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Tassaft  Ouguemoune
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Tassaft Ouguemoune

VIP-Blog de tassaft
a111@sympatico.ca

  • 215 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/09/2006 02:21
    Modifié : 10/02/2016 04:36

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal (Québec)
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    La Kabylie...

    03/05/2009 05:03

    La Kabylie...


    Taddart (pluriel tuddar), le village kabyle, est généralement placé sur une crête (tawrirt) ou un plateau élevé (agwni), emplacement dont souvent son nom rend compte.

    Les maisons sont étroitement regroupées de façon à ce que l'ensemble vu de l'extérieur forme un bloc unique.

    Cette répartition est sensiblement identique à celle des casbahs.

    En élévation, les maisons paraîtront se chevaucher, chaque pignon dépassant le pignon voisin en montant vers le sommet.

    Pressées les unes à la suite des autres au long des lignes du relief, elles forment de véritables agglomérations descendant rarement en dessous de cinq cents habitants.

    Ce type de village répondait aussi à des préoccupations défensives, avant l'apparition de l'artillerie.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kabylie






    Tassadit Ould Hamouda récompensée pour son militantisme

    30/04/2009 13:57

    Tassadit Ould Hamouda récompensée pour son militantisme


    Tassadit Ould Hamouda récompensée pour son militantisme: ACAOH 2009.

    Lors de la cérémonie marquant la commémoration de "Tafsut n Imazighen", du samedi 25 avril 2009, l'Association ACAOH a honoré Mme Tassadit Ould-Hamouda, pour son militantisme et son apport pour faire connaître la culture kabyle au Canada. Le Prix lui a été remis par le Président de l'Association M. Ould-Chikh.

    Après la remise de ce prix, Mme Ould Hamouda nous a transmis ce message:


    "Je remercie infiniment et du fond du coeur l’Association d’Ottawa-Hull ainsi que tous ses membres et ses bénévoles pour cette distinction.

    Recevoir une reconnaissance de cette prestigieuse Association est un grand honneur et un privilège. C’est une surprise formidable, je suis tellement émue par ce geste qui a une grande signification pour moi et qui m’encourage à aller de l’avant.

    Des embûches, on n’en rencontrera souvent mais TANT QU’IL Y A DES HOMMES ET DES FEMMES qui reconnaissent le travail de tout un chacun à sa juste valeur, on peut dire que notre culture avancera malgré tout.

    Merci à vous tous, pour tous les efforts que vous faites au sein de l’Acaoh pour que Vive Notre culture."

    Source : http://www.ksari.com/index.php?option=com_content&view=article&id=952:tassadit-ould-hamouda-recompensee-pour-son-militantisme&catid=837:dernieres






    Jeunes engagés !

    14/04/2009 00:43

    Jeunes engagés !


    Sondages et enquêtes parlent de  la désaffection des sphères politiques et mutualistes par les jeunes. Auraient-ils perdu toute envie de s’engager ? Auraient-ils oublié le sens des valeurs communes et citoyennes ?
    Pas si sûr… Selon une enquête réalisée en 2007 pour la Fondation de France, les jeunes s’impliquent mais autrement. 50% des 18-25 ans consacrent du temps volontaire ou bénévole à une action solidaire. Et tous veulent être utiles à la société et auprès des autres. Comment agissent-ils ? Zoom sur quatre actions menées par nos cadets.

    People’s potato: resto U solidaire
    On pourrait l’appeler la "soupe populaire des étudiants" ou la cantine solidaire. People’s Potato est surtout le rendez-vous incontournable des étudiants fauchés de l’Université Concordia, à Montréal. Mais, c’est loin d’être une contrainte car la nourriture y est absolument délicieuse ! lire l'article 
     
    Etudes sans frontières : reconstruire le monde
    Révoltés par les conflits politiques en Tchétchénie, une bande de copains crée en mars 2003 l’association "Etudes sans frontières". Son but : permettre à des étudiants de pays en conflit ou post-conflit de réaliser un cursus universitaire dans de bonnes conditions. lire l'article
     
    Imagine Cup : projets sociaux, technique et innovation
    "Imaginez un monde où la technologie nous aide à répondre aux problèmes les plus cruciaux de notre société". Voici le thème de la prochaine édition d’Imagine Cup, championnat du monde des solutions numériques au service d’une grande cause.  lire l'article
     
    Trait d’union : un pont entre écoles
    Dans les zones d’éducation prioritaire, de nombreux lycéens comme Karim, Djibril ou Emilie, n’envisagent pas l'admission dans les grandes écoles.  La méconnaissance de l’enseignement supérieur et l’impression qu’ils n’y ont pas leur place en sont trop souvent les causes. lire l'article

    On les croyait découragés ou simplement passifs face un avenir pour le moins incertain. Force est de constater à travers ces quatre initiatives que l’engagement des 18-25 ans est bien présent. Egalité, respect et solidarité sont les nouvelles valeurs montantes de cette génération. Pour les appliquer, pas de politique ni de grands discours. Ils préfèrent agir concrètement et auprès des autres avec comme seule envie : changer les choses.
     
    Florence Massin - Journaliste Reporters d'Espoirs  - http://www.reportersdespoirs.org
     
    avril 2009
    Source :http://actionssolidaires.fr.msn.com/engagement/jeunesengages/jeunes-engages-default.aspx





    Approche historique de la poésie féminine de la guerre (1954-1962)

    23/12/2008 02:33

    Approche historique de la poésie féminine de la guerre (1954-1962)


     

    Quand l’oralité exalte la modernité...

    La poésie de la Guerre de libération (1954-1962) est l’une des formes d’expression populaire de la littérature orale. Celle-ci est l’expression globale du groupe social, d’une communauté. Elle traduit les préoccupations, les besoins, les rêves et les valeurs d’un peuple. En quelque sorte, elle est son miroir authentique.

    Ceux qui ont exploré ce domaine « sont unanimes pour dire que là est concentré et que là s’épanouit l’âme du peuple» [1]. Ce genre de poésie préserve la mémoire de la communauté, et ce au fil des années et des générations. Les dépositaires de ce patrimoine, héritiers spirituels pour reprendre l’expression de Rabia [2], constituent des bibliothèques vivantes [3] et un trésor inestimable pour les chercheurs (ethnologues, anthropologues linguistes et autres)… Seulement voilà que ces dépositaires qui savent encore la perpétuer, en la vivant et en la faisant vivre, s’éteignent un par un et emportent tout avec eux : depuis le premier enregistrement de ces poèmes de la guerre en 1992, plusieurs de nos informatrices sont mortes, en emportant avec elles d’autres qu’on n’a pas pu sauver.

    Confronté à la modernité, un ensemble de genres de littérature orale est aujourd’hui en voie d’extinction, toutefois laissant apparaître d’autres formes nouvelles, comme l’écrit Chadli : « Il est certain que la littérature orale est en train de changer, d’évoluer. Elle abandonne certaines traditions, certains genres devenus inopérants (...) En revanche, se développent d’autres genres de la littérature orale, plus adaptés à l’évolution du mode de société que le monde connaît aujourd’hui. Par ailleurs, on peut considérer que la radio, la télévision, la publicité et l’ordinateur, le multimédia de demain, sont en train de construire et de véhiculer de nouvelles formes d’oralité qui vont de l’oralité savante (entretiens, débats, causeries programmes de cultures de haut niveau ) à l’oralité populaire (variétés, jeux, shows à grand public, sport théâtre boulevard, humour) »[4]  Les conditions socio-anthropologiques et politiques qui ont permis l’existence de la poésie de la guerre, sa diffusion et sa conservation, se trouvent interrompues à l’indépendance du pays en 1962. Aujourd’hui, seules celles qui ont participé à sa création et à sa diffusion peuvent encore a chanter ou la réciter. C’est pourquoi, la collecte de ces poèmes s’est faite exclusivement auprès des femmes qui les exécutaient pendant la guerre. L’éducation, l’instruction obligatoire des enfants et l’accès des femmes au monde du travail font que « les mères ne sont plus au même titre qu’auparavant transmettrices de savoirs. (...) Ces savoirs féminins se perdent, telle la littérature orale …»[5]. Ainsi, leur fixation est plus qu’indispensable.

    Le passage à l’écrit est donc nécessaire, non seulement pour la sauvegarde, mais surtout pour le développement et la promotion de notre culture : «De toute évidence, la fixation graphique des œuvres a été déterminante dans l’évolution des grandes littératures : russe, française arabe, anglaise, espagnol etc.» [6]

    La femme et la guerre

    Contrairement à l’homme qui est souvent à l’extérieur, la femme s’occupe du foyer et de l’éducation de ses enfants. Le proverbe kabyle «Tameîîut d lsas argaz d ajgu alemmas », (la femme c’est la fondation, l’homme le pilier central), traduit très bien la place qu’occupe la femme dans le foyer et dans la société kabyle (on bâtit un foyer autour d’une femme). Par conséquent, elle est le maillon principal par lequel se fait la transmission de la langue, des traditions et de la littérature orale dans toutes ses composantes.  Pour la première fois, la passion pour l’indépendance et la liberté se traduit par la lutte armée (1954-1962) avec l’implication du peuple tout entier. L’engagement de la femme dans cette guerre est total. Ainsi, « la wilaya III émerge avec une participation féminine très élevée : 35% des militantes pour 17,4% de la population »[7]. La wilaya de Tizi-Ouzou, occupe 73 % de la W III, soit 7119 militantes sur 9815 que compte la W III[8]. Si elle ne manipule pas ou peu les armes, on la retrouve, par contre, impliquée dans d’autres secteurs, assurant la logistique pour les maquisards. Elle est dans les renseignements, dans les liaisons, elle soigne, elle s’occupe du ravitaillement et même des  refuges. Elle participe aussi, avec innocence à la propagande du FLN [9] par sa production de poésie de la guerre. Ainsi, la femme est à la fois l’agent principal de production et de transmission de celle-ci.  Les exécutions, le sang en qui a coulé et les larmes qui sont versées ont inspiré plus d’une. Devant cette tragédie, les femmes ont composé un nombre de poèmes relatant la vie dans le village, les différents accrochages et batailles, avec des détails saisissants. Ainsi,  les maquisards sont honorés et les ralliés sont blâmés :

     

    Axabit

    Win yellan d axabit

    Ncallah leqder-is ye$li

    Cfant ula d lxallat

    Lbatel ixdem idelli

    Ma yemmut ye$ba yisem-is

    Ma yedder leqder ur t-is_i

     

    Le traître

    Celui qui fut un traître

    Par la volonté de Dieu, il serait sans honneur

    Les femmes se rappellent

    Le mal qu’il avait fait

    Mort, son nom serait ignoré

    Vivant, il serait sans honneur

     

    Cette poésie est née dans le contexte de la guerre et pour la guerre. Elle est l’œuvre collective de femmes analphabètes. La question : quelles sont les auteurs de ces poèmes ? Les femmes de cette poésie sont toutes unanimes pour dire (d nekti ak), (c’est nous toutes). Bien qu’elles se reconnaissent dans la production de quelques pièces (ce sont celles qui ont des prédispositions à la poésie plus que d’autres qui les ont composées) et elles affirment volontiers qu’elles ont contribué à leur diffusion, en les chantant dans des occasions. Elles en sont les principales émettrices.  Chaque village à ses poèmes. Leurs cadres d’exécution dépassent rarement son aire géographique. Les pièces sont chantées ou déclamées en solo ou en groupe. L’auditoire est en parfaite communion, et les poèmes sont beaucoup appréciés et admis.

    Nous constatons que l’auditoire de l’époque n’est sensible qu’à une fonction, celle du militantisme. Elle, le plus souvent de manière instantanée, offre un rôle politique de résistance : celui-ci est un moyen d’action que les femmes font innocemment pour mobiliser, galvaniser et apporter un soutien moral aux résistants et aux troupes dans ses luttes contre l’adversaire. Ainsi, « un moudjahid qui entend des youyous, des poèmes de la guerre, se prend pour un char d’assaut capable de foncer bêtement sur l’ennemi ; l’aspirant Aissa Blinde nous a avoué que lorsqu’ il entend des youyous, il perd la tête pour foncer droit sur l’ennemi en tirant debout sur les positions ennemies»[10]. C’est pourquoi, elles sont parfois utilisées à des fins politiques de propagande pour développer la prise de conscience nationale : lors des campagnes de sensibilisations le responsable politique fait appel à ces femmes pour les chanter.

     Ces poèmes apportent aussi un soutien moral aux familles des maquisards, comme le montre ce poème :

     

    Tilawin n yemjuhad

    Tilawin n yemjuhad

    Berkemt icidi lfuda

    Irgazen-nnkent deg wedrar

    Lmitrayuz a tesqaqa

    Rebbi ad kem-isebbar a yemma-s

    Ad am-d-yawi lhuriya

     

    Femmes des maquisards

    O femmes des maquisards !

    Cessez de vous faire belles

    Vos hommes sont aux maquis

    La mitrailleuse à la main

    Dieu réconforte la maman

     Il est parti pour la liberté

    Approche historique

    Aujourd’hui plus que jamais, la fonction historique prédomine. La poésie de la guerre est importante, non seulement par son nombre, mais aussi par ce qu’elle représente en tant que produit historique qui servira l’histoire dans l’écriture des événements. « La poésie orale kabyle de résistance est une poésie historique, parce qu’elle prend son origine, dans une historicité certaine, elle est née d’événements historiques vécus »[11].

    La collecte des poèmes s’est faite exclusivement, auprès des femmes qui les exécutaient pendant la guerre. Aujourd’hui, rares sont les femmes, qui les ont conservés. C’est pour cela qu’on fait appel à celles qui les ont vécus et chantés, car il n’y a pas eu de transmission avec la nouvelle génération, née pendant la guerre ou après l’indépendance. «Ces poèmes conservent un statut privilégié, ils ne sont récités et chantés que lorsqu’il s’agit d’évoquer une situation historique marquante», écrivait Ben Brahim. Ils sont restés figés dans leur temps, loin de toute manipulation. Ils sont restés authentiques, ce qui fait d’eux un élément incontournable pour l’écriture de cette histoire.

    La littérature orale en général et la poésie de la guerre en particulier, deviennent donc l’auxiliaire de l’histoire : « …Non seulement, elle peut constituer un document historique, mais elle peut être aussi, comme une production historique, comme une histoire faite par ses producteurs»[12], écrivait Lacoste Dujardin. Il permet la description de l’évènement tel qu’il est vécu comme le montre le poème suivant :

     

    Laak ikkren di sse_a

    Ay teqwa lmuta

    Kul yiwen isridim yezri-s

    Yiwen yuli tazemmurt

    Yewwet-d gher tmurt

    Di sse_a idda le_mer-is

    Yersa abernus n lubar

    Aqrab yeccur d lakis

    Wwin-t ar Larba a ttqelliben tamurt-is

     

    Comme un éclair

    Comme un éclair, l’accrochage

    Fut meurtri

    Tout le monde fut touché

    Sur un olivier, un rescapé

    Riposta vainement

    Car il rendit l’âme sur-le-champ

    Vêtu, de burnous de poils de chameau

    Dissimulant ainsi l’argent du front

    A Larba[13], on cherchait à l’identifier

    L.R.

    Enseignant de langue amazigh

    Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=64515&ed=MTk5Nw==






    Proverbe citation du jour

    13/10/2008 03:13

    Proverbe citation du jour


    Sani ttheddud ay adar ? s azar
    Ou vas-tu pied ? Vers mes racines
    On recherche les siens.



    Commentaire de GErard_LAMbert_BREtagne (01/01/2009 15:27) :

    Mes salutations en cette fin d'année. Profitez bien de la seconde supplémentaire avant le passage en 2009 ! Et recevez mes MEILLEURS VŒUX ... Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et
gratuit GErard_LAMbert_BREtagne

    http://perso.orange.fr/gelambre
    gelambre@hotmail.fr




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