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Tassaft  Ouguemoune
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Tassaft Ouguemoune

VIP-Blog de tassaft
a111@sympatico.ca

  • 215 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/09/2006 02:21
    Modifié : 10/02/2016 04:36

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal (Québec)
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    Le village de Tassaft Ouguemoune sous la neige... hiver 2014...

    30/12/2014 18:13

    Le village de Tassaft Ouguemoune sous la neige... hiver 2014...


    Source photo : Тαѕѕαƒт συgυємσυη




    Assemblée Générale du Comité de village Tassaft Ouguemoune

    25/12/2014 18:34

    Assemblée Générale  du Comité de village Tassaft Ouguemoune


     

    I N V I T A T I O N.

    Il est porter à la connaissance des citoyens du village de Tassaft Ouguemoune qu'une Assemblée Général ordinaire aura lieu le Vendredi 26 Décembre 2014 à la cantine scolaire de Tassaft a 16h00. De ce fait, nous invitons l'ensemble des citoyens de prendre part à cette réunion qui rentre dans le cadre de la clôture de l'exercice de l'année 2014.

    ORDRE DU JOUR:


    1) Bilan financier et moral.
    2) Clôture de l'exercice année 2014.
    3) Inscriptions des projets pour l'année 2015.
    4) Adoption du programme d'activité de l'année 2015.
    5) Divers.

    A cet effet, la présence de chacun est indispensable pour éventuelle propositions et inscriptions des doléances.

    SOYEZ NOMBREUX
    LA GESTION DES AFFAIRES DU VILLAGE DEMANDE LA CONTRIBUTION DE TOUS ET TOUTES,

     



    Tassaft  OuguemouneCommentaire de tassaft (26/12/2014 18:48) :

    Comité de Village de Tassaft Ouguemoune. I N F O R M A T I O N... Suite au décès de la regrettée Mme OUAHIOUNE Née MESSAOUD Fetta. Nous informons l'ensemble des citoyens du village que l'Assemblée Générale prévue pour Aujourd'hui a été reportée à une date ultérieure qui sera prononcée par voix d'affichage. De ce fait, les membres exécutif du bureau s'excusent pour ce désagrément imprévu. Le Comité.

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    Tassaft  OuguemouneCommentaire de tassaft (26/12/2014 18:50) :

    Ça sera pour demain Inchaleh au même endroit et même heure !

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    L'olivier, arbre de mon village...

    24/12/2014 20:11

    L'olivier, arbre de mon village...


    L’olivier (Olea europaea var. europaea) est un arbre de la famille des oléacées cultivé dans les régions de climat méditerranéen pour son fruit, l'olive, qui donne une huile recherchée.

    Un peu de botanique
    L'olivier domestique fait partie de la famille des oléacées qui comprend les lilas, les troènes et les frênes. Très rameux, au tronc noueux, à l'écorce brune crevassée, il peut atteindre quinze à vingt mètres de hauteur, et vivre très longtemps. Dans la plupart des modes de culture, les oliviers sont maintenus à une hauteur de trois à sept mètres afin de faciliter leur entretien et la récolte des fruits.
    La plupart des oliviers sont auto-fertiles, c'est à dire que leur propre pollen peut féconder leurs propres ovaires.
    Le fruit, l'olive est une drupe, dont la peau est recouverte d'une matière cireuse imperméable à l'eau (la pruine), avec une pulpe charnue riche en matière grasse. D'abord vert, il devient noir à maturité complète.

    L'olivier ne produit naturellement qu'une année sur deux en l'absence de taille, et la production s'installe lentement, progressivement, mais durablement : entre 1 et 7 ans, c'est la période d'installation improductive, dont la durée peut doubler en cas de sécheresse; jusqu'à 35 ans, l'arbre se développe et connaît une augmentation progressive de la production; entre 35 ans et 150 ans, l'olivier atteint sa pleine maturité et sa production optimale. Au-delà de 150 ans, il vieillit et ses rendements deviennent aléatoires. Les anciens disaient qu’il fallait trois générations pour pouvoir profiter d’un olivier. Le grand-père plante, le père taille et c’est le fils qui récolte les fruits. C’est dire combien il faut d’amour et de patience pour produire de l’huile d’olive. Selon un dicton «autant le figuier que l'olivier ne meurent sans héritier». On dit que certains oliviers du mont des Oliviers à Jérusalem sont contemporains du Christ. Il existe au Sud Liban un arbre vieux de 2700 ans l'arbre des Perses et aux dires des grecs, l'olivier le plus vieux du monde, 3000 ans environ, se trouverait sur l’île de la Crête, en Grèce.

    Il existe environ 140 variétés d’oliviers dont une quinzaine est plus particulièrement vouée à la production d’olives de table. Les fleurs apparaissent entre mars et mai selon les régions: c’est le vent qui transporte les pollens et seule une fleur sur vingt sera fécondée et donnera naissance au fruit.

    Arbre méditerranéen par excellence, il exige un climat doux, lumineux, et supporte tout à fait bien la sécheresse. Comme l'olivier ne peut pas résister à une température inférieure à -10°C, cet isotherme délimite sa zone de culture en latitude (en général 25°-45°) et en altitude. C’est un arbre très rustique, qui est indifférent à la nature du sol mais exigeant en lumière. L'olivier peut être multiplié par différentes méthodes: noyaux d'olives, morceaux de souche et rejets ("souquets"), greffes et bouturage herbacé.
    Il y a actuellement plus de deux mille variétés d'olivier recensées dans le monde et chaque pays privilégie certains cultivars.

    Mythes et réalités historiques
    Des études ont montré que l'olivier sauvage existait au Sahara environ 11.000 ans avant notre ère. L’arbre est cultivé depuis le IV° millénaire av JC en Afrique du Nord, Phénicie et Syrie. Il se diffuse ensuite dans d’autres territoires de méditerranée orientale (Palestine, Egypte, Chypre) grâce aux échanges commerciaux des Phéniciens. Les Grecs participent aussi à l’extension de l’aire oléicole avec leurs colonies. Les Romains permettent ensuite une grande extension des oliveraies et un essor des échanges d’huile d’olive. On rencontre fréquemment en Algérie et en Tunisie des traces de plantations antiques et des ruines de pressoirs. A Bir Sgaoun, au sud de Tébessa, une grande tuilerie monumentale, maintenant en ruines, contenait six pressoirs ; des débris de constructions analogues, quoique moins vastes, ont été signalés dans toute la région de Tébessa et de Khenchela.

    Les écrivains arabes racontent qu'au temps de la conquête musulmane une forêt d'oliviers s'étendait sans interruption de Tripoli à Tanger. Les régions où l'olivier prospérait le mieux étaient, en Algérie, les plaines au nord de l'Aurès, le Hodna, les vallées de l'oued Sahel, de l'oued Sebaou et du Chélif.
    Avec la découverte du nouveau monde, les espagnols introduisirent l'olivier dans leurs anciennes colonies des amériques. Et c'est au XIXème siècle, lors de l'apogée de la démographie des campagnes et de la colonisation européenne, que l'olivier connut son extension maximale.

    Mythes, religions et symboles
    Depuis l'Antiquité, l'olivier que la déesse Athéna fit sortir de terre, est le symbole de la capitale grecque et représente la force et la victoire, la sagesse et la fidélité, l'immortalité et l'espérance, la richesse et l'abondance. Selon la mythologie grecque, l'arme la plus puissante d'Hercule était sa massue taillée dans un tronc d'oléacée. Cet arbre passait, aux yeux des Grecs, pour un emblème de fécondité. Il était aussi un emblème de purification ; on enveloppait quelquefois les cadavres avec ses feuilles. L'olivier était surtout un symbole de paix et de victoire. Les vainqueurs des Panathénées et des jeux Olympiques recevaient en récompense des couronnes tressées avec le feuillage de l'arbre sacré de l'Acropole et de celui qu'Héraclès avait rapporté des pays hyperboréens. A Rome les triomphateurs étaient couronnés de laurier, mais les ministri triumphantium qui les accompagnaient portaient des rameaux d’olivier.

    L'olivier est aussi une des plantes les plus citées dans la bible, où la colombe lâchée par Noé après 40 jours de déluge (Genèse 8/11) revint, tenant en son bec un rameau d'olivier, après avoir trouvé une terre émergée. Depuis, la colombe et le rameau d’olivier ont toujours symbolisé la paix et l’espérance. Dans le judaïsme et le christianisme, l'huile d'olive est utilisée pour les onctions sacramentelles et l’olivier symbolise la paix, la réconciliation, la bénédiction et le sacrifice.

    Plus encore, dans le Coran, dans Sourate « Attin », au premier verset, on lit « Wa ttini, wa zaytouni », Allah, dans cette sourate, jure « Par le figuier et par l’olivier », ce qui attribue un caractère sacré à ces deux arbres. Toujours dans le Coran, l'olivier est un arbre béni, symbole de l'homme universel, et l'huile d'olive est source de lumière divine pour guider les hommes (moubârakatin zaytounatin dans le verset 35 de la 24e sourate intitulée "La Lumière" / An-Nour).
    L’olivier est un élément fondamental dans les paysages méditerranéens. On se souviendra de cette définition du paysan kabyle " sec et noueux comme l'olivier ".

    Parmi les auteurs qui ont loué sa ténacité, sa prodigalité, et ses vertus, on peut citer Mouloud Mammeri qui écrit:
    « L'olivier ! Naturellement ce n'est pas original, mais on a les arbres que l'on peut et celui-là a toutes les vertus. D'autres essences ont plus de prestige…. L'arbre de mon climat à moi, c'est l'olivier ; il est fraternel et à notre exacte image. Il ne fuse pas d'un élan vers le ciel comme vos arbres gavés d'eau.
    Il est noueux, rugueux, il est rude, il oppose une écorce fissurée mais dense aux caprices d'un ciel qui passe en quelques jours des gelées d'un hiver furieux aux canicules sans tendresses. A ce prix, il a traversé les siècles. Certains vieux troncs, comme les pierres du chemin, comme les galets de la rivière dont ils ont la dureté, sont aussi immémoriaux et impavides aux épisodes de l'histoire ; ils ont vu naître, vivre, et mourir nos pères et les pères de nos pères. A certains on donne des noms comme à des amis familiers ou à la femme aimée (tous les arbres sont chez nous au féminin) parce qu'ils sont tissés à nos jours, à nos joies, comme à la trame des burnous qui couvrent nos corps.
    Quand l'ennemi veut nous atteindre, c'est à eux tu le sais, qu'il s'en prend d'abord. Parce qu'il pressent qu'en eux une part de nous gît… et saigne sous les coups.

    L'olivier, comme nous, aime les joies profondes, celles qui vont par-delà la surface des faux-semblants et des bonheurs d'apparat. Comme nous, il répugne à la facilité. Contre toute logique, c'est en hiver qu'il porte ses fruits, quand la froidure condamne à mort tous les autres arbres. C'est alors que les hommes s'arment et les femmes se parent pour aller célébrer avec lui les rudes noces de la cueillette. Il pleut, souvent il neige, quelquefois il gèle. Pour aller jusqu'à lui, il faut traverser la rivière et la rivière en hiver se gonfle. Elle emporte les pierres, les arbres et quelquefois les traverseurs. Mais qu'importe ! Cela ne nous a jamais arrêtés ; c'est le prix qu'il faut payer pour être de la fête. Le souvenir émerveillé que je garde de ces noces avec les oliviers de l'autre côté de la rivière - mère ou marâtre selon les heures - ne s'effacera de ma mémoire qu'avec les jours de ma vie. Et puis quoi ? Rappelle-toi : l'olivier c'est l'arbre d'Athéna, déesse de l'intelligence. Athéna, sortie toute armée du cerveau de Jupiter (n'est-ce pas une merveilleuse chose que de pouvoir ainsi à l'agréable et utile, joindre l'intelligence ?), Athéna, déesse aux symboles libyens (l'égide dit Hérode c'est le nom berbère du chevreau et c'est vrai, c'est le même mot qu'on emploie aujourd'hui : Ighid)».

    Sur le drapeau de l’ONU, la couronne de rameaux d’olivier entourant le monde symbolise la paix universelle. L’habit vert des membres immortels de l'Académie française doit son nom aux broderies vertes qui le décorent et qui représentent un motif de branche d’olivier.

    Extraction de l’huile
    L'olive renferme un principe amer (l’oleuropéine) .Elle a une faible teneur en sucres (2,6 à 6%) et une forte teneur en huile (12 à 30%). Mais elle est trop amère pour être consommée telle quelle et doit être transformée. Les plus beaux fruits seront traités pour devenir un condiment (Olive de table), et ils doivent être récoltés à la main avant leur chute de l'arbre. Les autres olives, seront broyées et pressées afin d’extraire l'huile.

    Une olive de table doit être suffisamment grosse (entre 3 et 5g), la plus charnu possible avec un noyau se détachant facilement, contenant une forte teneur en sucre (minimum 4 %), mais une teneur en huile la plus basse possible. Pour les «olives noires au naturel», les olives sont cueillies à maturité, puis lavées à l'eau claire et plongées dans une saumure à 10%-12% de sel marin. Elles sont consommables après six à huit mois. Pour les olives vertes, les fruits sont cueillis lorsqu'ils sont suffisamment gros (d’août à octobre).

    La technique d’extraction de l'huile d'olive est une opération uniquement mécanique. Cela veut dire que le produit final est du pur jus de fruit qui n'a subi aucune transformation chimique. On va d'abord broyer les olives afin d'en faire une pâte, puis pressurer la pâte obtenue, ou la centrifuger pour en extraire le jus, et enfin centrifuger ce jus pour séparer l'huile de l'eau. L'huile est ensuite mise à décanter dans des cuves, ou filtrée pour en éliminer les dernières particules.

    Chaque huile possède un goût spécifique car c'est un produit vivant, influencé par de nombreux facteurs, tels que le climat, le terroir, la variété, la maturité du fruit, le temps d'entreposage, les techniques de fabrication, ou l'assemblage.
    Certains sont particulièrement importants, comme la date de récolte, car les huiles obtenues à partir d'olives vertes précocement récoltées sont puissantes et fruitées, alors qu'issues d' olives mûres, plus tardivement récoltées elles sont plus jaunes et plus douces. Ou encore la température d'extraction, qui doit s'effectuer à froid, car les arômes commencent à changer au-dessus de 27°C. Une huile extraite à froid conserve ses phénols naturels (antioxydants), lui assurant une meilleure conservation. Et enfin la rapidité du travail, car le goût des olives va se modifier rapidement à cause du processus de fermentation qui s'engage après la récolte. Pour obtenir une huile sans trace de fermentation, les olives doivent être pressées dans les vingt-quatre heures suivant leur récolte. Si aucune chaleur et aucun produit chimique n'interviennent dans le processus, les huiles d'olives ainsi obtenues sont étiquetées : Huiles pressées à froid.

    Le pressage à chaud permet d’augmenter le rendement industriel. En effet, le pressage à froid extrait environ 85% de l'huile des fruits. Grâce au pressage à chaud et à l'ajout de solvants provenant du pétrole, le rendement des fruits frôle la perfection. Les huiles d'olive sont classées selon leur acidité.
    • L’huile d’olive vierge extra : huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 0,8 gramme pour 100 grammes. Cette huile possède la plus grande quantité d'anti-oxydants qui aident à réduire le mauvais cholestérol et à augmenter le bon cholestérol.
    • L’huile d’olive vierge : huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 2 grammes pour 100 grammes. Son goût est moins prononcé que la première et elle possède un peu moins d'anti-oxydants. Tant l'huile d'olive extra vierge que l'huile d'olive vierge, sont pressées à froid.
    • L’huile d’olive vierge courante : huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 3,3 grammes pour 100 grammes.
    • L’huile d’olive vierge lampante : L’huile d’olive vierge non propre à la consommation en l’état dénommée huile d’olive vierge lampante est l’huile d’olive vierge dont l’acidité libre exprimée en acide oléique est supérieure à 3,3 grammes pour 100 grammes. Elle est destinée aux industries du raffinage ou à des usages techniques.
    • L’huile d’olive raffinée : est l’huile d’olive obtenue des huiles d’olive vierges par des techniques de raffinage qui n’entraînent pas de modifications de la structure glycéridique initiale. Son acidité libre exprimée en acide oléique est au maximum de 0,3 gramme pour 100 grammes.
    • L’huile d’olive pure : est l’huile constituée par le coupage d’huile d’olive raffinée et d’huiles d’olive vierges propres à la consommation en l’état.

    Le pays de vente au détail peut exiger une dénomination plus précise.
    Les défauts possibles d'une huile d'olives sont le rancissement (oxydation), la moisissure, la fermentation et la présence de lie due à la fermentation des particules de pulpe dans les huiles non filtrées.

    Consommation, conservation, cuisson de l’huile d’olive
    L'huile d'olives peut être consommée aussi bien froide, dans des sauces pour salades, que chauffée, lors de la cuisson de viandes ou de légumes, ou par friture.
    L'huile d'olive rancit moins vite que d'autres huiles végétales alimentaires à cause de son indice d'iode peu élevé. Elle se conserve mieux si elle est entreposée au frais et à l'abri de la lumière. L'huile d'olive se trouble à partir de 5 à 10°C et se solidifie totalement à -6°C. Il est préférable de la consommer dans les deux années suivant sa fabrication.

    Vous pouvez toujours placer l'huile d'olive au réfrigérateur. Elle deviendra alors épaisse et brumeuse, mais reprendra peu à peu son apparence normale à la température de la pièce. Le goût n'est pas affecté par cette apparence. Si vous conservez votre huile d'olive à la température de la pièce, elle demeurera comestible jusqu'à 6 mois. Au réfrigérateur, sa durée de vie est étendue à environ un an.
    L'huile d'olive extra vierge et l'huile d'olive vierge sont les plus savoureuses au goût. Elles conviennent lorsqu'on cherche à mettre ce goût en valeur. Les vinaigrettes dans les salades ou les marinades en sont les meilleurs exemples. Plus l'huile aura une couleur foncée, plus son goût sera prononcé.

    L'huile d'olive légère a été extrêmement filtrée. Sa couleur est plus pâle et son goût plus léger, moins prononcé. Elle tolère mieux la cuisson à haute température. Elle est donc recommandée pour la friture.
    L'huile d'olive ordinaire supporte les chaleurs modérées. Son goût se dissipe très rapidement lors de la

    Bienfaits de l’huile d’olive
    L'apport calorique de l'huile d'olives est de neuf calories par gramme car elle est composée d'environ 99 % de matières grasses (lipides). Le 1% restant est constitué essentiellement par: le squalène, les stérols, les phénols, et les tocophérols.
    La matière grasse de l'huile d'olive est composée de triglycérides. Ceux-ci sont constitués d'acides gras de différentes sortes (principalement mono-insaturés), dont la répartition est caractéristique de l'huile d'olive, et à un niveau de détail plus poussé, des différentes variétés ou du lieu de production.

    L'huile d'olive a des effets cholagogues et laxatifs reconnus.

    Elle a des propriétés bénéfiques pour la santé, notamment sur le plan cardio-vasculaire, grâce à sa teneur en vitamine A (3 à 30 mg/kg de Provitamine A Carotène), vitamine E (150mg/kg) et en acides gras mono-insaturés. Les bienfaits liés aux vitamines sont surtout observés lors de consommation d'huile froide, comme dans les salades, car les vitamines sont détruites au-delà de 40 °C.
    Par rapport aux autres acides gras insaturés, l'huile d'olive est assez stable à la cuisson et garde en ce cas ses effets bénéfiques sur le cholestérol. Elle est la matière grasse de base du régime méditerranéen (ou régime crétois) ayant un effet favorable sur la prévention des affections cardio-vasculaires et sur les capacités anti-oxydantes de l'organisme.

    L'olivier est employé en tant que plante médicinale, en particulier pour ses feuilles qui ont un effet diurétique, hypotenseur et vasodilatateur et entrent dans la composition de spécialités pharmaceutiques. Comme elle est également antidiabétique, son indication en prévention de l'athérosclérose est justifiée. Les jeunes pousses de feuilles printanières sont utilisées en gemmothérapie.
    L'olivier est employé en tant que plante médicinale, en particulier pour ses feuilles qui ont un effet diurétique, hypotenseur et vasodilatateur et entrent dans la composition de spécialités pharmaceutiques. Comme elle est également antidiabétique, son indication en prévention de l'athérosclérose est justifiée.

    L'huile d'olive est utilisée traditionnellement en Méditerranée pour les soins de la peau et la fabrication d'onguents ou de savons. Le savon d'Alep et le savon de Marseille, qui contiennent de l'huile d'olive, sont des exemples d'emploi tant pour la santé que le bien-être.

    Durant des millénaires, l'huile d'olive fut source de lumière dans les lampes à huile méditerranéennes. Jusqu'au XIX e siècle l'huile d'olive lampante était largement utilisée pour assouplir les tissus et graisser les fibres textiles dans les filatures, ainsi que comme l'un des lubrifiants naturels les plus performants pour la mécanique, car elle possède une excellente viscosité.
    Les grignons d'olive, qui sont les résidus solides issus de la fabrication de l'huile peuvent servir à l'alimentation du bétail ou à la production d'huile de grignons, réduisant ainsi la pollution du milieu.

    Industrie oléicole mondiale
    La culture de l'olivier occupait en 2005 dans le monde 7,5 millions d'hectares pour une production de 14,9 millions de tonnes d’olives. Sur la période 2000-2006, la production mondiale moyenne annuelle s'élevait à 2.778.800 tonnes d'huile d'olive et à 1 638 300 tonnes d'olives de table.

    La production mondiale d’huile d’olive ne représente cependant qu'environ 3 % de la production d’huile végétale comestible du monde, et est largement dépassée par celle de l’huile de soja , de l’huile de palme, de l’huile de graine de colza, de tournesol, d'arachide, et de coton. Selon la FAO, les quatre premiers pays producteurs (Espagne, Italie, Grèce et Turquie) assurent 80% de la production mondiale d'olives et les dix premiers, tous situés dans la zone méditerranéenne, 95%.

    - L’Espagne où la culture de l’olivier fut introduite par les phéniciens, il y a environ 3000 ans, possède (en 2005) 309 000 000 oliviers, cultivés sur une superficie de 1.199.090 hectares. Cette culture est surtout concentrée dans la moitié sud de la péninsule (Andalousie, Castille, Estrémadure, catalogne) plaçant l’Espagne au premier rang des exportateurs mondiaux d’huile d’olive et d’olives de table.

    - L’Italie est le second pays oléicole mondial où il aurait été introduit par les grecs. La production se concentre dans les régions méridionales (les Pouilles, la Calabre et la Sicile). En 2005, 237 900 000 oliviers étaient cultivés une superficie de 1.141.270 hectares. L'Italie est le second producteur mondial ainsi que le premier importateur et consommateur mondial !

    - La Grèce, au troisième rang des pays cultive en 2005 une superficie de 797.030 hectares. Près de 80% de la production oléicole nationale provient du Péloponnèse, de Crète et des Iles Ioniennes.

    - La Turquie, qui arrive au 4ème rang, cultive en 2005 une superficie de 649.350 hectares. L’olivier est généralement cultivé dans les zones littorales (région de la mer Egée, région de Marmara, l’Anatolie et la mer Noire).

    - La Syrie, est la source de la diffusion historique de l’olivier à travers la Méditerranée. Les plantations se situent dans les régions occidentales et côtières (Lattaquié, Idlib, Alep, Tartous) et également dans les zones méridionale et centrale (Homs, Hama, Damas, As-Suwayda, Quneitra).

    - La Tunisie est le pays du sud de la Méditerranée le plus important dans le domaine de la production oléicole. Les plantations se situent entre Sousse et le sud du Sahel de Sfax. Dans le Nord, elles sont plus dispersées et plus denses avec une forte présence autour de Beja et du Kef. En 2005, la Tunisie est au second rang mondial pour la superficie cultivée (1 500 000 ha) et au quatrième rang mondial en nombre d’arbres (65 000 000).

    - Au Maroc, l'olivier occupe une superficie de 620.000 ha, soit plus de la moitié des superficies arboricoles marocaines. L’oléiculture est concentrée dans 3 secteurs : les provinces du sud (31% Haouz de Marrakech, Tadla, région côtière entre Safi et Essaouira), dans le Rif (28%, Taounate, Chechaouenne) et au centre (22% entre Fès et Taza).

    - L’Algérie, avec 32 millions d’oliviers sur une superficie de l’ordre de 281.000 ha (auxquels il faudra ajouter 110.000 ha qui devaient entrer en production à partir de 2007) a produit, pour l’année 2006, 35 000 tonnes d’huile et 80.000 tonnes d’olive de table. Le rendement moyen obtenu au cours de ces dix dernières années est de 13,1q/ha toutes espèces confondues (l’olive de table 10,3q/ha et l’olive à huile 13,5 q/ha).

    L’oliveraie algérienne se repartit sur 3 zones oléicoles importantes :
    . La zone de la région ouest, représentant 31 400 hectares repartis entre 5 wilayates qui sont Tlemcen, Aïn Temouchent, Mascara, .Sidi Bel Abbes et Relizane. Cette zone représente 16,40 % du verger oléicole national.
    . La zone de la région centrale du pays, de loin la plus importante, couvre une superficie de 110 200 hectares repartis entre les wilayas de Aïn Defla, Blida , Boumerdes , Tizi Ouzou , Bouira et Bejaia ; elle représente 57,5%. Dans cette région du centre, la Kabylie (Bouira, Bejaia et Tizi-ouzou) détient à elle seule près de 44 % de la superficie oléicole nationale, ce qui fait de l’olivier, la richesse de la Kabylie. En effet si les Oasis sont connues pour leurs dattes, les Hauts Plateaux pour leur blé, la Mitidja pour ses oranoductrice d’huile de bonne qualité.
    . Les variétés Limli, Azaradj et Bouchok, se rencontrent surtout dans la vallée de la Soummam, ces quatre variétés à elles seules représentent les trois quarts de la production oléicole nationale.
    . Une autre variété mais plus de consommation que productrice d’huile est la Sigoise, de la région de Sig, donc de l’ouest du pays, elle produit d’excellentes olives de table.
    . Les variétés introduites, pour la majorité durant l’époque coloniale sont la Cornicabra, la Sévillane la Lucque, La frontoio et la Leccino, sont pour la majorité d’origine italienne ou française et se sont bien adaptées aux conditions climatiques de notre pays.

    En matière d’exportation, l’Algérie exporte de modestes quantités d’olives de table et d’huile d’olives vers le Canada, la France et la Jordanie. Cependant le produit éprouve des difficultés à s’exporter en tant que label. La quasi-totalité de l’huile algérienne, qui est exportée, l’est sous la forme de vrac.

    Reste du monde
    Les Espagnols ont introduit l'olivier dans leurs anciennes colonies des Amériques et certains pays ont une production plus ou moins importante, comme l'Argentine, le Mexique, le Pérou, le Chili et les Etats-Unis (Californie). L'oléiculture commence à se développer aussi en Australie et en Afrique du Sud, qui bénéficient d'un climat de type méditerranéen dans leurs régions maritimes méridionales.

    Conclusion
    Une huile d'olive, c'est du gras à l'état pur mais contrairement aux autres huiles végétales, l'huile d'olive est principalement composée de gras mono-insaturés. Ce type de gras est nécessaire pour la santé et beaucoup moins néfaste que les gras saturés et que les gras poly-insaturés. Une cuillerée de 5 ml d'huile d'olive fournira 40 calories.
    Les vertus nutritives et curatives de l’olivier ne sont pas à démontrer vu que son huile est utilisée en consommation directe, et aussi dans les domaines de la médecine et de la cosmétologie. Aujourd’hui, on parle du régime alimentaire crétois ou méditerranéen qui est un régime alimentaire équilibré à base d’herbes, de légumes, d’ail et d’huile d’olive.

    Source : http://tassaft.hautetfort.com/archive/2014/10/20/l-olivier-arbre-de-mon-village-5471960.html

     

     






    Tassaft Ouguemoune...entre hier et aujourd'hui...

    26/11/2014 22:58

    Tassaft Ouguemoune...entre hier et aujourd'hui...


    Aussi loin que remonte ma mémoire, elle me ramène toujours au sommet d’une colline, un lieu cher à mon cœur, là où je suis né. Ce lieu, dont l’histoire remonte aux temps anciens, est un petit village kabyle, perché sur une crête, à un jet de pierre de la « Main du Juif » (thalettat), à mi-distance des Ath Ouacif, Ath Boudrar et Ath Yanni.

    Du cimetière familial de Sidi Ali Bounab, une vue à 360 degrés permet d’admirer :
    – au nord le regard embrasse Ath Ervah, Ath Yanni et au second plan les contreforts des Ath Yirathen.
    – à l’ouest, se trouvent les groupes de villages des Ath Ouacif, Ath Bouakkach, Ath Sedqa, Ath Chebla et Thahachat et à l’horizon Azaghar (la plaine) mène à la zaouïa de Sidi Ali ou Moussa et plus loin aux Ouadhias et Boghni.
    – au sud les Ath Boudrar sont adossés au djurdjura
    – à l’est, une fois franchi l’assif El Djemâa se trouvent les Ath Menguelleth, I Attafen, Aqbil. Sur une crête intermédiaire Ighil Bwammas fait la liaison avec les Ath Boudhrar dominés par le Djurdjura.

    Son nom « Thassafth Ou Guemmoun » (le chêne du mamelon) est dû à l’arbre multi centenaire, accolé à un micocoulier (Iviqqes) censé symboliser le Saint patron du lieu « Sidi Ali Bounab » qui, aujourd’hui est le cimetière de ma famille. Cette dénomination revêt une importance particulière car il s’agit de l’importation et de l’hommage rendu au saint de la région d’origine du fondateur du village.

    Au plan topographique, le village suit un chemin de crête parfaitement dessiné en forme d’Y reliant les trois cols d’accès.
    A l’Est, « Thizi Nath Ouamara » permet d’accéder au village par la côte des Ath Ammour.
    Au Nord, qui constitue aujourd’hui la partie moderne, urbanisée du village, « Thizi Net Qerravth » (le col d’approche) permet d’accéder au village par la Zaouia Ammaria de Mrabet Mohamed et Thaqavouchth (le dépotoir) n’Ath Dahmane, qui fait le lien avec le noyau du village, Thighilt n’l’djamâa (la colline de la mosquée) où se trouvait le lieu de culte et d’enseignement; aujourd’hui détruit, créé par mon ancêtre, Sidi Salem ou Makhlouf, reconnu comme fondateur du village. Son ermitage « Thakhamth n’Sidi Salem » été affecté par le conseil de famille à feu mon cousin Salem et la maison ancestrale dont il ne reste aujourd’hui que l’entrée et la chambre de mon grand-oncle Kaci Oulhadj, frère de mon grand-père paternel. Il est indiscutable qu’il s’agit là de la plus ancienne maison de Tassaft.
    Au Sud, par le pied de l’Y, Thizi Bouchfoun permet d’accéder au village par un raidillon menant à l’Aqerrou ou Guerfiw (tête du corbeau) et ensuite à Sidi Ali Bounab et Adhroum Nath Hammoudha.

    Selon les témoignages recueillis auprès de mon grand-père Ibrahim, de ses frères Kaci Oulhadj et Mouh ath el Hadh dit Aazzoug, de ma mère el Hadja Yamina n’Ouali et de mon oncle maternel Hadj Abdelkader n’Ouali, Sidi Salem ou Makhlouf, prédicateur itinérant, s’est établi sur ce site, inhabité, inoccupé et a fondé ce qui est devenu Tassaft.

    Après la construction, au point culminant du nouveau centre de vie, de sa maison, de la mosquée, de la salle de cours (tha mâamarth) et de son oratoire, il semble, et grâces soient rendues à mon parent Salem Ouahioune qui m’a permis, à la lecture de son blog sur Internet et le parcours de sa famille, de mettre en place les dernières pièces du puzzle, que Sidi Salem, ou un de ses descendants, soit reparti vers le massif de Sidi Ali Bounab en vue de ramener une population pour le nouveau centre de vie.

    Il est probable que le choix des Ouahioune n’était pas fortuit et que des relations d’alliances familiales devaient probablement exister avant leur établissement à Tassaft.

    Je n’en veux pour preuve que les liens, antérieurs à 1850 existant entre cette famille et la mienne devenue, à travers les âges et les éponymes Ath Sidi Salem, puis Ath Antar et enfin Ath l’Hadj Aâmer nom actuel de notre branche dont une partie a fondé Agouni Ahmed des Ath Yanni. Les membres portent encore leurs patronymes de Tassaft (Ath el Hadj « Mokdad »), (Ath Youcef « Meghalet » ), (Ath Oumghar « Meddad et Meddane »), (Ath Amer « Metref et Mezani »), tous liés, à ce jour à la branche aînée, les Ath el Hadj de Tassaft.

    Jusqu’à sa mort, mon grand-père paternel Ibrahim, en sa qualité de descendant direct, organisait avec l’aide de Mohand Ouali nath Youcef (Meghalet) la zerda de Sidi Salem qui se tenait chaque année, en bordure de l’assif el Djemâa et regroupait les populations de Tassaft, des Aït Erbah et d’Agouni Ahmed. Un taureau y était sacrifié sur l’aire à battre censée représenter un des sanctuaires du saint.

    La dispersion de la famille date du second tiers du XIXe siècle, période au cours de laquelle, en raison d’un conflit de voisinage avec certains membres d’Adhroum nath Hammoudha les Ath el Hadj Aâmer furent contraints à l’exil. Mon arrière grand-père, Saïd Oulhadj et ses enfants allèrent vers les Ath Ouacif (village de Bou Abderrahmane) où mon grand-père Ibrahim a grandi) et le reste vers les Ath Yanni où ils fondèrent le hameau d’Agouni Ahmed, à quelques centaines de mètres de Taourirt Mimoun.

    La légende veut que le départ des Ath el Hadj eut pour conséquence une période de malheurs qui se serait abattue sur les Ath Hammoudha en raison de la malédiction lancée à leur encontre. Faisant amende honorable, des émissaires conduits par Ouali n’Mohand ou Ramdhane (mon grand-père maternel) ont été envoyés vers Bou Abderrahmane, en vue de solliciter leur pardon et les prier de réintégrer le village.

    Après l’acceptation de Saïd Oulhadj et le pardon accordé, un villageois de Bou Abderrahmane, aurait houspillé le patriarche (mon arrière grand-père), trouvant qu’il ne libérait pas assez vite les lieux. Prenant à témoin l’assistance, il aurait dit que plus jamais cette demeure ne serait habitée et qu’il y pousserait du chiendent (ad yemmghi dhegs waffar). A ce jour, la maison existe toujours à l’état de ruine et nul n’y habite.

    La délégation des Ath Hammoudha, accompagnée de Saïd Oulhadj s’est ensuite déplacée vers Agouni Ahmed en vue de ramener le reste de la famille vers Tassaft. Il leur a été répondu que le pardon leur était accordé, mais qu’ils préféraient rester chez les Ath Yanni qui les avaient accueillis avec respect et que le lien de confiance qui les liait aux Ath Hammoudha avait été rompu par ceux-là même qui avaient oublié la dette de leurs ancêtres vis-à-vis de l’Hadj Aamer qui les avait accueillis et mis sous sa protection durant leur fuite devant les soldats du roi de Koukou Amer oul Qadhi (Amer BelQadi mort en 1618).

    Concernant Adhroum nath Hammoudha il est certain que les ancêtres Ahmed et Ali, derniers fuyards pérégrins après installation d’une partie de la famille à Ath Hamsi dans le lit de l’assif El-Djemâa, pour avoir participé à la révolte des tribus parrainée par Sidi Mansour, Sidi Abderrahmane N’ath Smaïl, Sidi Ahmed ou Malek (ancêtre de M. Redha Malek) et Sidi Ahmed Oudris, et qui, n’ayant trouvé refuge nulle part entre Ath Ghobri d’où il sont issus en raison de la peur des villageois de déplaire au despote de Koukou et d’encourir ses représailles, ont fini par être accueillis par l’Hadj Aamer qui les a mis sous la protection de Sidi Salem et les a autorisés à s’établir en mitoyens de sa propre demeure. Il reste de la maison originelle des Ath Hammoudha l’asseqif (ahanou) d’entrée et la petite chambre d’hôte qui le coiffe.

    Au XVIe siècle, Sidi Ahmed ou el Qadhi, alors gouverneur de la province de Annaba du royaume Hafside, reviendra chez lui pour unir les Kabyles contre les Espagnols. Originaire de Aourir, village des Aït Ghobri, son retour sera accueilli de manière triomphale attirant aussi la sympathie des tribus voisines. Sidi Ahmed ou el Qadhi élira domicile sur le piton de Koukou, fortement soutenu par les Aït Khellili, Aït Bou Chaïeb, Aït Itsoura, Aït Yahia, Aït Idjer et bien sur les Aït Ghobri. Cela marque la naissance du royaume (taguelda) des Seigneurs de Koukou. Profitant de l’attaque par la mer des frères Barberousse, Aroudj et Kheireddin, il libérera Béjaïa de l’occupant Espagnol. Puis il infligera une lourde défaite au cheikh des Aït Abbas, prince de la Guelâa, en guise de châtiment pour avoir aidé les Espagnols contre les Kabyles. Enfin, trahi par les turcs, il chassera Kheireddin d’Alger où il régnera de 1520 à 1527. Son règne s’achèvera un soir où il sera assassiné par un mercenaire à la solde de Kheireddin. A la mort de leur chef, les Kabyles en déroute quitteront Alger pour se réfugier chez eux. Sidi el Haoussin ou el Qadhi, le frère de Sidi Ahmed ou el Qadhi, sera reconnu Roi de Koukou en 1529 et reprendra le commandement de l’armée Kabyle pour organiser la défense contre les Turcs.
    Au fil des années le règne des Seigneurs de Koukou prendra une tournure despotique où les hommes des six tribus précédemment citées seront obligés de servir dans l’armée des Seigneurs de Koukou soumettant les tribus plus au Nord à différents impôts, racket et autres injustices. Certains historiens rapportent même que le cheptel des Seigneurs de Koukou allaient brouter de l’autre côté du Oued Sebaou, sur le territoire des Aït Fraoussen et des Aït Iraten, sans que cette importante confédération ne proteste de peur de déclencher une guerre.
    Les Kabyles ne supportant plus l’exercice tyrannique du pouvoir par les Bel Qadhi, cherchaient depuis plusieurs années l’occasion d’en finir avec cette période de Régime de type féodal des Seigneurs de Koukou. Au XVIIe siècle, quatre saints, se rencontrent en ermitage à Tizi-Berth. A la suite de leur pèlerinage les quatre Marabouts décident de venir en aide aux tribus opprimées. C’est ainsi que Sidi Mansour rejoindra les Aït Djennad, Sidi Ahmed Ou Malek s’installera chez les Aït Ghobri et les Aït Idjer, Sidi Abd Errahman chez les Aït Itsoura et les Illoulen et enfin Sidi Ahmed Ou Dris ne cessera de voyager entre la région d'Azazga et celle des Illoulen. C’est Sidi Mansour qui sera le personnage moteur du soulèvement des Kabyles. Faisant prendre conscience de leur force et de leur nombre aux Aït Djennad, il constituera une formidable unité. Rapidement, les confédérations voisines des Aït Ouguenoun et des Iflissen Lebhar s’uniront avec les Aït Djennad pour former une puissante "confédération élargie" qui combattra sans relâche les Seigneurs de Koukou, alors dirigés par Amar ou el Qadhi. En 1618, Amar ou el Qadhi meurt mais il faudra attendre la fin du XVIIe siècle pour signer la fin du royaume des Seigneurs de Koukou avec notamment une liberté totale et retrouvée chez les Aït Djennad, Aït Ghobri et Aït Idjer. (Source Internet)
    Entre-temps, la population du village s’est étoffée avec l’arrivée, fruit des diverses alliances et des mouvements de population, de plusieurs familles dont je cite par mémoire les noms d’état-civil qui, souvent, correspondent aux noms vernaculaires :

    Aït Hamouda
    Ould Hamouda
    Aït Mohand (Ath M'and ou Yahia)
    Aït Mouloud (Ath el Mouloud et Ath Mejber)
    Aït Ouahioune (Ath Dahmane)
    Aït Slimane (Ath Slimane)
    Ammour (Ath Aammor)
    Bacha (Ath Bacha)
    Benamer (Ath Qasi Ouamar)
    Bouabdellah (Ath Bouabdellah)
    Gahlouz (Ath Ouamara)
    Messaoudi (Ath Echikh)
    Ouahioune (Ath Ouahioune, Ath Ouarab,Ath Ahmed Ameziane, Ath M'hammedh, Ath Mohdhaarab)
    Ouarès (Ath Ouaras)
    Yousfi (Ath Youcef)
    Zeggane (Ath Ouzeggane)

    A travers les années, particulièrement dès la fin du XIXe siècle le village a donné naissance à de nombreux intellectuels, et ce en raison de l’existence de l’école indigène qui date de 1881. C’est ainsi que, de Tassaft, est issu l’un plus anciens avocats algériens Me Arab Ouahioune, cousin germain de mon grand-père Ibrahim n’Ath El Hadj, bâtonnier de l’ordre durant les années cinquante et premier Président de la Cour de Constantine.

    Avec lui, son frère Mohand-Améziane, est un enseignant, produit de l’École Normale de Bouzaréah. Je lui dois le peu que je sais et mon amour immodéré de la lecture et de l’écriture.

    La génération qui a suivi, celle des années 20, a vu l’émergence des premiers enseignants dont Amer Ouahioune, fils du précédent, décédé il y a peu et dont j’ai eu la chance d’avoir été l’élève. Il faut y ajouter feu Ouali Aït Hamouda, décédé au cours de l’été 2010, à la carrière exemplaire et dont le souvenir demeure vivace à Aït Ali ou Harzoun, Ighil Bwammas et surtout Ech-Cheliff et son beau-frère Chabane Ouahioune fils de Mohand-Améziane, avocat, enseignant, écrivain à succès et billettiste estimé. Je n’oublierai pas non plus Mohand Aït Hamouda, instituteur tombé au front en 1945 en Alsace dans une guerre qui n’était pas la sienne. Il repose au cimetière militaire de Cernay, tombe N°196.

    Je mentionne, pour mémoire, le grand penseur Mohammed Arkoun de Taourirt Mimoun des Ath Yanni, disparu en 2011, dont la grand’mère Zoubida Aït Hamouda était la sœur de mon grand’père Ibrahim.

    Au-delà de ces intellectuels, deux personnages ont brillé d’un éclat particulier par leurs actions et leurs parcours qui font qu’ils sont ancrés dans la mémoire collective de la nation.

    Ammar Ould Hamouda, contemporain de la génération des années 20, lycéen engagé dans le combat politique dans les rangs du PPA-MTLD, dont il fut membre du Comité Central, militant de la cause amazighe, premier responsable de l’O.S en Kabylie au moment où, au plan national, elle était dirigée par Hocine Aït Ahmed. Destiné à jouer un rôle de premier plan, il finit assassiné en 1955, sur ordre de Belkacem Krim après un simulacre de procès conduit par Amar Aït Chikh. Grâce à l’action des Associations Culturelles issues du mouvement amazigh il a été réhabilité au milieu des années 80. La maison de la culture de Tassaft lui a été dédiée et porte son nom.

    Amirouche Aït Hamouda dont la place, dans l’Histoire de la Nation est certainement celle du héros absolu, combattant et meneur d’hommes. Ses compagnons de combat en parlent avec une admiration sans borne, louant son courage physique, sa perspicacité politique et une vision désenchantée de l’indépendance nationale. Bien des ouvrages lui ont été consacrés dont aucun n’est exempt de critique tant le symbole qu’il représente et les mythes qui lui sont associés ont été instrumentalisés par les uns et les autres à des fins plus que discutables.

    A titre personnel, ayant eu le privilège de côtoyer, à Relizane, nombre de ses compagnons de la période PPA-MTLD puis OS, mais aussi, en Alger, ses adjoints les plus prestigieux, membres de son état-major, les Commandants Ali Azzi, Feddal Ahmed dit H’mimi, Lamara Hamel, Ahcène Mahiouz, Mohand Ouali Slimani dit Chéri-Bibi, dont j’ai été le collègue et l’ami dans le cadre du Département de Contrôle du Parti du FLN, je ne désespère pas de rédiger une biographie dépourvue de tout parti-pris.

     
     

    Par larbi48rz

    Source : http://hardeur48.over-blog.fr/article-tassaft-ouguemoun-85636366.html



    sauvage15Commentaire de renaud (24/02/2015 07:00) :

    Bonjour: MONTRÉAL ne se situe pas au Québec mais au CANADA dont il n'est qu'une province; les "québécois" veulent faire croire aux gogos qui les écoutent que ce petit bout de terre Canadienne est un pays et que l'on y parle le Français (?) On y parle une sorte de patois, on y déteste les Français de France, je sais tout cela puisque j'ai l'honneur d'être CANADIEN AMITIÉS J-C

    http://renaud.vip-blog.com/




    Le futur stade de Tassaft...

    23/10/2014 15:20

    Le futur stade de Tassaft...


    C'est le terrain choisis pour la réalisation du nouveau stade pour notre village Tassaft Ouguemoune. A savoir qu'il sera doté d'une pelouse de 4ème génération ainsi quelques équipements y réfèrent. À signalé que l'accès vers le stade se fait via un itinéraire d'une nouvelle piste adéquatement tracée qui sera au bénéfique des propriétaires des champs qui se trouvent a ce niveau. 
    Bon courage pour notre comité qui veille au suivi de ce projet important ainsi qu'à d'autres inscrits à l'avenir.Merci à L'Hucine Ath Warrès.






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