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CSTassaft
07/09/2015 20:26
Photo: aziz ait hamouda
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Sortie, hier, du nouvel album de Hocine Ouahioune
05/06/2015 18:17
“Qui pourra empêcher les oiseaux de chanter ?”
Un album ouvert certes, mais rebelle à toute classification où seule la parole souveraine construit et déconstruit avec l’énergie du désespoir une réalité aux frontières imprécises.
Il est difficile, en l’espace de quelques lignes, de donner un aperçu même global d’un album aux multiples facettes tout comme d’en cerner le style. Avec un aplomb que le poète avait déjà il y a plus de vingt ans, Hocine Ouahioune brasse, ici, une sensibilité et une violence sensées. Ay Awal est une œuvre par laquelle il prend du recul et quitte le commerce des hommes pour se laisser envahir par la poésie. Un album ouvert certes, mais rebelle à toute classification où seule la parole souveraine construit et déconstruit avec l’énergie du désespoir une réalité aux frontières imprécises. Déchirures, conflits millénaires à partir desquels s’élabore l’exorcisme. En fait c’est une plongée en apnée dans nous-mêmes. Pour tamisée qu’elle soit, cette violence d’expression prend à la gorge quand il nous dit :
“Montre-nous la lumière
Celle que vous avez allumée est moribonde
Dans nos ténèbres, nous nous unissons
Et au premier rai de lumière, nous nous
entredéchirons.”
Quand la mémoire perd ses souvenirs dans une réalité peu soucieuse de poésie, la parole du poète reprend le maquis dans le cœur des hommes. Le rêve, l’espoir, le rire, la jeunesse, la raison, la paix sont ici personnifiés. Des personnages qui mettent en exergue la fuite en avant des hommes en nous assénant des arriérés de vérité impitoyables mais baumes incontournables… L’Algérie, Hocine l’aime et l’admire. Il reste à son chevet. Il appartient à cette lignée de poètes solaires enracinés dans les éléments de leur pays. Le pays est irrésistible. Les vers du poète le rendent durable. Mais le pays, haut lieu de bien des drames, est sourd à bien des colères. Ay Awal est tel un iceberg. Dans la partie visible, il parle de sa terre et du pays et dans la partie cachée, de ceux qui les piétinent. Une œuvre qui met à jour et au jour les énergies cachées de la patrie.
“Mère nous sommes tes enfants
De nos racines nous sommes fiers
Si les chaînes sont nos amies
À nos défis elles sont habituées.”
Hocine Ouahioune ne cesse de rendre hommage à un maillon de cette chaîne qui s’acharne à comprendre notre mécanique et à faire découvrir, au-delà des clichés simplificateurs, la complexe réalité d’une société en constante décomposition. Notre microcosme se vide un peu plus chaque jour. Parce que la peur est là sous toutes ses formes. Et ce ne sont pas les plus apparentes qui sont les plus terribles...
Adegwri i nutni est une chanson qui dépeint des paysages de défaites. Le désastre est collectif et individuel. Ce qui perdure, c’est cette sensation de débâcle et de sacrifice absurde.
“Seul le conscient fait pitié Qu’il trouve une solution à nos malheurs
Les meutes le rappellent à l’ordre.”
Mais le poète sait et le dit : l’espoir est le moteur increvable de ce peuple. Il sait, comme Khalil Djibran, qu’“on peut étouffer les tambours, délier les cordes d’une guitare, mais qui pourra empêcher les oiseaux de chanter ?”
Ahmed Ammour
Source: http://www.liberte-algerie.com/culture/qui-pourra-empecher-les-oiseaux-de-chanter-226907
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Berbère Télévision au Canada!
23/01/2015 14:16
''Ne demandez pas ce que Tamazight peut faire pour vous; demandez plutôt ce que vous pouvez faire pour Tamazight''.
1- N cfa iwayen i âddan, win ur n ??effu amezun imut (On doit se souvenir du passé, celui qui ne souvient pas est tel un mort). Le 01 janvier 2000, la Berbère télévision est née en France. Même si elle siège outre mer (pour des raisons que tout le monde connait), cette chaine nouvellement créée a pu briser un certain stéréotype au sujet de Tamazight à l'écran, entretenu savamment dans la tête de générations entières en Algérie particulièrement et en Afrique du nord en général par les pouvoirs illégitimes et oppresseurs. On se souvient de l'unique télévision algérienne (RTA puis ENTV) qui faisait croire que notre langue maternelle ''Tamazight'' doit être accompagnée d'une musique afin d'avoir le droit au passage à l'écran! A cette époque, on a eu seulement cette chance, très réduite, de voir quelques-uns de nos chanteurs ou artistes venir se produire sur le plateau de l'Unique, chanter en tamazight mais devront s'expliquer en arabe devant la présentatrice, car toute formulation en première langue authentique d'Afrique du nord sur la plateau est interdite. On se souvient de la gène, pour certains, et des énormes difficultés, pour la majorité d'entre eux, qu'ils éprouvent à parler dans un arabe académique (la langue officielle de l'État algérien). Ce spectacle s'est répété des années durant notamment à l'occasion des fêtes nationales (01 novembre, le 05 juillet …) que l'on a, par ailleurs, confisquées au peuple algérien, ou d'évènements sportifs majeurs telles les victoires de la JSK (Club kabyle de football). Cette image est ancrée dans nos têtes par un pouvoir dictatorial embourgeoisé qui a machiné l'ensemble des médias lourds, surtout la seule télévision publique en Algérie, comme il continue d'ailleurs à le faire de nos jours encore, pour se maintenir au pouvoir. Il faut également se rappeler le rôle cynique qu'a toujours tenu cette unique chaine de télévision lors des grands évènements historiques qui ont secoués l'Algérie indépendante (Printemps berbère d'avril 80, 05 Octobre 1988, printemps noir 2001 ...). Œuvrant sciemment dans la manipulation et la désinformation, la couverture de l'actualité ou des évènements politiques et culturels, comme tous les cirques électoraux ou encore les référendums sur les constitutions préfabriquées, a été toujours des occasions pour déformer la réalité. La propagande que diffuse le journal télévisé foncièrement manipulateur et mensonger, notamment avec des images truquées, des montages-recyclages d'images (concernant le président impotent et malade) est un bon exemple de la volonté cynique d'influencer les téléspectateurs en truffant la réalité vécue par ces derniers. Les programmes diffusés sont de tendance à privilégier les menteries émotionnelles aux dépens de la vérité rationnelle. Ainsi, les militants amazighs, par exemple, sont taxés de régionalistes, d'athées, d'éléments à la solde des puissances étrangères ... Les suppôts de diable, quoi! Les actions politiques ou culturelles accomplies par ces derniers ou par n'importe quel progressiste sont systématiquement sinon dramatisées et condamnées, du moins ridiculisées.
Fort de son emprise sur l'opinion nationale, et même internationale (l'Algérie est un havre de paix et Bouteflika en est le messie!), l'Unique a fait du mensonge, de la manipulation et de la désinformation une marque de fabrique. On ne s'offusque guère des entorses faites au professionnalisme et à la déontologie pour valoriser tout ce qui officiel. A l'Unique, on s'en fout du bon sens! En somme, la télévision algérienne incite à la crétinisation et prend les téléspectateurs pour des immatures.
Le lancement de la berbère télévision s'inscrit dans cette perspective d'offrir aux téléspectateurs (trices), notamment amazighs, une autre vision de la réalité vécue dans leurs pays, un autre son de cloche. Se voulant une tribune d'expression libre et objective, la chaine berbère essaye de briser, difficilement, le monopole imposé par les médias étatiques et officiels en Algérie particulièrement et de se faire tant bien que mal une petite place dans le vaste paysage médiatique international. Aujourd'hui avec des programmes aussi diversifiés que variés, présentés de surcroît en langue amazighe, cette chaine tient convenablement son rôle de médias moderne, malgré la rude concurrence des grands médias qui disposent de grands moyens humains et surtout matériels.
2- Yiwen uxxadam taftilt di l?ara, attas ixxadamen d ittij af tmura. (Un travailleur est une lampe dans une cour, beaucoup de travailleurs sont le soleil sur les pays).
Au Québec, la télévision tient une place assez importante dans la vie des citoyens qui y passent plusieurs heures à regarder leurs télé préférée ''Bell Télé Fibe'' qui offre " le meilleur service " ou ''Vidéotron''. Qu'ils soient chez eux, sur les lieux de travail ou ailleurs, ce média est omniprésent dans la vie quotidienne des téléspectateurs (trices) québécois (es). Même ceux qui ne s'y intéressent pas vraiment, se trouvent non épargnés par ce qu'elle diffuse. En effet, même s'ils ne sont pas branchés sur la télévision, il demeure qu'ils baignent dans son environnement.
Aujourd'hui, la télévision qui peut être reliée à internet et en mode sans fil offre une grande variété de choix de genres, de langues, de canaux, mais aussi de multiples services comme les enregistrements programmés, les nouveautés en demande, ainsi que les diverses applications comme la météo, facebook, ...
Mais dans ce monde audiovisuel, le partage de l'espace médiatique est loin d'être équitable entre les différentes communautés culturelles et linguistiques qui coexistent au Canada. Les amazigho-canadiens, pour ne pas les citer, manquent cruellement d'espace de diffusion, comparés aux autres minorités culturelles. En 2012, et afin de combler ce vide, l'idée d'installer un organe de diffusion en berbère a émergé dans la tête des travailleurs amazighs de l'une des plus principales compagnies de télécommunication au Canada. En s'organisant, ils ont pris l'initiative de faire appel aux animateurs de la première chaine amazighe dans le monde : " Berbère Télévision " et, à travers le lancement d'une pétition, à tous les membres de la communauté amazighe de Québec afin qu'ils soutiennent le projet.
Après un travail de longue haleine, fait dans l'ombre par de nombreux militants (tes), travailleurs de télécommunication kabyles-montréalais, associations culturelles amazighes d'Ottawa ainsi que tous les anonymes qui ont contribué de près ou de loin à la réussite du projet, couronné par la direction de BRTV à Paris, la Télévision Berbère est enfin arrivée sur le sol canadien ! Une très bonne nouvelle d'autant qu'elle vient récompenser les grands efforts fournis par les uns et les autres pour faire aboutir ce magnifique projet.
Mais le combat est loin d'être gagner dans la mesure où cette nouvelle chaine à besoin, plus que par le passé, de notre engagement, cela en devenant ses fidèles abonnés (ées) qui prolongeront le rêve et l'aventure berbère télévision. En effet, cette chaine a besoin de notre soutien continu pour exister et il est de notre devoir de faire en sorte à ce qu'elle existe. À l'instar de nos ainés émigrés en France qui malgré leurs conditions de vie précaires ont instauré la cotisation mensuelle pour renflouer les caisses du FLN historique durant la guerre de libération (1954-1962) contre le colonialisme français, nous avons ce devoir de s'acquitter d'un abonnement mensuel de quelques dollars pour que notre chaine de télévision survive.
Les petites idées peuvent déboucher sur des projets grandioses et magnifiques pour peu que l'on se donne les moyens de les concrétiser. En effet, avec de la volonté et de la solidarité, berbère télévision peut avoir aisément son espace de diffusion et surtout le préserver aussi longtemps qu'elle veut à condition de bénéficier de notre soutien. En nous abonnant à cette chaine, nous l'inscrivons dans la durée et permettrons à nos concitoyens artistes et autres, que nous savons très nombreux, d'exprimer leurs talents. Des talents qui donneront plus de prestige à notre culture. Notre apport qui s'élèvera à moyenne de 25 cent par jour (Prix 7.00 $ par mois) est insignifiant par rapport au rayonnement et la promotion de nos culture et langue amazighes. Par ce geste militant et solidaire, on donnera la chance à notre chaine qui essaye de progresser et de porter notre voix dans le monde malgré les multiples obstacles auxquels elle fait face. Il faut rappeler qu'hormis les recettes qu'elle tire des abonnements, Berbère Télévision ne bénéficie d'aucun soutien officiel. Elle n'a derrière elle ni Etat ni collectivité ni lobby. Tout repose donc sur la bonne volonté de ses animateurs et abonnés. Pour cela, notre soutien s'avère déterminant et plus que nécessaire pour assurer longue vie a notre chaine.
Telle une fenêtre sur notre culture, l'installation de berbère télévision au Canada contribuera également à donner plus de visibilité à notre communauté amazighe établie en Amérique du nord. Ainsi l'opportunité sera donnée aux énergies berbèro-canadiennes pour rendre compte de leurs talents et prouesses, mais surtout d'être en relation continuelle avec leur patrie d'origine "Tamazgha".
Pour ressusciter l'esprit de twiza (tradition ancestrale amazighe qui se définit en une organisation participative de la communauté en vue de réaliser des projets de développement local qui traduisent le niveau de solidarité, de coopération et de l'entraide entre les habitants), notre engagement doit être total et notre soutien indéfectible. A nous travailleurs qui formons l'essentiel de notre communauté établie au Canada de relever le défi et de répondre à l'appel en soutenant Berbère Télévision, cela en nous abonnant massivement. Nous sommes persuadé qu'un tel élan de solidarité s'il se manifeste pour notre chaine donnera naissance à de grandes opportunités et plus de sens à notre combat pour la reconnaissance, la promotion et le développement de nos langue et culture millénaires.
L'histoire nous a toujours appris que ceux qui avancent en rangs soudés réussissent dans leurs entreprises, contrairement à ceux qui le font en ordre dispersé. On ne cessera jamais de rappeler tout l'intérêt qu'a notre communauté à être solidaire et à maintenir les langue et culture d'origine. La télévision berbère est justement ce vecteur très essentiel qui permet de perpétuer nos culture et langue même en terre d'immigration. Alors, abonnons nous à la berbère télévision, donnons la chance à nos miens, honorons les sacrifices de nos aînés.
Khelifa Hareb.
Anjou, le 22 Janvier 2015.
Source : http://www.berberes.com/nouvelles/5272-berbere-television-au-canada
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Le 22 janvier Berbère TV arrive sur les écrans canadiens
09/01/2015 18:42
Mesdames, Messieurs,
Il y a quelques temps vous avez apporté votre soutien à Berbère Radio Télévision pour permettre la diffusion de la chaîne Berbère TV sur le territoire canadien et je vous en remercie.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous annoncer que ce projet est passé du rêve à la réalité.Dès le 22 janvier 2015 Berbère TV arrive sur vos écrans. La diffusion de la chaîne sera garantie par l’opérateur Bell. Ainsi, pour pouvoir regarder la chaîne vous devrez, si ce n’est pas déjà le cas, vous abonner à Bell.
C’est une étape très importante pour Berbère Radio Télévision, ainsi que pour notre culture. Notre communauté étant très importante outre-Atlantique, nous ne pouvions rester absents de vos écrans plus longtemps.
Nous vous rappelons que le financement du groupe Berbère Radio Télévision repose principalement sur les abonnements, vous êtes donc la clé de ce succès. Pour nous permettre d’aller toujours plus loin dans le développement du principal média au service de la culture berbère je vous invite à diffuser ce message très largement dans votre entourage.
Cette concrétisation est la manifestation évidente de votre soutien indéfectible, de vos encouragements et de votre disponibilité. À chacun de vous, je tiens à réitérer mes remerciements.

Mohamed SAADI
Président du Groupe Berbère Radio Télévision
Source : Newsletter de Berbère TV - Janvier 2015
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55e anniversaire de la mort du colonel Amirouche... Une statue pour le Lion du Djurdjura.
30/03/2014 16:25
Une statue à l’effigie du colonel Amirouche Aït Hammouda a été inaugurée, hier dans la daïra de Beni Yenni (à 30 km au sud-est de Tizi Ouzou), à l’occasion de la commémoration du 55e anniversaire de sa mort.
La cérémonie a été organisée par les comités des villages Tassaft Ouguemoun et Aït Eurbah, relevant de la commune d’Iboudraren, et l’Organisation des moudjahidine de la wilaya de Tizi Ouzou. L’inauguration de la statue a été marquée par la présence de milliers de citoyens venus de divers horizons de la région, des représentants de la famille révolutionnaire, du wali, des autorités locales, de Nordine Aït Hamouda (fils du colonel Amirouche), des compagnons d’armes du héros, de personnalités politiques, dont le docteur Saïd Sadi, auteur du livre Amirouche, une vie, deux morts, un testament. A l’occasion, une gerbe de fleurs a été déposée au carré des Martyrs, au village Tassaft Ouguemoun, à 2 km du lieu de l’implantation de cette stèle, une œuvre artistique de près de 4 mètres de hauteur réalisée par un artiste italien. Une procession humaine qui s’étendait jusqu’aux hauteurs de ce village a pris part à ce recueillement.
La commémoration a été ponctuée par un rassemblement autour de la statue du Colonel. Une couronne de fleurs au nom de tous les villageois a été déposée à son piédestal. La coordination de Larbâa n’Ath Iraten de l’Union nationale des fils de chouhada, conduite par des dizaines de citoyennes et citoyens munis d’une banderole sur laquelle on pouvait lire «Gloire à nos valeureux martyrs» et de l’emblème national, s’est jointe au rassemblement. Sur cette placette mémorielle, d’anciens maquisards ont témoigné du courage, de la bravoure et de la grandeur du commandant de la Wilaya III historique. «L’esprit rassembleur du colonel Amirouche a fait que la présence des citoyens est massive aujourd’hui», dira un ancien maquisard. «Enfin une statue pour Amirouche ! Cela va permettre aux générations futures de sacraliser sa mémoire», clamera un jeune.
Ce rendez-vous avec l’histoire et la mémoire du Colonel a été ponctué par une exposition du livre de Saïd Sadi, consacré à la vie, au combat, aux conditions de l’assassinat du Colonel, mort au combat au sud de Bou Saâda le 29 mars 1959 et de la séquestration de sa dépouille et de celle du colonel Si El Haouès, au lendemain de l’indépendance. Dans l’après-midi de cette journée commémorative, une exposition relatant le parcours combattant du martyr a été organisée au Musée du moudjahid de Tizi Ouzou. Une conférence, animée par Nordine Aït Hamouda, Saïd Sadi, Aït Ahmed Si Ouali (secrétaire du PC de l’ex-Wilaya III) et de Mahdi Cherif (officier de l’ALN et de l’ANP à la retraite), a été ensuite tenue dans le théâtre de ce musée.
«Seul Amirouche savait rassembler jeunes et anciens, un demi-siècle après la libération du pays. Il sait se conduire avec le peuple, les villageois…», dira dans son témoignage Aït Ahmed Si Ouali. L’intervention de Mahdi Cherif a porté sur les péripéties qui ont marqué la séquestration et l’exhumation des dépouilles des deux colonels, sous le régime de Boumediène. Prenant la parole, Saïd Sadi a axé son intervention sur le thème «Combat d’Amirouche, racines et résonances». «Nous cherchons la vérité, celle qui bâtit les pays. Aucun pays ne s’est construit sur la base du mensonge. Il ne faut absolument rien cacher sur l’histoire…». «Plus on accable cet homme, plus il y a la mémoire populaire qui est là pour le protéger», a-t-il dit devant l’assistance qui l’applaudissait. Par:Farid Guelil
Source: http://www.elwatan.com/regions/kabylie/tiziouzou/une-statue-pour-le-lion-du-djurdjura-30-03-2014-251203_144.php
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