère se retira dans la nouvelle Chéraïouia avec son jeune fils Méziane et là commença la vie de vagabond de Si Mohand, errant de ville en ville. Son frère aîné Akli s'enfuit à Tunis avec l'essentiel des ressources de la famille.
    Si Mohand passa quelque 30 ans d'errance entre la Kabylie et la région de Bône (Annaba) où de nombreux Kabyles travaillaient comme ouvriers agricoles ou comme mineurs. Un autre de ses oncles, Hend N'Aït Saïd , était d'ailleurs installé dans les faubourgs de Bône.
    Si Mohand mourrut en 1906 à l'hôpital des Soeurs Blanches de Michelet et fut enterré au sanctuaire de Sidi Saïd Ou Taleb.

    Source : http://zighcult.canalblog.com/archives/2005/11/13/904815.html






    Chorale et groupe de danse Kabyles à l’école de Blida

    22/07/2007 00:36

    Chorale et groupe de danse Kabyles à l’école de Blida


    Lors de notre visite à Blida, ce qui a attiré notre attention est la découverte d’une chorale et d’un groupe de danses Kabyles activant au sein de l’école Privée "Baya".

    Ce groupe active depuis 1 an, sous la direction de Mme Ait-ouahioune ; enseignante au sein de cette école.

    Nouara Ait-Ouahioune est une ancienne élève de l’école Normale de Tizi-ouzou (ITE).

    Elle a fait partie, elle aussi de la première chorale de cet Institut (années 74-76).

    Arrivée à Blida en 1985, Mme Ait-Ouahioune a commencé à préparer des danses Kabyles à chaque inter-école et lors des fêtes de fin d’année au sein de l’école "Bounaama Djilalli".

    Le groupe formé au sein de cette école a activé durant plus de 7 ans.

    Actuellement ; avec son groupe de l’école Privée "Baya", Mme Ait-Ouahioune a pu atteindre son objectif qui est de porter sa culture au dela des frontières dites Kabyles.

    Rien n’est laissé au hasard avec cette enseignante toute dévouée à sa culture (défilé de mode des tenues amazigh ; danses ; chants et chorale).

    Nous avons interviewé pour vous Mme Nouara Ait-Ouahioune :

    T.Ould-Hamouda : Azul Mme Ait-Ouahioune et bienvenue à Kabyle.com.

    N.Ait-Ouahioune : Azul à toutes et à tous

    T.Ould-Hamouda : C’est extraordinaire de trouver dans des écoles à Blida ; loin des régions de Kabylie des groupes de danses et des chorales Kabyles, pouvez-vous nous en parler ?

    N.Ait-Ouahioune : Tout d’abord je tiens à préciser que je suis Kabyle et fière de ma "Kabylité", étant loin de ma région, je pense que c’est un devoir pour chacun de nous d’utiliser tous les moyens en son pouvoir afin de promouvoir sa culture et la faire connaitre.

    T.Ould-Hamouda : Vos élèves ne sont pas tous Kabyles, comment acceptent-ils de se joindreà vos activités ?

    N.Ait-Ouahioune : Dans le programme d’histoire, je fais connaître à mes élèves leur identité ainsi que toutes les facettes de notre culture. Ils sont tellement fiers de découvrir qu’ils sont amazigh et c’est d’eux-mêmes qu’ils demandent à apprendre la langue.

    T.Ould-Hamouda : Est-ce que la Direction de ces écoles sont d’accord sur ce que vous faites ? N.Ait-Ouahioune : Bien sûr ; ils sont les premiers à venir m’encourager à persévérer. Ils mettent tous les moyens techniques et pédagogiques pour m’aider dans la réalisation de mes tâches.

    T.Ould-Hamouda : Vous avez fait partie de la première chorale de l’école normale de Tizi-ouzou, avez-vous gardé quelques souvenirs ?

    N.Ait-Ouahioune : C’était la belle époque et la naissance des premières chorales de Tizi ( Celle du Lycée Fatma N’Soumeur, celle de l’école normale et par la suite celle du lycée El-Khansa. Nous avons participé à plusieurs fêtes : Les Algeriades ; la fête d’ouverture de la maison de la culture de Tizi-ouzou ; et plusieurs autres...

    T.Ould-Hamouda : Votre mot de la fin Mme Ait-Ouahioune ?

    N.Ait-Ouahioune : Je remercie Kabyle.com pour m’avoir donné l’occasion de m’exprimer et merci à tous les membres des écoles "Bounaama" et "Baya" de Blida ainsi qu’à tous mes élèves.

    T.Ould-Hamouda : Merci Mme Ait-Ouahioune et Bravo pour ce que vous faites

    Entrevue réalisée par T.Ould-Hamouda le 13 juillet 2007 - Blida

    Source : http://www.kabyle.com/Une-chorale-et-un-groupe-de-danse,12384.html#forum



    Commentaire de Arezki de Montréal (22/07/2007 22:49) :

    Simplement bravo!

    http://kabylie.vip-blog.com




    Le Achewik (chant sacré) de Kabylie ou la survivance des femmes berbères

    27/05/2007 20:59

    Le Achewik (chant sacré) de Kabylie ou la survivance des femmes berbères


     

     

     

     

    Les écorchures des cœurs en prose :
    Que nos achewik résonnent,
    résonnent ! Ou chewik iwe atheslane
    Qu’ils libèrent tous ceux qui les entonnent Ayene ithe ni-harkene
    Des souffrances qui les emprisonnent
    Achewik iwe athis sah lou athi tan tan athi re nou ajrah boul ath iekfou
    thil ha ve’sis athi twanfou
    Thi el hav’se boul athe souf rane
    Par : Flora
    Les mirages de l’espoir en chants :
    « L’appel à la joie »
    O toi, dont j’ai partagé la joie, viens !
    Rends-moi la joie que je t’ai donnée
    Depuis longtemps, depuis trop longtemps
    Nous étions sur le versant de l’ombre
    Mais la lune vient d’éclore
    Déjà, sa clarté nous inonde. »
    Marguerite Taos Amrouche
    Chant n°3 du disque Chants berbères de Kabylie I Aubade rituelle, style asvou’rer Primé en 1967 par l’Académie du disque français.
    La torture de l’âme en « assefru » :





    Les œuvres de Mammeri et Feraoun à l’étude par Boussad Berrichi, universitaire à Paris

    02/04/2007 00:32

    Les œuvres de Mammeri et Feraoun à l’étude par Boussad Berrichi, universitaire à Paris


     

    Une littérature qui a marqué un tournant dans la littérature francophone,  en rupture radicale avec la littérature coloniale bourgeoise, pratiquée jusque-là et qui s’inscrit dans la revalorisation de l’histoire, de l’identité, du patrimoine, de la langue et culture maternelles kabyles, voir berbère en général.

    Boussad Berrichi, universitaire à Paris et auteur de différentes études sur la littérature francophone, vient de finaliser plusieurs études sur les œuvres de Feraoun et de Mammeri.

    Une sorte d’hommage à ces deux pionniers de la littérature algérienne et une matière à étude pour les  universitaires, chercheurs et étudiants.

    En effet, pour réaliser ce projet qui s’inscrivait dans une série de recherches sur les écrivains et intellectuels algériens, Berrichi a déjà finalisé depuis 2004 un ouvrage de 650 pages, intitulé : Mouloud Mammeri, écrits et paroles (1952-1989).

    Ce dernier  sera publié, avec l’accord de sa famille. La deuxième phase de ce projet est consacrée à Mouloud Feraoun et comprend une recherche approfondie sur toute l’œuvre du père du Fils du pauvre.

    Après plusieurs années passées dans le recensement de toutes les références sur Feraoun, réunir tous ses écrits et publications, études, articles, reportages, contes traduits, entretiens et interviews publiés dans divers journaux et revues depuis 1950 à 1962, l’universitaire entamera une opération de dépouillement des revues, journaux, livres, catalogues des bibliographies pour trouver la moindre trace écrite de Feraoun aussi bien sur son œuvre, qu’au sujet d’autres écrivains.

     Suivra alors l’étape de vérification du texte de l’auteur ainsi que la transcription de tous ses textes écrits ou oraux (interventions radiophoniques ou autres supports audiovisuels).

    La dernière phase est consacrée à la notation des textes pour les placer dans leur contextualité afin d’attaquer en définitive la relecture et la correction pour présenter au lecteur un recueil de textes transcris et annotés dont le titre sera Mouloud Feraoun, écrits et paroles (1950-1962).

    N’en restant pas là, Boussad Berrichi s’est attaqué ensuite à deux autres recherches portant sur  " Bibliographie des travaux de et sur Mouloud Feraoun " et " Bibliographie des travaux de et sur Mouloud Mammeri " et prépare en ce moment un essai sur les œuvres des deux écrivains.

    En ce qui concerne leur publication, M.Berrichi précisera dans une interview accordée à Kabyle.com qu’il doit y aller doucement et informera qu’une fois les deux livres sur Mammeri, qu’il compte  publier prochainement, sur le marché, il passera ensuite ceux sur Feraoun.

    Invité à parler de l’œuvre autobiographique par excellence de Feraoun, à savoir Le Journal (55-62), Boussad Berrichi qui le qualifiera de "livre-vérité", expliquera que le Journal constitue un document bouleversant sur la guerre d’indépendance algérienne et une série de chroniques quotidiennes d’un instituteur au fin fond de la guerre.

     Faisant une profonde analyse de l’œuvre  des écrivains qu’il nomme "la génération 52", Berrichi notera que ces auteurs ont apporté une littérature qui témoigne d’une volonté d’affranchissement d’une servitude et d’un mimétisme littéraire, d’un courage de renverser l’ordre établi dans le domaine littéraire sur le plan du contenu et sur le plan de la forme.

    Une littérature qui a marqué un tournant dans la littérature francophone,  en rupture radicale avec la littérature coloniale bourgeoise, pratiquée jusque-là et qui s’inscrit dans la revalorisation de l’histoire, de l’identité, du patrimoine, de la langue et culture maternelles kabyles, voir berbère en général.

    Quand on lui demande un commentaire sur le roman posthume de Feraoun qui vient d’être édité sous le titre La Cité des Roses, Boussad Berrichi répondra que  ce roman complète son œuvre et estimera qu’il est temps de démonter les lectures idéologiques faites de l’œuvre de Feraoun, car dira-t-il, l’idéologie est le produit de l’ignorance et notre écrivain a combattu cette dernière durant toute sa vie.

    Il ajoutera qu’à l’occasion du 45e anniversaire de son assassinat, le meilleur hommage que nous puissions rendre à Mouloud Feraoun est de veiller à ce que l’enseignement de l’œuvre de ce grand écrivain soit inséré dans les programmes scolaires, croyant dur comme fer que le destin d’une société, d’un peuple voire même d’un pays se dessine à travers son école.   

    Il conclura avec un vœu qu’il souhaite voir un jour se réaliser en terre d’Algérie ; redonner la valeur humaine et intellectuelle à l’œuvre de Mouloud Feraoun par la lecture, l’enseignement et l’étude de tous ses écrits.

      Par : H.Hayet

    Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=37841&ed=MTQ2Nw==






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