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Le Collectif des Associations et Indépendants Amaziγs Montréalais, Mass Hareb nous en parle.
26/12/2009 22:27
Entrevue avec Mass Khelifa HAREB, membre du « CAIAM » - Collectif des Associations et Indépendants Amaziγs Montréalais - réalisée le 19 décembre 2009 pour aqvayli.com.
Azul Mass Hareb. Vous êtes membre du « CAIAM », pouvez-vous nous le présenter ?
Azul felaƙ a ğma, azul tout le monde. Effectivement, je suis parmi les initiateurs de ce mouvement. Il est le premier de ce genre au Québec. Les membres sont principalement des militants originaires de l’Algérie et du Maroc. Actuellement, nous nous dirigeons vers une dynamique qui se veut unificatrice et consensuelle, dont la mission est la mise en valeur et la promotion de la culture et de l’identité amaziγes au sein de la société d’accueil québécoise.
- Trois membres actifs du CAIAM
- De gauche à droite : Mourad ITIM, Khelifa HAREB, Mourad MEDJBER.
Cette coalition d’associations ouvre un espace démocratique à toutes les tendances amaziγes du Québec et notamment de Montréal. Un consensus a été atteint aboutissant à la rédaction d’une lettre adressée à la mairesse de l’arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension.
Au fait, expliquez-nous ce qui a motivé ce genre de coalitions qui est rare dans l’histoire des associations amaziγes ?
Les initiateurs de la lettre adressée à la mairesse de Saint-Michel sont : Solidarité Québec-Kabylie ; Inas ; Tafsut ; CAM. En plus de ces quatre associations, il y a des indépendants. Le contenu de cette lettre est publié dans plusieurs sites communautaires dont le votre. Voici le lien s’y référant : http://aqvayli.com/Appel-aux-Imazi%.... Le but de notre action est de manifester le mécontentement de la communauté amaziγe montréalaise vis-à-vis de l’appellation du quartier nord-africain, ici à Montréal, par le nom « Petit Maghreb ». Nous pensons que ce choix nie la dimension Amaziγe. Ni plus, ni moins.
Si vous rejetez ce nom, que proposez-vous comme alternative ?
Question très pertinente. Mon avis, partagé par la majorité de mes camarades, est que le mot « Maghreb » bannit la dimension amaziγe de l’Afrique du Nord. Je me répète un peu mais je tiens à souligner le bannissement qui nous foudroie une fois de plus, une fois de trop. Nous, Amaziγs du Québec, n’avons aucunement l’intention d’imposer des noms tels que « Tamazγa » ou « Berbérie » ; on démarre du principe que le monde évolue en s’améliorant ; par opposition à ces gens qui veulent un recul de 14 siècles, nous ne sommes pas du genre à faire retourner le monde 3000 ans en arrière. C’est exactement dans cette perspective que nous réagissons contre l’appellation « Petit Maghreb » et optons pour une dénomination objective et représentative de notre région nord-africaine par « Petite ADN » (« Petite-Afrique du Nord »).
- Membres CAIAM et conseillers du maire de Montréal M. Gérald Tremblay
- De gauche à droite : Frantz Benjamin, Mourad Itim, Mary Deros, Khelifa Hareb et Sylvain.
Ceci fait référence à un lieu géographique et fait abstraction de toute nuance idéologique, religieuse ou raciale. Cette appellation reflète bien toutes les composantes culturelles nord-africaines. Bref, nous sommes pour un Québec interculturel, une Afrique-du-Nord interculturelle et un monde interculturel. Excusez-moi de cette redondance mais je voulais mettre l’emphase sur la notion d’interculturalité qui est bien visible au Québec à l’instar des minorités visibles dont je fais partie. Ainsi, nous exclurons l’exclusion... Qu’on soit européen, juif, arabe, amazigh ou autre, on est nord-africain. Nous sommes exclus chez nous, en Afrique-du-Nord ; il serait vraiment regrettable que l’histoire se répète au Québec, une province qui est parmi les nations qui chérissent la démocratie et le respect d’autrui.
Que projette votre mouvement ?
Je laisse l’avenir répondre à votre question. Tout ce que je peux en dire est qu’un travail de fond et de proximité est en train de se faire au sein de la communauté et avec les autorités politiques montréalaises.
Durant votre court passage au « CAM », vous avez initié une pétition pour l’introduction de « Tamazight » sur les vols d’ « Air Algérie » et de « Royal Air Maroc ». Où en est-elle ?
La pétition est toujours en ligne sur le site du CAM. Pour le moment, il y a plus de 1400 signataires que nous remercions. La pétition à été adressée au mois de juin dernier aux autorités marocaines et algériennes par courrier recommandé.
Et...
Dans notre langue maternelle, « Taqvaylit», et dans toute les variétés de la matrice « Tamaziγt», on ne peut mettre au pluriel le mot « vérité » car, normalement, il n’ y en a qu’une seule. « Tidet yiwet ». Nous croyons que notre cause est juste et que nos revendications sont légitimes. À titre d’exemple, notre requête auprès de la compagnie « Aigle Azur » a donné fruit par l’introduction de « Tamaziγt/Taqvaylit » sur ses vols. Vous avez mis en ligne la vidéo : http://aqvayli.com/Consignes-en-Kab... Comme dit « Aheddad w awal », « ma nedder ŧagrawla assenezar ». Je suis optimiste, un jour viendra où l’on pourra être servi en « Tamaziγt/Taqvaylit » sur Air Algérie et Royal Air Maroc.
Traditionnellement, un interviewer termine ainsi : votre mot de la fin... On va « plurialiser » ça en rimant : vos mots de la fin Mass Khelifa.
Je vous dirai TANEMIRT, je souhaite longue vie et bonne continuation pour votre site. Aussi, je profite de l’occasion pour lancer un appel à toutes celles et à tous ceux qui veulent rejoindre notre équipe pour leur dire que les portes du mouvement sont ouvertes et que le « CAIAM » leur appartient. Un grand « azul » à toutes les personnes sincères qui se battent pour des causes justes dans le monde. Il faut toujours lutter quelles que soient les entraves que les conjonctures sèment devant nous. Seule la lutte paye. Merci.
Source :http://aqvayli.com/Le-Collectif-des-Associations-et-Independants-Amaziγs-Montrealais-Mass-Hareb-nous-en-parle,00412
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«Awyd Aylaw» résiste au temps...TASSAFT OUGUEMOUN CÉLÈBRE CETTE TRADITION
29/09/2009 03:46
Sur les hauteurs du Djurdjura, Tassaft perpétue ainsi son authentique art de vivre.
«Si Tassafth Id Ghigh Asghar Macci De Dderya Ughanim», avait tranché le magistral Aït Menguellet. Dans la langue de Molière, cela donne, à peu près: «Je suis issu du chêne et non du roseau.» C’est dire que les gens de la montagne n’ont pas pour habitude et encore moins pour principe de courber l’échine. En voici l’illustration parfaite: sous le slogan «Awyd Aylaw» (donnez-moi mon droit), le village de Tassaft, s’apprête à ce rituel, tant attendu par tous avec un engouement particulier pour cette fête ancestrale, qui allie mythe et traditions. Une tradition qui résiste au temps et à la modernité et se perpétue de génération en génération pour la plus grande joie des grands et des petits qui l’attendent avec impatience chaque année. Elle est aujourd’hui, intensément pratiquée, dans ce village et perdure aussi dans quelques villages kabyles. La manifestation ne prendra pas un caractère festif mais se limitera à l’esprit de solidarité et de paix marquant un bon présage pour la nouvelle année qui est la caractéristique essentielle de la célébration de ce rendez-vous. Le moment tant attendu s’annonce, et est visible grâce aux diverses friandises étalées dans les commerces et magasins. A cette occasion, les mères de famille préparent leurs produits exposés dans la cour, devant la porte d’entrée, dans l’attente de ces révoltés en herbe. Très tard dans la nuit, vers deux heures du matin, souvent jusqu’aux premières lueurs de l’aube, les enfants parcourent les ruelles du village. Passant de maison en maison, ils réclament des denrées alimentaires, plus souvent des friandises, des oeufs ou de la monnaie en scandant très fort: Awid aylaw. La tradition veut que, par ce geste d’offrande, des liens se tissent avec les forces invisibles, un contrat d’alliance qui place la nouvelle année sous d’heureux auspices. La solidarité entre les villageois veut qu’à la fin de la quête des enfants, tous les dons collectés sont remis aux plus démunis et ce, dans la discrétion totale. Vivre en harmonie avec soi-même, les autres et notre mère-patrie est une source de bonheur et de plénitude. Les villageois se réunissent, en partageant cette façon de voir le monde et veulent la vivre et la cultiver au quotidien. Le village est un projet collectif, où chacun apporte sa touche, sa propre créativité. Tolérance, ouverture d’esprit et joie de vivre sont des valeurs partagées par tous les habitants de Tassaft. Il ne s’agit pas de «sortir du troupeau» pour en reformer un autre... bien au contraire. «Se rassembler sans se ressembler» est un véritable art de vivre! Awid aylaw est un événement incontournable pour tous les habitants de ce village, et toutes les familles se font un devoir d’être présentes avec leurs enfants même celles qui vivent en dehors du village ou à l’étranger. D’ailleurs, ce rendez-vous annuel est considéré comme une pépinière de militants qui serviront leur patrie et toutes les causes justes. A cet effet, le village de Tassaft Ouguemoun a marqué l’histoire nationale grâce aux sacrifices de ses dignes et valeureux fils. Il est à remarquer que chaque crise que traversa notre pays à été funestement marquée, pour ce village, par la perte de l’un de ses valeureux fils tel, Amar Ould Hamouda, militant de la cause nationale et membre du PPA. Durant la guerre d’Algérie, nommé colonel à la tête de la Wilaya 3 hisorique, Amirouche Aït Hamouda tomba au champ d’honneur, martyr parmi tant d’autres martyrs, en 1959. Quelques décennies plus tard, le terrorisme barbare arracha deux dignes fils à ce village, en l’occurrence Djaffer Ouahioune et Kamel Aït Hamouda. La crise que traversa la Kabylie, connue sous le nom de Printemps noir, emmènera avec elle Azzedine Yousfi. Ainsi, dès leur plus jeune âge, les enfants de Tassaft sont initiés à cette coutume qui nourrit l’esprit de revendication et l’esprit de militantisme, selon le témoignage des habitants de Tassaft Ouguemoune. En effet, l’enseignement et la retransmission de ces valeurs est un facteur décisif dans la définition sereine et honnête de l’identité nationale. Elle est également une source d’unité et de paix pour former une relève face aux conflits qui surgissent inévitablement dans les domaines politique, économique et social. Ainsi, il devient possible de vivre les nouvelles situations sans amoindrir la dignité transcendante de la personne humaine.
Idir AMMOUR
Source : http://www.lexpressiondz.com/article/3/2009-09-28/67973.html
Photo en haut : Ania Ait-Ouahioune
Commentaire de Bgayet (09/10/2009 22:22) :
Elle est magnifique, la petite Anya.
Bgayet K
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Les réalisations par la régulation solidaire : cas de la Kabylie en Algérie - Village de Tifilkout
17/09/2009 18:05
Par sa tendance naturelle à provoquer des changements internes et, par ricochet, externes en vue de retrouver de nouveaux états d'équilibre, l'économique, en tant que champ d’action, a, durant la décennie soixante-dix, provoqué des ruptures d’une telle ampleur et d’une telle irréversibilité que les réalités économiques façonnées par la pratique qui sont venues après ressemblaient de moins en moins au voulu du moule des modèles de la théorie économique standard . En terme de régulation, ce sont les mécanismes de ces modèles qui étaient tombés en désuétude : l’Etat en tant que machine régulatrice est à reconcevoir pour de nouveaux usages, les veines transmettant des redistributions des villes centrales vers les villes "arrière pays" sont coupées, les outils de régulation par l’entreprise (syndicat, augmentation des salaires en fonction de la productivité, etc.) sont inopérants... Face à cet état de faits, les petits et moyens territoires « rurbains » sont passées, dans le cadre de la « glocalisation » , en l'espace de quelques années seulement, de l'état d’espaces passifs en assistanat à l'état de territoires condamnés à être compétitifs en s’auto-construisant et en s’auto-valorisant et ce, par le moyen de leurs ressources et actifs propres valorisés par des acteurs internes animés par un vouloir agir ensemble pour la réalisation d’un idéale-possible d’être. Dans le tiers monde en général et en Algérie en particulier, par le fait que l’essentiel des efforts d’urbanisation et d’aménagement ont été -ils le sont encore plus aujourd’hui- concentrés au niveau des grands villes , laissant les espaces ruraux en déphasage, par fois même en déconnexion, les acteurs ruraux ont fini par voir en les valeurs et normes locales des facteurs salvateurs et, par leurs tentatives de débrouillardise stimulées par leur sentiment d’être abandonnés par les pouvoirs décisionnels, il créent des cadres associatifs d’action que, dans le besoin, ils mobilisent pour réaliser « …une résistance à l’homogénéisation culturelle » qui menace de dissolution leur valeurs et, par la même, les facteurs-mobiles de leur agir collectif, solidaire, pour leur réalisation. Ceci explique le fait que « …le secteur coopératif dans le tiers monde est principalement un phénomène rural » qui, en matière d’efficacité, fait toujours et partout mieux que l’Etat et ses démembrements. C'est ce phénomène de ruptures théoriques sous jacentes à ces faits de régulation qui fait l'objet de cette communication dont l’objectif est d’étudier un microcosme territoriale dynamique, un petit village de la région algérienne de Kabylie, pour montrer que pour celle-ci et, par extension, pour tous les territoires ruraux des « pays en mal de développement », la régulation solidaire peut constituer une alternative face à la défaillance irrémédiable en la matière des mécanismes classiques. Pour ce faire et partant de l’énoncé théorique consistant à soutenir l’idée qu’en économie solidaire, ce modèle de développement typiquement contextuel qui « combine plusieurs ressources et couple plusieurs logiques, économique, sociale, sociétale, etc.» , la tâche de l’analyste n’est pas d’évaluer puis d’orienter un territoire concret à partir d’un fonds théorique abstraitement constitué ou tiré d’une autre contextualité pratique, elle consiste plutôt à comprendre et à théoriser les construits territoriaux concrets en ressortant le fonds substantiel à l’origine de leurs façons territoriales d’exister et de se réaliser par la solidarité agissante et à partir des réalités existentielles ; nous allons, dans un premier temps, décrire les principales réalisations par la régulation solidaire au niveau du contexte étudié et, dans un deuxième temps, tenter de ressortir les mobiles cachés de cette régulation solidaire en réalisation.
LES GRANDES REALISATIONS D’UN PETIT VILLAGE
Le village Tifilkout de la commune Illiltène est situé à près de soixante-quinze kilomètres du chef lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. A priori, rien ne prédispose ce village de haute montagne rocheuse pour un dynamisme : rigueur climatique, infertilité des terres, éloignement du chef lieu de wilaya et appartenance territoriale à une commune qui, en matière de ressources, est, relativement, pauvre . Et pourtant, comme pour confirmer l’idée hugolienne que « les petites choses viennent à bout des grandes », c’est ce petit village qui, en Algérie, nous donne un des grands exemples en matière de réalisation de soi par ce que nous appellerions la régulation solidaire. Les éléments ci-après donnés, constituent une palette choisie des projets réalisés pouvant illustrer le fait, existentiellement significatif, que cette solidarité agissante pour l’autorégulation et, par extension, l’auto-développement, soit « …un processus : c’est-à-dire la construction collective par les acteurs, dans le temps, de projet d’un développement global » :
- Construction d’une bibliothèque propre au village au début des années 1980 par les ressources propre du comité de village. - Canalisation de l’eau de source et son acheminement, durant l’année 1993, de la montagne au village sur une distance de près de cinq kilomètres. Ce projet permet à tous les citoyens du village d’avoir de l’eau sans rupture durant toute l’année ; ce qui est significatif lorsqu’on sait que dans la capitale même du pays, les coupures d’eau sont courantes au cours de l’année. L’achat des tuyaux nécessaires à ce projet a été réalisé grâce aux moyens financiers du village mobilisés par la fixation d’une contribution obligatoire aux citoyens du village qui varie en fonction des capacités financières de chacun. Ici, la contribution des émigrés, cadres et commerçants est relativement plus conséquente. Les travaux de réalisation ont été assumés par les habitants du village sous forme de « mechmel », c’est-à-dire que, durant la période de réalisation projets d’intérêt collectif, tous les citoyens du village qui y sont présents sont tenus obligatoirement de participer aux travaux. Ne sont exemptes que ceux qui présentent une justification valable, comme l’attestation de maladie. - Couverture des ruelles internes du village avec du ciment en 1995. Ce projet a été, lui aussi, réaliser selon la formule précédente : le financement du projet et les travaux de réalisation ont été assumé par les villageois d’une façon solidaire. - On 1998, on a réalisé la construction de cinquante fontaines publiques à l’intérieurs du village et ce, en mobilisant travail et capital d’une façon participative par les habitants de celui-ci. - Réalisation en 2004 de plusieurs pistes agricoles. Les engins et autres matériaux ont été apportés par les autorités locales, et les villageois ont contribué avec leur force de travail. - En 2005, on a réalisé l’achat d’un terrain pour l’aménagement d’un espace d’activités sportives. La valeur a été mobilisée par la fixation d’une contribution obligatoire de 5000 DA pour chaque foyer du village. - Achat, en 2007, de vingt ordinateurs devant servir à donner gratuitement des cours d’informatique aux citoyens du village. - en 2009, on à réalisé l’achat d’un fauteuil dentaire et la construction d’un centre de santé avec l’aide matérielle des autorités locales. - Réalisation annuelle de travaux d’entretien des routes et ruelles du village. - Organisation annuelle d’un festival de théâtre en hommage à un enfant du village, dramaturge de renommée internationale. Outre ce qui vient d’être énuméré, retenant aussi la tradition instaurée de constitution spontanée de groupes de solidarité pour le soutien matériel et humain des porteurs de projet individuel exprimant un besoin d’assistance et aux nécessiteux et ce, à chaque fois que la situation l’exige. L’exemple illustratif sur ce plan nous est donné par ce jeune fraîchement licencié en sciences de gestion qui, ayant choisi de se réaliser professionnellement par un projet agricole, a reçu gratuitement, pour le lancement de son projet, ruches, tracteur, finance et assistance pratique et informationnelle par un groupe solidaire.
LES MOBILES AGISSANT POUR LA REGULATION SOLIDAIRE
Cet éclatant exemple de régulation solidaire nous autorise à passer de l’ordre descriptif à l’ordre interprétatif en mettant en avant la question de savoir qu’est ce qui fait que ce village, en tant que petit territoire, soit toujours en projet de réalisation de soi par soi dans un pays qui, pendant la même période et malgré l’importance de ses ressources, a été marqué des phases d’inertie et d’inefficacité actionnelle qui se sont relayés. Pour tenter de trouver les éléments de réponse prépondérants à ce pourquoi, nous avons réalisé une série d’entretiens avec des acteurs impliqués dans les différents travaux de régulation solidaire suscités, qui nous a permis de ressortir les mobiles cachés suivant :
LE ROLE MOTEUR DES ELEMENTS INITIATEURS
Derrière chaque projet-idée, on retrouve un élément moteur qui commence par mûrir l’idée dans un cercle restreint d’amis, puis la propose au comité de village en l’explicitant et en justifiant sa faisabilité et son utilité et enfin, en tant qu’animateur, fédère les hommes pour sa réalisation. Par exemple le projet de réalisation de la bibliothèque fut l’idée d’un médecin ayant construit le goût de la lecture et la culture de fréquentation de bibliothèques par ses contactes avec les pères blancs qui furent ses instituteurs durant les dernières années de la période coloniale. Cet exemple illustre aussi le principe-dogme de toute structure finalisée du village consistant à accordée une attention religieuse aux avis des personnes instruites, et c’est ainsi « que la culture cultivée cultive la culture anthropologique » en vue de la mettre toujours en phase avec les évolutions externes.
LA PREDISPOSITION DES AUTORITES LOCALES POUR LA CONTRIBUTION
Par l’exemplarité que montre le village en matière d’initiative, les autorités locales se trouvent dans l’obligation de faire de leur mieux pour satisfaire les sollicitations de ce village, ceci d’autant plus que, à la différence des autres contextes sociaux où on attend tout des collectivités locales, les citoyens de ce village ont la particularité de ne recourir que rarement à celles-ci pour la concrétisation de leur projet et quand ils le font, c’est pour demander une contribution et non la prise en charge total du projet. Ceci est à l'origine d'inter-influences fécondes entre le sous-système socioculturel, la structure sociale du village, et le sous-système politique, les autorités locales : les membres de la structure socioculturelle développent une attitude comportementale positive consistant à présenter régulièrement aux autorités locales des revendications portant sur l’intérêt général de la collectivité villageoise ; les autorités locales, de leur part, en voyant les réalisations pratiques du village et la pertinence de leurs projets, répondent aux sollicitations par des solutions appropriées. Ainsi, on voit se réaliser la convergence des acteurs multi-casquettes pour la concrétisation de projets d’intérêt collectif, donnant forme par leur rencontre finalisée à des formes d’activité originales à la fois par le «… principe d’hybridation des logiques d’action et d’hybridation de ressources… »
LE DESIR D’AUTONOMIE, SOURCE DE FIERTE
Sans qu’il y ait un positionnement antagoniste face à l’Etat et ses démembrements, dans ce contexte d’action, les acteurs agissent comme pour signifier à ceux-ci qu’ils ne sont pas indispensables pour la concrétisation des projets collectifs de développement du village. « Le projet de l’économie sociale s’enrichit ainsi d’une volonté d’émancipation et de promotion -individuelle et collective- des personnes » C’est, en somme, un projet de concrétisation par un groupe de personnes d’un vouloir être d’une certaine façon en mobilisant leur propre moyens (financement, travail, savoir-faire, etc.). Au-delà de son utilité fonctionnelle, le projet concrétisé de cette façon donne aux citoyens du village une fierté d’avoir réussi leur autorégulation et auto-développement.
LE CADRE ORGANISATIONNEL MOBILISATEUR
Si, dans ce village, le projet-idée a souvent été l’œuvre d’individualité, le projet concret a toujours été la réalisation des structures organisationnelles, sans lesquelles rien ne serait fait. En effet, les structures socioculturelles du village sont encadrées dans leur agir collectif par deux catégories d’organisations : le comité du village et l’association à caractère socioculturel. Dans la pratique, les champs d’action de ces deux types d’organisation sont définis de sorte qu’ils réalisent aux profits des structures sociales un travail de complémentarité : - le comité de village constituent une forme de prolongement des pouvoirs politiques décentralisés au niveau local, c’est leur interlocuteur social légitime ; comme il est, au niveau du village, le seul cadre reconnu en tant que structure officielle et pérenne ayant la prérogative de réunir, mobiliser, coordonner et légiférer, etc., dans l’intérêt de la collectivité. En somme, le comité du village permet de faire exister la démocratie participative. - l’association à caractère socioculturel, quant-à-elle, présente un cadre de mobilisation des jeunes en vue de canaliser leurs énergies vers des actions positives et de les initier à la prise de décision et au travail en groupe. Ces structures se distinguent par trois caractéristiques, qui sont d’un grand apport à l’efficacité d’ensemble, à savoir : - l’existence d’infrastructures propres dotées d’équipements divers, ce qui permet la réalisation de réunions et de plusieurs types d’apprentissages; - l’implication active des citoyens en émigration, qui fait que ces derniers soient de véritables acteurs de développement du village et de motivation et de ressourcement des villageois.
UN HERITAGE INSTITUTIONNEL ACTUALISE
Les structures organisationnelles du village tiennent et fonctionnent grâce à un socle institutionnel connu et reconnu par l’ensemble des villageois . La dimension institutionnelle, en tant que partie reliant l’ensemble du système sociétal par une multitude de veines invisibles, permet la mobilisation des acteurs pour les projets d’intérêt commun, la création et la (re)configuration de domaines d’activité articulés, la formation d’éléments référentiels positifs et l’affinement de routines. Ces institutions, qui, en partie, font le règlement intérieur du village lui permettant de statuer sur les différents cas imaginables, font un héritage venant du passé lointain légèrement actualisé . C’est d’ailleurs pour le fait que les institutions appliquées soient historiquement construites au niveau du village que les lois sont incontestables dans leur application : il ne vient à l’esprit de personne de remettre en cause les lois ancestrales qui ont permis la survie de l’âme de la structure sociale, sa culture spécifique.
LA DIVERSITE « ACTEURIALE »
Les projets consistants et prometteurs de développement par l’économie solidaire dans le contexte étudier ont été porté par des acteurs à existence diversifiée et ayant la conscience de leur utile complémentarité pour la construction d’un meilleur être pour eux-mêmes et, par ricochet, pour leur territoire. Cette diversité « acteuriale » est fondamentale dans la mesure où chaque forme d’être spécifique impliquée apporte au projet global sa matière nourrissante. La conscience de la complémentarité, quant à elle, est utile pour le fait que, le concret n’étant jamais parfait, un projet collectif en réalisation dans un territoire, tout autant que les projets individuels, s’affine par le croisement d’une multitude d’expériences, chacune permet à d’autre de savoir ses insuffisances en se relativisant et, par la même, de se corriger. Ici les spécialisations sont toujours respectées, en ce sens que la tâche d’animateur du groupe de réalisation d’un projet donné s’attribue à base du principe de correspondance de la spécialité de l’acteur avec la nature du projet à réaliser.
LES RELATIONS INFORMELLES
Les structures sociales du village renferment des réseaux de relations interpersonnelles inprogrammables et difficilement formalisables. Ces réseaux servent aux personnes membres de leviers d’initiative ; en retour, les personnes membres entretiennent leurs réseaux par le moyen d’un certain nombre de valeurs, comme la prédisposition à rendre la pareille, l’ouverture d’esprit et le respect des engagements.
CONCLUSION
Dans le cadre d’un environnement aussi mouvant qu’imprévisible, contrainte aggravée par l’affaiblissement et le raccourcissement de la main visible des pouvoirs publics, les acteurs, étant toujours confrontés à de permanents imprévus de sens insaisissable, ont tendance à préférer d’adhérer aux projet portés par des structures ayant adopté des normes et procédures de coordination historiquement construites au niveau local , qui servent à maîtriser solidairement les aléas, à former une communauté de destin agissante pour la construction solidaire de son idéale-possible, aux réponses individuelles qui provoquent lentement mais inévitablement la perte de la cohésion de la structure d’action solidaire. Cette nouvelle logique d’action est mue par la solidarité agissante pour le développement d’un territoire qui est à percevoir et à concevoir comme étant une totalité dynamique et harmonieuse contenant en son fond un souffle animateur qui lui est venu de son passé lointain , en ce sens que l’acteur territorial en tant qu’être agissant dans un espace de valeur donné, évolue dans une atmosphère faite de normes et valeurs construites et adoptées tacitement au niveau local, qui le façonne et que lui-même tâche de préserver (en l’état ou modifiées). C’est pour cela que, lorsqu’il se trouve dans la situation qui l’oblige d’agir en rupture totale avec son atmosphère locale, l’acteur opte pour la non-adhésion. Ce territoire, il est évident, et plus qu’un simple cadre de résidence ou d’activité, c’est un contexte d’existence, c’est à dire d’enracinement, d’attachement, de partage de valeurs et de normes, de construction et d’échange de valeurs et sens, d’héritage de lègues historiques, etc., et la régulation solidaire qui s’y réalise est une construction par une conscience collective et un vouloir agir solidairement, et, comme telle, elle ne se réalise qu’en combinant des existants : on se choisit un avenir possible à partir de ses aptitudes, à s’organiser, à produire des sens et valeurs et à s’insérer dans des réseaux relationnels et d’échange basés sur la confiance, le soutien mutuel et l’engagement solidaire.
En définitif, du point de vue de l’économie solidaire, c’est par ces hommes qu’un territoire se développe et s’autorégule, et, réciproquement, les acteurs d’un territoire vivent pleinement le développement par et dans leur territoire développé.
ELEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES
DAHMANI M. (1985), « L’occidentalisation des Pays du Tiers-monde : mythes et réalités », les Cahiers du CREAD, Revue du Centre de Recherche en Economie Appliquée, Alger, Editions EPA, pp. 133-152.
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DEVELTERE P. (1998) « Economie sociale et développement », Paris, © De Boeck & Larcier s.a., p. 126.
DRAPERI J-F, LONDI L, RICHEZ-BATTESTI N, NIAKI M et CEZANNE-BERT P. (2003), «Valoriser les pratiques, faciliter la recherche-action, développer la professionnalisation et l’ingénierie », in Rapport de synthèse des Assises Régionales de l’Entrepreneuriat Social », Organisées par la CRES de Provence-Alpes-Côte d’Azur, du 19 au 20 novembre 2003, Marseille, Edité et réalisé par : Approche Textes et Image, p. 15.
GADRAY j. (Décembre 2001), « Régime de croissance, régime de productivité : peut-on penser les régulations post-fordistes avec des concepts fordistes ? », Lettre de la régulation, n° 39.
HANOTEAU A et LETOUREUX A. (1998), « La Kabylie est les coutumes kabyles », Paris, IMP.HIRECH, Seconde Edition, Tome deuxième, pp. 7-63.
KHAZNADJI M. (2004), « Essai d’analyse de la contribution du secteur privé à la création de l’emploi dans la Wilaya de Tizi-Ouzou », Mémoire de Magister, UMMTO, ISEG, pp. 162 et SS.
PRADES J. (Décembre 2001), « Etat des lieux de l’économie solidaire en région Midi-Pyrénées, méthodologie, typologie et freins au développement de l’économie solidaire », Rapport d’étude pour le Conseil Régional de Midi-Pyrénées, p. 09.
NEYRET G. (2006), « mise en perspective des recherches », in CHOPART J-N, NEYRET G et RAULT D. (S/D de), Les dynamiques de l’économie sociale et solidaire, Paris, Editions La Découverte, pp. 14 et s.
ZORELI M-A. (2006), « L’historiquement construit au niveau local et dynamiques de développement territorialisé : cas de la Kabylie », Tizi-Ouzou, Editions Le Savoir, p. 56 et s
Document de Présentation de la Commune d’Illiltène, (en utilisation 2009), APC d’Illiltène.
Le règlement intérieur de l’association du comité du comité de village de Tifilkout, (en application en 2009), APC d’Illiltène, wilaya de Tizi-Ouzou.
Source : Yuna Breiz
PAR: ZORELI MOHAMED-AMOKRANE Doctorant en sciences économiques et enseignant-chercheur à l’université A. MIRA de Bejaia, Algérie. IXèmes Rencontres internationales du Réseau Inter-Universitaire de l'Économie Sociale et Solidaire Entreprendre en économie sociale et solidaire : une question politique? Université Jean Monnet, IUT de Roanne, France, Les 18 et 19 juin 2009 Site du colloque : www.iut-roanne.info/rencontres-riuess
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http://www.kabyle.com/node/5386
Commentaire de bougiedegouraya (14/02/2012 18:06) :
puisque driére chque un grand homme une grande femme et puisque ya dans la
vie d'un homme une femme qui l'encourage je résterai toujours la femme
quit'ecourage a allé loin jusqu au bout de la réussite j'attand de toi plus
de réussites merci .
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Entretien avec Tassadit Ould-Hamouda, responsable de l’association Tafsut au Canada “Nous sommes très sensibles à tout ce qui se passe surtout en Kabylie”
13/08/2009 04:01
Ils sont à des milliers de lieux de la Kabylie, mais sans pour autant, l’oublier, ni lui tourner le dos. Ils vivent au Canada, mais ils veulent rester c’est la nature, des Kabyles ! L’activisme culturel et politique de la diaspora kabyle, à travers le monde est cette fenêtre qui nous permet de côtoyer le monde, le connaître et surtout de se faire connaître. Notre amie, Tassadit Ould-Hamouda est parmi ces braves militants, qui ne cessent, même étant à l’autre bout de la Terre, de porter les couleurs de sa culture d’origine. Responsable d’association au Canada, elle nous explique dans cet entretien, les différentes formes de ses activités, la présence de son association dans les différentes cérémonies culturelles… Elle évoque surtout la relation qui lie cette association à la Kabylie.
La Dépêche de Kabylie : Vous êtes responsable d’une association culturelle berbère au Canada, pouvez-vous la présenter à nos lecteurs ?
T. Ould-Hamouda : Je suis responsable de l’association Tafsut, Chants et danses de Kabylie, fondée en 2001. Tafsut est un organisme sans but lucratif créée pour la sauvegarde et la promotion de notre culture au Canada
Quelles sont vos activités ?
Essentiellement, elles se résument comme suit : Organisation de spectacles :
Célébration et commémoration des évènements qui ont marqué ou qui font partie de notre culture afin qu’ils ne sombrent pas dans l’oubli : Yennayer, Tafsut n Imazighen, Anniversaire de l’assassinat de Matoub Lounès, etc…Célébration de la Fête Nationale du Québec (annuellement).
- Participation à des spectacles et festivals québécois ou canadiens :
Tafsut étant maintenant un groupe connu, il s’est classé parmi les grands groupes artistiques du Québec. De ce fait, il a déjà participé à de grands festivals, notamment "Le Mondial de Drummondville", "Montréal en Llumière", "Gigue en Fête", "Vues d’Afrique", "Journée africaine", "Adeqqi (Art des femmes berbères) au Musée de la civilisation Québec", "Festival de la nation Huronne de Wendake (premières nations)", "Yennayer à l’université de Chicoutimi" "Salon international du tourisme et du voyage de Montréal ", "Fête des enfants de Montréal", etc. Je ne peux malheureusement pas tous les citer…).
- Participation à des expositions :
Tafsut a participé à diverses expositions canadiennes et québécoises. La dernière manifestation remonte au 30 et 31 mai au Musée du Fier Monde de Montréal.
Vous célébrez, pratiquement toutes les dates inhérentes au combat identitaire de la Kabylie, quel accueil est-il réservé à vos activités par les Canadiens ?
Effectivement, à chacune des activités de Tafsut, les gens viennent en grand nombre et sont heureux de nous voir. Nous recevons des félicitations de tous. Nous remercions vivement notre communauté qui est toujours présente lors de nos participations aux divers spectacles. Les Canadiens sont heureux de découvrir une autre culture et sont très curieux de tout savoir. C’est de cette manière que nous faisons la promotion de notre culture.
Peut-on savoir quel est le nombre de vos adhérents ?
Nous n’avons jamais fait ou crée des cartes de membres pour la seule et unique raison que notre communauté à Montréal est nouvelle, nous ne voulons pas mettre les gens dans l’embarras. Tout le monde est le bienvenu à Tafsut. C’est pour cette raison peut-être que notre groupe a beaucoup de sympathisants. Par ailleurs, Tafsut fonctionne plus comme un groupe culturel.
Vous avez été félicitée à plusieurs reprises ?
En plus des messages d’encouragements et de félicitations de la Ville de Montréal et de plusieurs organismes culturels québécois, l’Association des At-Yiraten (Canada) m’a honoré par une reconnaissance qui m’a beaucoup émue (un trophée pour mon militantisme). J’ai eu le Prix d’Excellence 2007 de la Fondation Club Avenir (organisme de chercheurs et d’universitaires algériens). Je viens d’être félicitée et honorée avec un trophée par la prestigieuse association Acaoh d’Ottawa-Hull lors de la célébration de Tsafsut n Imazighen. Je remercie tous ces organismes pour leur soutien et la confiance qu’ils m’accordent ce qui m’encourage à y aller de l’avant.
La communauté kabyle est très importante au Canada, quels sont les liens que vous avez tissés avec d’autres communautés ?
Effectivement, la communauté Kabyle est très importante surtout à Montréal. Elle grandit de jour en jour avec les nouveaux arrivants.
Au fil des années, nous avons tissé de très bonnes relations avec des communautés africaines, russes, portugaises, malgaches et québécoises...
Je suis personnellement impliquée avec l’Association du Patrimoine d’expression du Québec (SPEQ), organisme de défense et de promotion du patrimoine d’expression au Québec, je rencontre souvent divers groupes de diverses communautés, à force de travailler ensemble, nous avons appris à nous connaître.
Les événements politiques en Algérie en général, et en Kabylie en particulier, peuvent-ils influencer vos activités, si oui de quelle manière ?
Bien sûr. Nous sommes très sensibles à tout ce qui se passe surtout en Kabylie. Notre cœur est là-bas. Les évènements qui s’y déroulent nous touchent au plus haut point et à chaque fois que l’occasion nous est donnée, nous en profitons pour informer l’opinion publique que ce soit lors de l’ouverture de spectacles, ou lors des invitations des médias d’ici ou d’ailleurs.
Avez-vous d’autres spectacles en vue ?
Nous préparons la Fête des Enfants de Montréal. Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour inviter notre communauté à venir applaudir nos jeunes sur scène, le 15 août à 12h00 et le 16 août à 16h00 et à l’atelier de danse, le 15 août à 12h30 au Parc Jean-Drapeau.
Un dernier mot ?
Tout d’abord je tiens à vous remercier pour l’intérêt que vous nous accordez. Je remercie Mourad Itim qui a toujours été là, pour Tafsut et qui active de bon cœur. Grand merci à toutes ces filles et à tous ces garçons qui sont la fierté de Tafsut : Imane, Ghilas, Ahmed, Zalas, Amina, Sonia, Lisa A., Lisa, Sarah, Neila, Taouès, Katia, et Djouher. Merci à toutes ces personnes qui nous aident à chaque fois que nous avons besoin d’eux, Rachid Bandou, Amar Nessah, Nordine, M. Chaker, Fouad Yalaoui, Samir Harfi, Madjid Benbelkacem et tous ceux qui de loin ou de près, contribuent à notre réussite.
Propos recueillis par Mohamed Mouloudj la rubrique "Culture" © La Dépêche de Kabylie
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