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Tassaft  Ouguemoune
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Tassaft Ouguemoune

VIP-Blog de tassaft
a111@sympatico.ca

  • 40 articles publiés dans cette catégorie
  • 206 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/09/2006 02:21
    Modifié : 10/02/2016 04:36

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal (Québec)
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    La Kabylie

    18/03/2007 18:40

     La Kabylie







    Kabylie

    18/03/2007 18:38

    Kabylie







    Fait moi voyager en Kabylie

    01/10/2006 09:08

    Fait moi voyager en Kabylie


    Anzar - Ay a frux ifirelles, la Kabylie dont rêvait Dda Slimane

    C’est en lisant la revue Izlan, « Slimane Azem, recueil de chants kabyles » préfacée en Kabyle par Mohand Uyahia et édité par Numidie Music, qui paraissait dans les années 70, qu’Anzar redécouvre « le rêve de Slimane Azem, le rêve de tout exilé ici ou dans le monde entier ».

    Anzar insiste sur le fait que cette chanson est très profonde pour lui. « L’hirondelle que chante Dda Slimane arrive en Kabylie comme l’immigré kabyle, elle fait ses petits et repart.

    Dans cette chanson plus que toute autre encore il y voit l’acuité du chanteur kabyle à décrire son amour de son pays. « Il cite toute la Kabylie, il est passé par tous les villages. Son regard sur la Kabylie n’en omet aucun, il nous place à une certaine hauteur mystique. Aujoud’hui demandez à quiconque « fait moi voyager en Kabylie », malgré sa meilleure volonté cette personne n’y arrivera jamais.

    Sous une lecture et un montage poétique d’Anzar :

    Oiseau migrateur, va... *

    Flickr par stonefaction D.R.

    Ay a frux ifirelles
    A k-cegaagh awi-d tsbut
    Aali di tignaw ghewwes
    Awi-yi-d lexbar n tmurt

    Abrid-ik yedhar’ iban
    Deg-genni iqerb umecwar’
    Ghar Sidi Abd Rrahman
    A lwali i yqublen labhar
    In-as i bab n lber’han
    Aql-agh di lghwerba nent’ar
    Sellem ghef leh’bab akken llan
    Am-massa ncallah ar nemzar’

    Aali di tignaw rehh’el
    S yenna truh’ed’ qbala
    Ar tmurt n leqbayel
    Zuri-ts-id akkw s ljemla
    Idurar akkw d sswah’el
    Laazayeb tuddar lexla
    Sellem ghef wid-enni nh’emmal
    Yal yiwen anda yella

    Zwir si Draa Lmizan
    Hewess kra yellan d lhuma-s
    At-tadid ghef izemran
    Tiniri t-tghuzza wmecras
    At-tefghed s Agwni G-geghran
    Lhara-nnagh rrzu fell-as
    Sellem ghef lehbab akan llan
    Ghass at-tensed din yibbwass

    Kemmel s adrar n Jrejra
    Naaqal aali d asawen
    S yenna truhed qbala merr’a
    At Wasif d Icerridan
    Ath michli d Tizi N Criaa
    Akken I d-mqabalen
    Sellam ghef lehbab merra
    D ssadatt Igawawen

    Dil akinna gher Mayu
    At Yala d Bni Mensur
    Tazmalt At Abbas Aqbu
    Sidi Âic Wad Amizur
    Hader win i t-ttajjad cfu
    Zuri-ten akkw yelha ttfakur
    S-yen gher Bgayet jbu
    Guraya ig-gâussen lebhur

    S-yenna dil-ed s Ibehriyen
    Rrif rrif n lebhar
    Dehm-ed Tamgut Alayen
    Azazga d Bni Ijjar
    Meklaa d Ath Yiraten
    Gher At Yani iqerb umcwar
    Sellem akkw ghef yehbiban
    Tzured’Ccix Muh Ulmexttar

    S-yen zegr-ed s Iwadiyen
    Ghur-ek a-k-aarqen iberdan
    At Aaysi akkw d Ihesnawen
    Akkw d Wakal Aberkan
    Tizi Wezzu d Balwa aalayen
    Wagennun akkw d ljiran
    S-yenna dehm-ed s Iflissan
    Awi-yi-d lexbar yellan.

    source : http://www.kabyle.com/spip.php?article11188

    * Sous une lecture et un montage poétique d’Anzar



    Commentaire de ayen (09/04/2007 12:57) :

    y'a til pas une version chantée de ce magnifique texte de da slimane ?





    Kabylie, Evita

    28/09/2006 04:52

     Kabylie, Evita


    Hmimic At Lmulud : Kabylie, Evita

    Ne me pleure pas kabylie
    Au fond je ne t’ai jamais quittée
    Je devais laisser les choses arriver
    La séparation et ce qui s’en est suivi
    J’ai choisi la liberté
    Essayant des choses nouvelles
    J’ai vu tant de pays
    Et ne suis pas du tout impressionné
    Toutes les promesses qui nous ont été faites

    Ne sont qu’illusions
    Ne me pleure pas Kabylie
    Je t’aime et j’espère
    Que tu m’aimes aussi
    J’ai besoin de ton amour
    Après tout ce que j’ai fait
    Si seulement je pouvais fuir
    Me fuir
    Fuir tout ce qui me ressemblait
    Fuir les années passées loin
    De la protection de tes montagnes
    qui m’ont tout ce temps manquées
    Ne me pleure pas Kabylie
    Au fond je ne t’ai jamais quittée
    Même si je suis ailleurs
    La place que tu occupes en moi
    est et restera la meilleure
    Est-ce que j’ai trop dit
    Je n’ai rien à ajouter
    La réponse a toujours été là
    Tu n’as qu’à me regarder
    Pour comprendre que tout

    Ce que j’ai dit est vrai
    Ne me pleure pas Kabylie
    Au fond je ne t’ai jamais quittée
    J’ai tenu ma promesse
    Ne prends pas tes distances
    Ne me pleure pas Kabylie
    Je t’aime
    Et j’espère que tu m’aimes aussi
    Je t’aime
    Et j’espère que tu n’as jamais
    Cesser de m’aimer
    .


    © Hmimiche Ait Mouloud
    New Castle .Grande Bretagne.
    20 Février 2005
    Inspired by "Evita, Don’t cry for me Argentina"


    Commentaire de tassaft (28/09/2006 05:15) :

    Azul Hmimic, Merci pour cet avant goût sur tes poèmes, tu nous laisses sur notre faim. On compte sur toi pour gaver notre esprit. Bonne continuation A r tufat Arezqi At Wahyun (Montréal)





    Entre la montagne et moi, c'est vraiment la vie.

    24/09/2006 06:34

    Entre la montagne et moi, c'est vraiment la vie.


    Jean PELLEGRI :


    Que représente encore pour toi-aujourd'hui- la montagne ou la grande montagne ?

    Da Lmulud ( Mouloud Mammeri):


    La montagne, la grande, j'aime et, si tu me demandes pourquoi, je te dirai que c'est peut être parce qu'elle est un défi à la médiocrité. Choisir de vivre là, c'est opter pour la difficulté, pas une difficulté passagère, non, celle de tous les jours, depuis celui ou vous ouvrez les yeux sur un monde hostile, aux horizons vite atteints, jusqu'à celui ou vous les fermez pour la dernière fois. Il y a un parti pris d'héroïsme, de folie, ou de poésie doucement vaine à choisir cette vie.

    La montagne ou je suis né est d'une splendide nudité. elle est démunie de tout : une terre chétive, des pâtures mesurées, pas de voies de grands passages pour les denrées, pour les idées.

    Dans la montagne où je suis né il ne pousse que des hommes et les hommes, dès qu'ils sont en âge de se rendre compte, savent que s'ils attendent qu'une nature revêche les nourrisse, ils auront faim ; ils auront faim s'ils ne suppléent pas l'indigence des ressources par la fertilité de l'esprit ; la montagne chez nous accule les hommes à l'invention. Ils en sortent par milliers chaque année, ils vont partout dans le monde chercher un pain dur et vraiment quotidien, pour eux-mêmes et pour ceux (surtout pour celles) qu'ils ont laissés dans la montagne, près du foyer, à veiller sur la misère ancestrale, vestales démunies mais fidèles.

    Quand les forces de leurs bras déclinent, ils quittent les pays opulents, ceux de la terre fertile et de la vie douce, pour revenir sur les crêtes altières dont les images ont taraudé leur cœur et sevré toute leur vie.

    Sur les crêtes, il y a moins d'air (en montagne il faut crier pour se faire entendre), mais il est rêche, il tue les miasmes, il fait rouge le sang. Il n'y a pas de plat pays sur les hauteurs : vous n'avez pas intérêt à faire vos pas distraits ; il faut ou descendre ou monter, monter surtout, parce que c'est sur les crêtes les plus hautes que les hommes édifient leurs demeures. Les étrangers disent que c'est parce que qu'on s'y défend mieux, mais leur défense, les montagnards la confiait plutôt à la justesse de leurs fusils. Non, moi je crois qu'ils habitaient haut parce qu'on y est plus près du ciel. Du haut des cimes, ils dominaient mieux la terre et ses servitudes, car justement pour échapper aux servitudes des basses terres qu'ils ont choisi l'âpre rudesse des hauteurs.

    Personnellement, j'y retourne aussi souvent que je peux, bien moins souvent que je ne veux, parce qu'entre elle et moi, il y a comme la tendre nostalgie des amants anciens. J'y dialogue avec les sources, même celles qui tarissent l'été, les chemins raboteux, même ceux que l'hiver efface, les rivières bleues, même celles qui quelquefois nous emportent, les nuits criblées d'étoiles si proches qu'on croit pouvoir les saisir en étendant le bras (la grande ourse au début de chaque soir est juste au-dessus de ma maison), les venelles, les fontaines, les fantômes, les vieux, les jeunes, les filles brunes ou blondes, les musiques.

    De par le vaste monde, j'ai vu des plaines plantureuses, des arbres qui ployaient sous les fruits, des pacages aux troupeaux innombrables et des villes perdues de mouvements, de plaisirs et de biens, je jauge à leur juste prix ces félicités, mais rien de tout cela, non, rien ne me rend les fragrances, les échos, les larmes et les rires, la joie lavée de la montagne mauve ou j'ai appris le monde et son émerveillement.

    Tu demandes : qu'est ce que la montagne est "encore" pour moi ? Tu n'as pas voulu la mélancolie de cet adverbe, il est venu sous ta plume de lui-même, mais c'est celui là qu'il lui fallait. Parce qu'il évoque comme le regret d'une patrie qui eut dû cesser d'être et c'est vrai : j'avais onze ans quand je l'ai quittée, je ne crois pas que la blessure se soit jamais réellement refermée depuis. Entre la montagne et moi, Jean, c'est vraiment la vie.

    Référence: Ce texte fait partie d'une étude sur les écrits de Mouloud Mammeri et publiée par l'Association Culturelle et Scientifique TALA (Éditions TALA, Alger 1991) sous le titre "Culture Savante, Culture Vécue"

    Source: http://dzlit.free.fr/mammeri.html






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