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Catégorie : Culture

Tassaft Ouguemoune
VIP-Blog de tassaft
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  • 17 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/09/2006 02:21
    Modifié : 10/02/2016 04:36

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal (Québec)
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    L'olivier, arbre de mon village...

    24/12/2014 20:11

    L'olivier, arbre de mon village...


    L’olivier (Olea europaea var. europaea) est un arbre de la famille des oléacées cultivé dans les régions de climat méditerranéen pour son fruit, l'olive, qui donne une huile recherchée.

    Un peu de botanique
    L'olivier domestique fait partie de la famille des oléacées qui comprend les lilas, les troènes et les frênes. Très rameux, au tronc noueux, à l'écorce brune crevassée, il peut atteindre quinze à vingt mètres de hauteur, et vivre très longtemps. Dans la plupart des modes de culture, les oliviers sont maintenus à une hauteur de trois à sept mètres afin de faciliter leur entretien et la récolte des fruits.
    La plupart des oliviers sont auto-fertiles, c'est à dire que leur propre pollen peut féconder leurs propres ovaires.
    Le fruit, l'olive est une drupe, dont la peau est recouverte d'une matière cireuse imperméable à l'eau (la pruine), avec une pulpe charnue riche en matière grasse. D'abord vert, il devient noir à maturité complète.

    L'olivier ne produit naturellement qu'une année sur deux en l'absence de taille, et la production s'installe lentement, progressivement, mais durablement : entre 1 et 7 ans, c'est la période d'installation improductive, dont la durée peut doubler en cas de sécheresse; jusqu'à 35 ans, l'arbre se développe et connaît une augmentation progressive de la production; entre 35 ans et 150 ans, l'olivier atteint sa pleine maturité et sa production optimale. Au-delà de 150 ans, il vieillit et ses rendements deviennent aléatoires. Les anciens disaient qu’il fallait trois générations pour pouvoir profiter d’un olivier. Le grand-père plante, le père taille et c’est le fils qui récolte les fruits. C’est dire combien il faut d’amour et de patience pour produire de l’huile d’olive. Selon un dicton «autant le figuier que l'olivier ne meurent sans héritier». On dit que certains oliviers du mont des Oliviers à Jérusalem sont contemporains du Christ. Il existe au Sud Liban un arbre vieux de 2700 ans l'arbre des Perses et aux dires des grecs, l'olivier le plus vieux du monde, 3000 ans environ, se trouverait sur l’île de la Crête, en Grèce.

    Il existe environ 140 variétés d’oliviers dont une quinzaine est plus particulièrement vouée à la production d’olives de table. Les fleurs apparaissent entre mars et mai selon les régions: c’est le vent qui transporte les pollens et seule une fleur sur vingt sera fécondée et donnera naissance au fruit.

    Arbre méditerranéen par excellence, il exige un climat doux, lumineux, et supporte tout à fait bien la sécheresse. Comme l'olivier ne peut pas résister à une température inférieure à -10°C, cet isotherme délimite sa zone de culture en latitude (en général 25°-45°) et en altitude. C’est un arbre très rustique, qui est indifférent à la nature du sol mais exigeant en lumière. L'olivier peut être multiplié par différentes méthodes: noyaux d'olives, morceaux de souche et rejets ("souquets"), greffes et bouturage herbacé.
    Il y a actuellement plus de deux mille variétés d'olivier recensées dans le monde et chaque pays privilégie certains cultivars.

    Mythes et réalités historiques
    Des études ont montré que l'olivier sauvage existait au Sahara environ 11.000 ans avant notre ère. L’arbre est cultivé depuis le IV° millénaire av JC en Afrique du Nord, Phénicie et Syrie. Il se diffuse ensuite dans d’autres territoires de méditerranée orientale (Palestine, Egypte, Chypre) grâce aux échanges commerciaux des Phéniciens. Les Grecs participent aussi à l’extension de l’aire oléicole avec leurs colonies. Les Romains permettent ensuite une grande extension des oliveraies et un essor des échanges d’huile d’olive. On rencontre fréquemment en Algérie et en Tunisie des traces de plantations antiques et des ruines de pressoirs. A Bir Sgaoun, au sud de Tébessa, une grande tuilerie monumentale, maintenant en ruines, contenait six pressoirs ; des débris de constructions analogues, quoique moins vastes, ont été signalés dans toute la région de Tébessa et de Khenchela.

    Les écrivains arabes racontent qu'au temps de la conquête musulmane une forêt d'oliviers s'étendait sans interruption de Tripoli à Tanger. Les régions où l'olivier prospérait le mieux étaient, en Algérie, les plaines au nord de l'Aurès, le Hodna, les vallées de l'oued Sahel, de l'oued Sebaou et du Chélif.
    Avec la découverte du nouveau monde, les espagnols introduisirent l'olivier dans leurs anciennes colonies des amériques. Et c'est au XIXème siècle, lors de l'apogée de la démographie des campagnes et de la colonisation européenne, que l'olivier connut son extension maximale.

    Mythes, religions et symboles
    Depuis l'Antiquité, l'olivier que la déesse Athéna fit sortir de terre, est le symbole de la capitale grecque et représente la force et la victoire, la sagesse et la fidélité, l'immortalité et l'espérance, la richesse et l'abondance. Selon la mythologie grecque, l'arme la plus puissante d'Hercule était sa massue taillée dans un tronc d'oléacée. Cet arbre passait, aux yeux des Grecs, pour un emblème de fécondité. Il était aussi un emblème de purification ; on enveloppait quelquefois les cadavres avec ses feuilles. L'olivier était surtout un symbole de paix et de victoire. Les vainqueurs des Panathénées et des jeux Olympiques recevaient en récompense des couronnes tressées avec le feuillage de l'arbre sacré de l'Acropole et de celui qu'Héraclès avait rapporté des pays hyperboréens. A Rome les triomphateurs étaient couronnés de laurier, mais les ministri triumphantium qui les accompagnaient portaient des rameaux d’olivier.

    L'olivier est aussi une des plantes les plus citées dans la bible, où la colombe lâchée par Noé après 40 jours de déluge (Genèse 8/11) revint, tenant en son bec un rameau d'olivier, après avoir trouvé une terre émergée. Depuis, la colombe et le rameau d’olivier ont toujours symbolisé la paix et l’espérance. Dans le judaïsme et le christianisme, l'huile d'olive est utilisée pour les onctions sacramentelles et l’olivier symbolise la paix, la réconciliation, la bénédiction et le sacrifice.

    Plus encore, dans le Coran, dans Sourate « Attin », au premier verset, on lit « Wa ttini, wa zaytouni », Allah, dans cette sourate, jure « Par le figuier et par l’olivier », ce qui attribue un caractère sacré à ces deux arbres. Toujours dans le Coran, l'olivier est un arbre béni, symbole de l'homme universel, et l'huile d'olive est source de lumière divine pour guider les hommes (moubârakatin zaytounatin dans le verset 35 de la 24e sourate intitulée "La Lumière" / An-Nour).
    L’olivier est un élément fondamental dans les paysages méditerranéens. On se souviendra de cette définition du paysan kabyle " sec et noueux comme l'olivier ".

    Parmi les auteurs qui ont loué sa ténacité, sa prodigalité, et ses vertus, on peut citer Mouloud Mammeri qui écrit:
    « L'olivier ! Naturellement ce n'est pas original, mais on a les arbres que l'on peut et celui-là a toutes les vertus. D'autres essences ont plus de prestige…. L'arbre de mon climat à moi, c'est l'olivier ; il est fraternel et à notre exacte image. Il ne fuse pas d'un élan vers le ciel comme vos arbres gavés d'eau.
    Il est noueux, rugueux, il est rude, il oppose une écorce fissurée mais dense aux caprices d'un ciel qui passe en quelques jours des gelées d'un hiver furieux aux canicules sans tendresses. A ce prix, il a traversé les siècles. Certains vieux troncs, comme les pierres du chemin, comme les galets de la rivière dont ils ont la dureté, sont aussi immémoriaux et impavides aux épisodes de l'histoire ; ils ont vu naître, vivre, et mourir nos pères et les pères de nos pères. A certains on donne des noms comme à des amis familiers ou à la femme aimée (tous les arbres sont chez nous au féminin) parce qu'ils sont tissés à nos jours, à nos joies, comme à la trame des burnous qui couvrent nos corps.
    Quand l'ennemi veut nous atteindre, c'est à eux tu le sais, qu'il s'en prend d'abord. Parce qu'il pressent qu'en eux une part de nous gît… et saigne sous les coups.

    L'olivier, comme nous, aime les joies profondes, celles qui vont par-delà la surface des faux-semblants et des bonheurs d'apparat. Comme nous, il répugne à la facilité. Contre toute logique, c'est en hiver qu'il porte ses fruits, quand la froidure condamne à mort tous les autres arbres. C'est alors que les hommes s'arment et les femmes se parent pour aller célébrer avec lui les rudes noces de la cueillette. Il pleut, souvent il neige, quelquefois il gèle. Pour aller jusqu'à lui, il faut traverser la rivière et la rivière en hiver se gonfle. Elle emporte les pierres, les arbres et quelquefois les traverseurs. Mais qu'importe ! Cela ne nous a jamais arrêtés ; c'est le prix qu'il faut payer pour être de la fête. Le souvenir émerveillé que je garde de ces noces avec les oliviers de l'autre côté de la rivière - mère ou marâtre selon les heures - ne s'effacera de ma mémoire qu'avec les jours de ma vie. Et puis quoi ? Rappelle-toi : l'olivier c'est l'arbre d'Athéna, déesse de l'intelligence. Athéna, sortie toute armée du cerveau de Jupiter (n'est-ce pas une merveilleuse chose que de pouvoir ainsi à l'agréable et utile, joindre l'intelligence ?), Athéna, déesse aux symboles libyens (l'égide dit Hérode c'est le nom berbère du chevreau et c'est vrai, c'est le même mot qu'on emploie aujourd'hui : Ighid)».

    Sur le drapeau de l’ONU, la couronne de rameaux d’olivier entourant le monde symbolise la paix universelle. L’habit vert des membres immortels de l'Académie française doit son nom aux broderies vertes qui le décorent et qui représentent un motif de branche d’olivier.

    Extraction de l’huile
    L'olive renferme un principe amer (l’oleuropéine) .Elle a une faible teneur en sucres (2,6 à 6%) et une forte teneur en huile (12 à 30%). Mais elle est trop amère pour être consommée telle quelle et doit être transformée. Les plus beaux fruits seront traités pour devenir un condiment (Olive de table), et ils doivent être récoltés à la main avant leur chute de l'arbre. Les autres olives, seront broyées et pressées afin d’extraire l'huile.

    Une olive de table doit être suffisamment grosse (entre 3 et 5g), la plus charnu possible avec un noyau se détachant facilement, contenant une forte teneur en sucre (minimum 4 %), mais une teneur en huile la plus basse possible. Pour les «olives noires au naturel», les olives sont cueillies à maturité, puis lavées à l'eau claire et plongées dans une saumure à 10%-12% de sel marin. Elles sont consommables après six à huit mois. Pour les olives vertes, les fruits sont cueillis lorsqu'ils sont suffisamment gros (d’août à octobre).

    La technique d’extraction de l'huile d'olive est une opération uniquement mécanique. Cela veut dire que le produit final est du pur jus de fruit qui n'a subi aucune transformation chimique. On va d'abord broyer les olives afin d'en faire une pâte, puis pressurer la pâte obtenue, ou la centrifuger pour en extraire le jus, et enfin centrifuger ce jus pour séparer l'huile de l'eau. L'huile est ensuite mise à décanter dans des cuves, ou filtrée pour en éliminer les dernières particules.

    Chaque huile possède un goût spécifique car c'est un produit vivant, influencé par de nombreux facteurs, tels que le climat, le terroir, la variété, la maturité du fruit, le temps d'entreposage, les techniques de fabrication, ou l'assemblage.
    Certains sont particulièrement importants, comme la date de récolte, car les huiles obtenues à partir d'olives vertes précocement récoltées sont puissantes et fruitées, alors qu'issues d' olives mûres, plus tardivement récoltées elles sont plus jaunes et plus douces. Ou encore la température d'extraction, qui doit s'effectuer à froid, car les arômes commencent à changer au-dessus de 27°C. Une huile extraite à froid conserve ses phénols naturels (antioxydants), lui assurant une meilleure conservation. Et enfin la rapidité du travail, car le goût des olives va se modifier rapidement à cause du processus de fermentation qui s'engage après la récolte. Pour obtenir une huile sans trace de fermentation, les olives doivent être pressées dans les vingt-quatre heures suivant leur récolte. Si aucune chaleur et aucun produit chimique n'interviennent dans le processus, les huiles d'olives ainsi obtenues sont étiquetées : Huiles pressées à froid.

    Le pressage à chaud permet d’augmenter le rendement industriel. En effet, le pressage à froid extrait environ 85% de l'huile des fruits. Grâce au pressage à chaud et à l'ajout de solvants provenant du pétrole, le rendement des fruits frôle la perfection. Les huiles d'olive sont classées selon leur acidité.
    • L’huile d’olive vierge extra : huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 0,8 gramme pour 100 grammes. Cette huile possède la plus grande quantité d'anti-oxydants qui aident à réduire le mauvais cholestérol et à augmenter le bon cholestérol.
    • L’huile d’olive vierge : huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 2 grammes pour 100 grammes. Son goût est moins prononcé que la première et elle possède un peu moins d'anti-oxydants. Tant l'huile d'olive extra vierge que l'huile d'olive vierge, sont pressées à froid.
    • L’huile d’olive vierge courante : huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 3,3 grammes pour 100 grammes.
    • L’huile d’olive vierge lampante : L’huile d’olive vierge non propre à la consommation en l’état dénommée huile d’olive vierge lampante est l’huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est supérieure à 3,3 grammes pour 100 grammes. Elle est destinée aux industries du raffinage ou à des usages techniques.
    • L’huile d’olive raffinée : est l’huile d’olive obtenue des huiles d’olive vierges par des techniques de raffinage qui n’entraînent pas de modifications de la structure glycéridique initiale. Son acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 0,3 gramme pour 100 grammes.
    • L’huile d’olive pure : est l’huile constituée par le coupage d’huile d’olive raffinée et d’huiles d’olive vierges propres à la consommation en l’état.

    Le pays de vente au détail peut exiger une dénomination plus précise.
    Les défauts possibles d'une huile d'olives sont le rancissement (oxydation), la moisissure, la fermentation et la présence de lie due à la fermentation des particules de pulpe dans les huiles non filtrées.

    Consommation, conservation, cuisson de l’huile d’olive
    L'huile d'olives peut être consommée aussi bien froide, dans des sauces pour salades, que chauffée, lors de la cuisson de viandes ou de légumes, ou par friture.
    L'huile d'olive rancit moins vite que d'autres huiles végétales alimentaires à cause de son indice d'iode peu élevé. Elle se conserve mieux si elle est entreposée au frais et à l'abri de la lumière. L'huile d'olive se trouble à partir de 5 à 10°C et se solidifie totalement à -6°C. Il est préférable de la consommer dans les deux années suivant sa fabrication.

    Vous pouvez toujours placer l'huile d'olive au réfrigérateur. Elle deviendra alors épaisse et brumeuse, mais reprendra peu à peu son apparence normale à la température de la pièce. Le goût n'est pas affecté par cette apparence. Si vous conservez votre huile d'olive à la température de la pièce, elle demeurera comestible jusqu'à 6 mois. Au réfrigérateur, sa durée de vie est étendue à environ un an.
    L'huile d'olive extra vierge et l'huile d'olive vierge sont les plus savoureuses au goût. Elles conviennent lorsqu'on cherche à mettre ce goût en valeur. Les vinaigrettes dans les salades ou les marinades en sont les meilleurs exemples. Plus l'huile aura une couleur foncée, plus son goût sera prononcé.

    L'huile d'olive légère a été extrêmement filtrée. Sa couleur est plus pâle et son goût plus léger, moins prononcé. Elle tolère mieux la cuisson à haute température. Elle est donc recommandée pour la friture.
    L'huile d'olive ordinaire supporte les chaleurs modérées. Son goût se dissipe très rapidement lors de la

    Bienfaits de l’huile d’olive
    L'apport calorique de l'huile d'olives est de neuf calories par gramme car elle est composée d'environ 99 % de matières grasses (lipides). Le 1% restant est constitué essentiellement par: le squalène, les stérols, les phénols, et les tocophérols.
    La matière grasse de l'huile d'olive est composée de triglycérides. Ceux-ci sont constitués d'acides gras de différentes sortes (principalement mono-insaturés), dont la répartition est caractéristique de l'huile d'olive, et à un niveau de détail plus poussé, des différentes variétés ou du lieu de production.

    L'huile d'olive a des effets cholagogues et laxatifs reconnus.

    Elle a des propriétés bénéfiques pour la santé, notamment sur le plan cardio-vasculaire, grâce à sa teneur en vitamine A (3 à 30 mg/kg de Provitamine A Carotène), vitamine E (150mg/kg) et en acides gras mono-insaturés. Les bienfaits liés aux vitamines sont surtout observés lors de consommation d'huile froide, comme dans les salades, car les vitamines sont détruites au-delà de 40 °C.
    Par rapport aux autres acides gras insaturés, l'huile d'olive est assez stable à la cuisson et garde en ce cas ses effets bénéfiques sur le cholestérol. Elle est la matière grasse de base du régime méditerranéen (ou régime crétois) ayant un effet favorable sur la prévention des affections cardio-vasculaires et sur les capacités anti-oxydantes de l'organisme.

    L'olivier est employé en tant que plante médicinale, en particulier pour ses feuilles qui ont un effet diurétique, hypotenseur et vasodilatateur et entrent dans la composition de spécialités pharmaceutiques. Comme elle est également antidiabétique, son indication en prévention de l'athérosclérose est justifiée. Les jeunes pousses de feuilles printanières sont utilisées en gemmothérapie.
    L'olivier est employé en tant que plante médicinale, en particulier pour ses feuilles qui ont un effet diurétique, hypotenseur et vasodilatateur et entrent dans la composition de spécialités pharmaceutiques. Comme elle est également antidiabétique, son indication en prévention de l'athérosclérose est justifiée.

    L'huile d'olive est utilisée traditionnellement en Méditerranée pour les soins de la peau et la fabrication d'onguents ou de savons. Le savon d'Alep et le savon de Marseille, qui contiennent de l'huile d'olive, sont des exemples d'emploi tant pour la santé que le bien-être.

    Durant des millénaires, l'huile d'olive fut source de lumière dans les lampes à huile méditerranéennes. Jusqu'au XIX e siècle l'huile d'olive lampante était largement utilisée pour assouplir les tissus et graisser les fibres textiles dans les filatures, ainsi que comme l'un des lubrifiants naturels les plus performants pour la mécanique, car elle possède une excellente viscosité.
    Les grignons d'olive, qui sont les résidus solides issus de la fabrication de l'huile peuvent servir à l'alimentation du bétail ou à la production d'huile de grignons, réduisant ainsi la pollution du milieu.

    Industrie oléicole mondiale
    La culture de l'olivier occupait en 2005 dans le monde 7,5 millions d'hectares pour une production de 14,9 millions de tonnes d’olives. Sur la période 2000-2006, la production mondiale moyenne annuelle s'élevait à 2.778.800 tonnes d'huile d'olive et à 1 638 300 tonnes d'olives de table.

    La production mondiale d’huile d’olive ne représente cependant qu'environ 3 % de la production d’huile végétale comestible du monde, et est largement dépassée par celle de l’huile de soja , de l’huile de palme, de l’huile de graine de colza, de tournesol, d'arachide, et de coton. Selon la FAO, les quatre premiers pays producteurs (Espagne, Italie, Grèce et Turquie) assurent 80% de la production mondiale d'olives et les dix premiers, tous situés dans la zone méditerranéenne, 95%.

    - L’Espagne où la culture de l’olivier fut introduite par les phéniciens, il y a environ 3000 ans, possède (en 2005) 309 000 000 oliviers, cultivés sur une superficie de 1.199.090 hectares. Cette culture est surtout concentrée dans la moitié sud de la péninsule (Andalousie, Castille, Estrémadure, catalogne) plaçant l’Espagne au premier rang des exportateurs mondiaux d’huile d’olive et d’olives de table.

    - L’Italie est le second pays oléicole mondial où il aurait été introduit par les grecs. La production se concentre dans les régions méridionales (les Pouilles, la Calabre et la Sicile). En 2005, 237 900 000 oliviers étaient cultivés une superficie de 1.141.270 hectares. L'Italie est le second producteur mondial ainsi que le premier importateur et consommateur mondial !

    - La Grèce, au troisième rang des pays cultive en 2005 une superficie de 797.030 hectares. Près de 80% de la production oléicole nationale provient du Péloponnèse, de Crète et des Iles Ioniennes.

    - La Turquie, qui arrive au 4ème rang, cultive en 2005 une superficie de 649.350 hectares. L’olivier est généralement cultivé dans les zones littorales (région de la mer Egée, région de Marmara, l’Anatolie et la mer Noire).

    - La Syrie, est la source de la diffusion historique de l’olivier à travers la Méditerranée. Les plantations se situent dans les régions occidentales et côtières (Lattaquié, Idlib, Alep, Tartous) et également dans les zones méridionale et centrale (Homs, Hama, Damas, As-Suwayda, Quneitra).

    - La Tunisie est le pays du sud de la Méditerranée le plus important dans le domaine de la production oléicole. Les plantations se situent entre Sousse et le sud du Sahel de Sfax. Dans le Nord, elles sont plus dispersées et plus denses avec une forte présence autour de Beja et du Kef. En 2005, la Tunisie est au second rang mondial pour la superficie cultivée (1 500 000 ha) et au quatrième rang mondial en nombre d’arbres (65 000 000).

    - Au Maroc, l'olivier occupe une superficie de 620.000 ha, soit plus de la moitié des superficies arboricoles marocaines. L’oléiculture est concentrée dans 3 secteurs : les provinces du sud (31% Haouz de Marrakech, Tadla, région côtière entre Safi et Essaouira), dans le Rif (28%, Taounate, Chechaouenne) et au centre (22% entre Fès et Taza).

    - L’Algérie, avec 32 millions d’oliviers sur une superficie de l’ordre de 281.000 ha (auxquels il faudra ajouter 110.000 ha qui devaient entrer en production à partir de 2007) a produit, pour l’année 2006, 35 000 tonnes d’huile et 80.000 tonnes d’olive de table. Le rendement moyen obtenu au cours de ces dix dernières années est de 13,1q/ha toutes espèces confondues (l’olive de table 10,3q/ha et l’olive à huile 13,5 q/ha).

    L’oliveraie algérienne se repartit sur 3 zones oléicoles importantes :
    . La zone de la région ouest, représentant 31 400 hectares repartis entre 5 wilayates qui sont Tlemcen, Aïn Temouchent, Mascara, .Sidi Bel Abbes et Relizane. Cette zone représente 16,40 % du verger oléicole national.
    . La zone de la région centrale du pays, de loin la plus importante, couvre une superficie de 110 200 hectares repartis entre les wilayas de Aïn Defla, Blida , Boumerdes , Tizi Ouzou , Bouira et Bejaia ; elle représente 57,5%. Dans cette région du centre, la Kabylie (Bouira, Bejaia et Tizi-ouzou) détient à elle seule près de 44 % de la superficie oléicole nationale, ce qui fait de l’olivier, la richesse de la Kabylie. En effet si les Oasis sont connues pour leurs dattes, les Hauts Plateaux pour leur blé, la Mitidja pour ses oranoductrice d’huile de bonne qualité.
    . Les variétés Limli, Azaradj et Bouchok, se rencontrent surtout dans la vallée de la Soummam, ces quatre variétés à elles seules représentent les trois quarts de la production oléicole nationale.
    . Une autre variété mais plus de consommation que productrice d’huile est la Sigoise, de la région de Sig, donc de l’ouest du pays, elle produit d’excellentes olives de table.
    . Les variétés introduites, pour la majorité durant l’époque coloniale sont la Cornicabra, la Sévillane la Lucque, La frontoio et la Leccino, sont pour la majorité d’origine italienne ou française et se sont bien adaptées aux conditions climatiques de notre pays.

    En matière d’exportation, l’Algérie exporte de modestes quantités d’olives de table et d’huile d’olives vers le Canada, la France et la Jordanie. Cependant le produit éprouve des difficultés à s’exporter en tant que label. La quasi-totalité de l’huile algérienne, qui est exportée, l’est sous la forme de vrac.

    Reste du monde
    Les Espagnols ont introduit l'olivier dans leurs anciennes colonies des Amériques et certains pays ont une production plus ou moins importante, comme l'Argentine, le Mexique, le Pérou, le Chili et les Etats-Unis (Californie). L'oléiculture commence à se développer aussi en Australie et en Afrique du Sud, qui bénéficient d'un climat de type méditerranéen dans leurs régions maritimes méridionales.

    Conclusion
    Une huile d'olive, c'est du gras à l'état pur mais contrairement aux autres huiles végétales, l'huile d'olive est principalement composée de gras mono-insaturés. Ce type de gras est nécessaire pour la santé et beaucoup moins néfaste que les gras saturés et que les gras poly-insaturés. Une cuillerée de 5 ml d'huile d'olive fournira 40 calories.
    Les vertus nutritives et curatives de l’olivier ne sont pas à démontrer vu que son huile est utilisée en consommation directe, et aussi dans les domaines de la médecine et de la cosmétologie. Aujourd’hui, on parle du régime alimentaire crétois ou méditerranéen qui est un régime alimentaire équilibré à base d’herbes, de légumes, d’ail et d’huile d’olive.

    Source : http://tassaft.hautetfort.com/archive/2014/10/20/l-olivier-arbre-de-mon-village-5471960.html

     

     






    «Awyd Aylaw» résiste au temps...TASSAFT OUGUEMOUN CÉLÈBRE CETTE TRADITION

    29/09/2009 03:46

    «Awyd Aylaw» résiste au temps...TASSAFT OUGUEMOUN CÉLÈBRE CETTE TRADITION


    Sur les hauteurs du Djurdjura, Tassaft perpétue ainsi son authentique art de vivre.

    «Si Tassafth Id Ghigh Asghar Macci De Dderya Ughanim», avait tranché le magistral Aït Menguellet. Dans la langue de Molière, cela donne, à peu près: «Je suis issu du chêne et non du roseau.» C’est dire que les gens de la montagne n’ont pas pour habitude et encore moins pour principe de courber l’échine.
    En voici l’illustration parfaite: sous le slogan «Awyd Aylaw» (donnez-moi mon droit), le village de Tassaft, s’apprête à ce rituel, tant attendu par tous avec un engouement particulier pour cette fête ancestrale, qui allie mythe et traditions. Une tradition qui résiste au temps et à la modernité et se perpétue de génération en génération pour la plus grande joie des grands et des petits qui l’attendent avec impatience chaque année.
    Elle est aujourd’hui, intensément pratiquée, dans ce village et perdure aussi dans quelques villages kabyles. La manifestation ne prendra pas un caractère festif mais se limitera à l’esprit de solidarité et de paix marquant un bon présage pour la nouvelle année qui est la caractéristique essentielle de la célébration de ce rendez-vous. Le moment tant attendu s’annonce, et est visible grâce aux diverses friandises étalées dans les commerces et magasins.
    A cette occasion, les mères de famille préparent leurs produits exposés dans la cour, devant la porte d’entrée, dans l’attente de ces révoltés en herbe. Très tard dans la nuit, vers deux heures du matin, souvent jusqu’aux premières lueurs de l’aube, les enfants parcourent les ruelles du village.
    Passant de maison en maison, ils réclament des denrées alimentaires, plus souvent des friandises, des oeufs ou de la monnaie en scandant très fort: Awid aylaw. La tradition veut que, par ce geste d’offrande, des liens se tissent avec les forces invisibles, un contrat d’alliance qui place la nouvelle année sous d’heureux auspices. La solidarité entre les villageois veut qu’à la fin de la quête des enfants, tous les dons collectés sont remis aux plus démunis et ce, dans la discrétion totale.
    Vivre en harmonie avec soi-même, les autres et notre mère-patrie est une source de bonheur et de plénitude. Les villageois se réunissent, en partageant cette façon de voir le monde et veulent la vivre et la cultiver au quotidien.
    Le village est un projet collectif, où chacun apporte sa touche, sa propre créativité. Tolérance, ouverture d’esprit et joie de vivre sont des valeurs partagées par tous les habitants de Tassaft. Il ne s’agit pas de «sortir du troupeau» pour en reformer un autre... bien au contraire.
    «Se rassembler sans se ressembler» est un véritable art de vivre! Awid aylaw est un événement incontournable pour tous les habitants de ce village, et toutes les familles se font un devoir d’être présentes avec leurs enfants même celles qui vivent en dehors du village ou à l’étranger. D’ailleurs, ce rendez-vous annuel est considéré comme une pépinière de militants qui serviront leur patrie et toutes les causes justes. A cet effet, le village de Tassaft Ouguemoun a marqué l’histoire nationale grâce aux sacrifices de ses dignes et valeureux fils. Il est à remarquer que chaque crise que traversa notre pays à été funestement marquée, pour ce village, par la perte de l’un de ses valeureux fils tel, Amar Ould Hamouda, militant de la cause nationale et membre du PPA. Durant la guerre d’Algérie, nommé colonel à la tête de la Wilaya 3 hisorique, Amirouche Aït Hamouda tomba au champ d’honneur, martyr parmi tant d’autres martyrs, en 1959.
    Quelques décennies plus tard, le terrorisme barbare arracha deux dignes fils à ce village, en l’occurrence Djaffer Ouahioune et Kamel Aït Hamouda. La crise que traversa la Kabylie, connue sous le nom de Printemps noir, emmènera avec elle Azzedine Yousfi.
    Ainsi, dès leur plus jeune âge, les enfants de Tassaft sont initiés à cette coutume qui nourrit l’esprit de revendication et l’esprit de militantisme, selon le témoignage des habitants de Tassaft Ouguemoune.
    En effet, l’enseignement et la retransmission de ces valeurs est un facteur décisif dans la définition sereine et honnête de l’identité nationale. Elle est également une source d’unité et de paix pour former une relève face aux conflits qui surgissent inévitablement dans les domaines politique, économique et social. Ainsi, il devient possible de vivre les nouvelles situations sans amoindrir la dignité transcendante de la personne humaine.

    Idir AMMOUR

    Source : http://www.lexpressiondz.com/article/3/2009-09-28/67973.html

    Photo en haut : Ania Ait-Ouahioune



    Commentaire de Bgayet (09/10/2009 22:22) :

    Elle est magnifique, la petite Anya. Bgayet K


    Commentaire de Arezki_Montréal (07/08/2011 17:18) :

    Merci Bgayet(Hélène) pour ton commentaire ...c'est trés gentille de ta part...A r tufat!

    http://tassaft.mon-vip.com
    a111@sympatico.ca




    Entretien avec Tassadit Ould-Hamouda, responsable de l’association Tafsut au Canada “Nous sommes très sensibles à tout ce qui se passe surtout en Kabylie”

    13/08/2009 04:01

    Entretien avec Tassadit Ould-Hamouda, responsable de l’association Tafsut au Canada “Nous sommes très sensibles à tout ce qui se passe surtout en Kabylie”


    Ils sont à des milliers de lieux de la Kabylie, mais sans pour autant, l’oublier, ni lui tourner le dos. Ils vivent au Canada, mais ils veulent rester c’est la nature, des Kabyles ! L’activisme culturel et politique de la diaspora kabyle, à travers le monde est cette fenêtre qui nous permet de côtoyer le monde, le connaître et surtout de se faire connaître. Notre amie, Tassadit Ould-Hamouda est parmi ces braves militants, qui ne cessent, même étant à l’autre bout de la Terre, de porter les couleurs de  sa culture d’origine. Responsable d’association au Canada, elle nous explique dans cet entretien, les différentes formes de ses activités, la présence de son association dans les différentes cérémonies culturelles… Elle évoque surtout la relation qui lie cette association à la Kabylie. 


    La Dépêche de Kabylie : Vous êtes responsable d’une association culturelle berbère au Canada, pouvez-vous la présenter à nos lecteurs ?

    T. Ould-Hamouda : Je suis responsable de l’association Tafsut, Chants et danses de Kabylie, fondée  en 2001. Tafsut est un organisme sans but lucratif créée pour la sauvegarde et la promotion de notre culture au Canada

     

    Quelles sont vos activités ?

    Essentiellement, elles se résument comme suit : Organisation de spectacles :

    Célébration et commémoration des évènements qui ont marqué ou qui font partie de notre culture afin qu’ils ne sombrent pas dans l’oubli : Yennayer, Tafsut n Imazighen, Anniversaire de l’assassinat de Matoub Lounès, etc…Célébration de la Fête Nationale du Québec (annuellement).

    - Participation à des spectacles et festivals québécois ou canadiens :

    Tafsut étant maintenant un groupe  connu, il s’est classé parmi les grands groupes artistiques du Québec. De ce fait, il a déjà participé à de grands festivals, notamment  "Le Mondial de Drummondville", "Montréal en Llumière", "Gigue en Fête", "Vues d’Afrique", "Journée africaine", "Adeqqi (Art des femmes berbères) au Musée de la civilisation Québec", "Festival de la nation Huronne de Wendake (premières nations)", "Yennayer à l’université de Chicoutimi" "Salon international du tourisme et du voyage de Montréal ", "Fête des enfants de Montréal", etc. Je ne peux malheureusement pas tous les citer…).

    - Participation à des expositions :

    Tafsut a participé à diverses expositions canadiennes et québécoises. La dernière manifestation  remonte au 30 et 31 mai au Musée du Fier Monde de Montréal.

     

    Vous célébrez, pratiquement toutes les dates inhérentes au combat identitaire de la Kabylie, quel accueil est-il réservé à vos activités par les Canadiens ?

    Effectivement, à chacune des activités de Tafsut, les gens viennent en grand nombre et sont heureux de nous voir. Nous recevons des félicitations de tous. Nous remercions vivement notre communauté qui est toujours présente lors de nos participations aux divers spectacles. Les Canadiens sont heureux de découvrir une autre culture et sont très curieux de tout savoir. C’est de cette manière que nous  faisons la promotion de notre culture.

     

    Peut-on savoir quel est le nombre de vos adhérents ?

    Nous n’avons jamais fait ou crée des cartes de membres pour la seule et unique raison que  notre communauté à Montréal est nouvelle, nous ne voulons pas mettre les gens dans l’embarras. Tout le monde est le bienvenu à Tafsut. C’est pour cette raison peut-être que notre groupe a beaucoup de sympathisants. Par ailleurs, Tafsut fonctionne plus comme un groupe culturel.

     

    Vous avez été félicitée à plusieurs reprises ?

    En plus des messages d’encouragements et de félicitations de la Ville de Montréal et de plusieurs organismes culturels québécois, l’Association des At-Yiraten (Canada) m’a honoré par  une reconnaissance qui m’a beaucoup émue (un trophée pour mon militantisme). J’ai eu le Prix d’Excellence 2007 de la Fondation Club Avenir (organisme de chercheurs et d’universitaires algériens). Je viens d’être félicitée et honorée avec un trophée par la prestigieuse association Acaoh d’Ottawa-Hull lors de la célébration de Tsafsut n Imazighen. Je remercie tous ces organismes pour leur soutien et la confiance qu’ils m’accordent ce qui m’encourage à y aller de l’avant.

     

    La communauté kabyle est très importante au Canada, quels sont les liens que vous avez tissés avec d’autres communautés ?

    Effectivement, la communauté Kabyle est très importante surtout à Montréal. Elle grandit de jour en jour avec les nouveaux arrivants.

    Au fil des années, nous avons tissé de très bonnes relations avec des communautés africaines, russes, portugaises, malgaches et québécoises...

    Je suis personnellement impliquée avec l’Association du Patrimoine d’expression du Québec (SPEQ), organisme  de défense et de promotion du patrimoine d’expression au Québec, je rencontre souvent divers groupes de diverses communautés, à force de travailler ensemble, nous avons appris à nous connaître.

     

    Les événements politiques en Algérie en général, et en Kabylie en particulier, peuvent-ils influencer vos activités, si oui de quelle manière ?

    Bien sûr. Nous sommes très sensibles à tout ce qui se passe surtout en Kabylie. Notre cœur est là-bas. Les évènements qui s’y déroulent nous touchent au plus haut point  et à chaque fois que l’occasion nous est donnée, nous en profitons pour  informer l’opinion publique que ce soit lors de l’ouverture de spectacles, ou lors des invitations des médias d’ici ou d’ailleurs.

     

    Avez-vous d’autres spectacles en vue ?

    Nous préparons la Fête des Enfants de Montréal.  Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour inviter notre communauté à venir applaudir nos jeunes sur scène,  le 15 août à 12h00 et le 16 août à 16h00 et à l’atelier de danse, le 15 août à 12h30 au Parc Jean-Drapeau.

     

    Un dernier mot ?     

    Tout d’abord je tiens à vous remercier pour l’intérêt que vous nous accordez. Je remercie Mourad Itim qui a toujours été là, pour Tafsut et qui active de bon cœur. Grand merci à toutes ces filles et à tous ces garçons qui sont la fierté de Tafsut : Imane, Ghilas, Ahmed, Zalas, Amina, Sonia, Lisa A., Lisa, Sarah, Neila, Taouès, Katia, et Djouher. Merci à toutes ces personnes qui nous aident à chaque fois que nous avons besoin d’eux,  Rachid Bandou, Amar Nessah, Nordine, M. Chaker, Fouad Yalaoui, Samir Harfi, Madjid Benbelkacem et tous ceux qui de loin ou de près, contribuent à notre réussite.

    Propos recueillis par Mohamed Mouloudj
    la rubrique "Culture"
     © La Dépêche de Kabylie   






    Tassadit Ould Hamouda récompensée pour son militantisme

    30/04/2009 13:57

    Tassadit Ould Hamouda récompensée pour son militantisme


    Tassadit Ould Hamouda récompensée pour son militantisme: ACAOH 2009.

    Lors de la cérémonie marquant la commémoration de "Tafsut n Imazighen", du samedi 25 avril 2009, l'Association ACAOH a honoré Mme Tassadit Ould-Hamouda, pour son militantisme et son apport pour faire connaître la culture kabyle au Canada. Le Prix lui a été remis par le Président de l'Association M. Ould-Chikh.

    Après la remise de ce prix, Mme Ould Hamouda nous a transmis ce message:


    "Je remercie infiniment et du fond du coeur l’Association d’Ottawa-Hull ainsi que tous ses membres et ses bénévoles pour cette distinction.

    Recevoir une reconnaissance de cette prestigieuse Association est un grand honneur et un privilège. C’est une surprise formidable, je suis tellement émue par ce geste qui a une grande signification pour moi et qui m’encourage à aller de l’avant.

    Des embûches, on n’en rencontrera souvent mais TANT QU’IL Y A DES HOMMES ET DES FEMMES qui reconnaissent le travail de tout un chacun à sa juste valeur, on peut dire que notre culture avancera malgré tout.

    Merci à vous tous, pour tous les efforts que vous faites au sein de l’Acaoh pour que Vive Notre culture."

    Source : http://www.ksari.com/index.php?option=com_content&view=article&id=952:tassadit-ould-hamouda-recompensee-pour-son-militantisme&catid=837:dernieres






    Iboudraren : Recueillement sur la tombe de Mohia.

    11/12/2007 03:14

    Iboudraren : Recueillement sur la tombe de Mohia.


    Trois années se sont déjà écoulées depuis la disparition du dramaturge kabyle Mohia.  Hier, vendredi, et pour que nul n’oublie le parcours et l’œuvre de cet artiste, le comité de village d’Ath Eurbah, dans la daïra de Béni Yenni, a organisé une cérémonie de recueillement sur la tombe de défunt.

    Il s’agit d’un hommage émouvant rendu à Mohia, cet artiste qui laisse dernière lui une œuvre palpitante. Cette commémoration, qui s’est déroulée en présence des membres du comité de village natal du regretté, du maire de la commune d’Iboudraren, a été également rehaussée par la présence du directeur de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, en l’occurrence Ould Ali El Hadi.  Ce dernier a d’ailleurs été invité par le comité d’organisation de cet hommage, à déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de Mohia. Les présents se sont recueillis dans le souvenir au cimetière d’At Eurbah où repose le défunt dans un coin de terre, tout ombragé d’oliviers. Notons aussi que pour cette occasion, un membre de la troupe Imsebriden a pris part à cet hommage, avec  beaucoup d’émotion et a déclamé un poème en l’honneur de Mohia. En outre, il est utile de noter que la troupe Imserbriden vient de remettre au goût du jour la pièce théâtrale Thachbaylith de Mohia.

    Enfin, rappelons qu’il y a trois ans, en décembre 2004 nous a quittés Mohia des suites d’une longue maladie qui l’avait cloué au lit pendant plusieurs mois.

    Par :  A.H.

    Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=49065&ed=MTY4MA==






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