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Tassaft  Ouguemoune
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Catégorie : Histoire

Tassaft Ouguemoune
VIP-Blog de tassaft
a111@sympatico.ca

  • 15 articles publiés dans cette catégorie
  • 206 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/09/2006 02:21
    Modifié : 10/02/2016 04:36

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal (Québec)
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    Tafsut n 80 :35 iseggwassen aya...

    20/04/2015 18:47

    Tafsut n 80 :35 iseggwassen aya...







    20 avril 1980-20 avril 2013 : Requiem pour un combat perdu en cours de route...

    20/04/2013 23:18

    20 avril 1980-20 avril 2013 : Requiem pour un combat perdu en cours de route...



    33 ans après, le legs laissé aux générations d’aujourd’hui est peu reluisant. Une revendication travestie, un combat vidé de son contenu et une région qu’on veu...t normaliser.

    20 avril 1980. Une halte importante dans le processus historique de l’Algérie indépendante qui marque le début de la lézarde du régime du parti unique et de la chape de répression qui pesait sur la société algérienne.
    Mais aussi, le point de départ d’un long combat pour le recouvrement d’une identité séculaire longtemps reniée et occultée. Un combat doublé d’une profonde quête de liberté, de démocratie et de dignité, qui, comme toutes les luttes, allait connaître des hauts et des bas. Ses heures de mobilisation et ses heures de vaches maigres. Ses grands hommes et ses lumpens. Un combat qui, malgré les tentatives de son confinement dans sa dimension géographique à une région rude et frondeuse, a pu rayonner sur les esprits, bien au-delà, dans l’espace et dans le temps. Un rayonnement qui se traduisait à travers ses revendications qui exprimaient, en fait, la quête profonde de millions d’Algériens, mais également par son ouverture sur l’ensemble des composantes de la société algérienne et sa portée politique qui lui a attiré la sympathie et l’adhésion de militants et d’intellectuels des quatre coins du pays.

    Le MCB, une bannière de la diversité

    Le Mouvement culturel berbère, MCB, qui était le cadre d’expression de cette révolte et dont le premier séminaire tenu l’été de la même année à Yakouren définissait les grandes lignes, a réussi à réunir en son sein toutes les sensibilités politiques et idéologiques qui traversaient la société algérienne. Aux côtés de la question identitaire figuraient la revendication d’un vrai socialisme et d’une véritable justice sociale, mais aussi, la reconnaissance et la promotion des autres spécificités culturelles et linguistiques de toute l’Algérie, notamment l’arabe algérien.
    Durant les premières années de sa constitution, il fut le fer de lance et le pourvoyeur de militants pour toutes les luttes qu’avait connues l’Algérie durant ces années-là. Création de la ligue des droits de l’Homme, manifestations de Sétif, Constantine et La Casbah en 1986, grèves estudiantines de 1987 et jusqu’aux évènements d’Octobre 1988. Cependant, cet élan et cette convergence, qui avaient caractérisé le mouvement à ses débuts, n’ont pu durer trop longtemps et ont vite succombé au coup de poignard qui lui a été porté un certain février 1989, à l’occasion du deuxième séminaire du mouvement.

    Depuis, le mouvement a été pris en otage et transformé en simple « comité de soutien » épousant les contours des positions des uns et des autres, des forces antagoniques le constituant, notamment les deux formations implantées dans la région, le FFS et le RCD. Les premières divergences apparaissent, les premières désillusions aussi. La lassitude des populations et le dépit des militants sont consommés. Confiné, par ses acteurs même, dans les commémorations folkloriques et devenant objet de marchandages, le combat commençait à perdre de sa superbe et à devenir une action de volontariat.

    « Boycott scolaire », le tournant décisif

    Le coup fatal n’allait pas tarder à venir. La grève du cartable, « Boycott scolaire » durant l’année 1994-1995, a été, en effet, le coup de grâce pour la détermination des plus engagés. Toute une région, avec ses hommes, ses femmes, ses enfants et ses adultes étaient mobilisés, durant toute une année pour la bonne cause, mais leur mobilisation a fini en queue de poisson. Un marchandage ignoble pour un acquis des plus négligeables. Un Haut Commissariat à l’amazighité. « Tamazight dhi lakoul, imazighen dhi l’alcool » (tamazight, revendication populaire, est jetée dans un commissariat. Et les Imazighen ont déserté l’école pour sombrer dans l’alcool !), cette expression populaire apparue à l’époque caricature cette situation. Et des milliers d’écoliers et d’étudiants, dont c’était le baptême du feu avec la contestation, en gardent aujourd’hui un souvenir amer.

    Les principaux acteurs imposèrent une mainmise inébranlable et une paternité possessive et excessive sur tout un combat. Leurs divergences ont fait le reste. MCB commissions nationales, MCB coordination nationale, MCB rassemblement national… les sigles pullulaient et prenaient le dessus sur la détermination des populations. Les échecs répétés enfouis au fin fond de l’inconscient collectif des masses remontent à la surface. Faisant le deuil des discours et des professions de foi creuses, ils éclatèrent en expression de violence un certain… avril 2001. Résultat des courses : 126 personnes ont perdu la vie, des centaines de blessés, dont certains en gardent encore les séquelles et certainement à vie.

    Forces des uns et faiblesses des autres

    Les aârouch, organisation mise sur pied dans la foulée des évènements d’avril 2001 pour prendre en charge la nouvelle révolte, se sont vite avérés incapables de mener à bien leur mission. Car, contrairement au cadre large qu’était le MCB historique, qui était un mouvement rassembleur, l’organisation des aârouch, qui avait pris en charge le mouvement de contestation, était un mouvement d’exclusion. Dès les premiers mois de la révolte, ils ont procédé à l’exclusion de leurs rangs de toutes les catégories socioprofessionnelles, étudiants, travailleurs, femmes, avant de finir par s’exclure eux-mêmes et de rompre avec les populations qui ont fini par les montrer du doigt. La somme des revendications contenues dans une plate-forme, élaborée à Béjaïa, mais vite retoquée à El Kseur, dont il ne reste aujourd’hui que le souvenir, exprimait mal les revendications profondes de changement des populations qui se sont soulevées.

    Réduites au départ à quelques unités de gendarmerie, quelques indemnités pécuniaires et d’autres revendications formelles, dont l’explication ultérieure, faite lors d’un «conclave » à Larba Nath Iraten, était aux antipodes de leur énonciation initiale, elles ont fini par être diluées dans d’interminables rounds de dialogue. L’échec de cette nouvelle révolte, l’absence d’acquis palpables et son dévoiement par ses acteurs ont fini par consumer la détermination des plus coriaces et asseoir une régression terrible dans la région, dont l’expression visible est celle d’une excroissance revendiquant son autonomie sur une base ethnique.
    Source:
    http://www.reporters.dz/index.php?option=com_content&view=article&id=10452%3A20-avril-1980-20-avril-2013-requiem-pour-un-combat-perdu-en-cours-de-route&catid=14%3Athema-ouverture&Itemid=9





    « Nous avons perdu des hommes, mais ne perdrons jamais la dignité ! »

    12/05/2012 00:08

    « Nous avons perdu des hommes, mais ne perdrons jamais la dignité ! »







    Le colonel Amirouche Ait Hamouda

    26/12/2009 22:37

    Le colonel Amirouche Ait Hamouda


    Amirouche Aït Hamouda est un colonel de l’Armée de libération nationale pendant la guerre d’algérie et qui, sur proposition de Krim Belkacem devient responsable du F.L.N sur toute la vallée de la Soummam. Fils d’Amirouche Aït Hamouda et de Fatima Aït Mendès, Amirouche est né le 31 octobre 1926 au village de Tassaft Ouguemoune (commune d’Iboudraren) dans les montagnes du Djurdjura en Kabylie (Algérie), et succombera dans une embuscade au lieu dit Djebel Thameur le 29 [...]

    Source : http://ichir.net/?cat=82






    Approche historique de la poésie féminine de la guerre (1954-1962)

    23/12/2008 02:33

    Approche historique de la poésie féminine de la guerre (1954-1962)


     

    Quand l’oralité exalte la modernité...

    La poésie de la Guerre de libération (1954-1962) est l’une des formes d’expression populaire de la littérature orale. Celle-ci est l’expression globale du groupe social, d’une communauté. Elle traduit les préoccupations, les besoins, les rêves et les valeurs d’un peuple. En quelque sorte, elle est son miroir authentique.

    Ceux qui ont exploré ce domaine « sont unanimes pour dire que là est concentré et que là s’épanouit l’âme du peuple» [1]. Ce genre de poésie préserve la mémoire de la communauté, et ce au fil des années et des générations. Les dépositaires de ce patrimoine, héritiers spirituels pour reprendre l’expression de Rabia [2], constituent des bibliothèques vivantes [3] et un trésor inestimable pour les chercheurs (ethnologues, anthropologues linguistes et autres)… Seulement voilà que ces dépositaires qui savent encore la perpétuer, en la vivant et en la faisant vivre, s’éteignent un par un et emportent tout avec eux : depuis le premier enregistrement de ces poèmes de la guerre en 1992, plusieurs de nos informatrices sont mortes, en emportant avec elles d’autres qu’on n’a pas pu sauver.

    Confronté à la modernité, un ensemble de genres de littérature orale est aujourd’hui en voie d’extinction, toutefois laissant apparaître d’autres formes nouvelles, comme l’écrit Chadli : « Il est certain que la littérature orale est en train de changer, d’évoluer. Elle abandonne certaines traditions, certains genres devenus inopérants (...) En revanche, se développent d’autres genres de la littérature orale, plus adaptés à l’évolution du mode de société que le monde connaît aujourd’hui. Par ailleurs, on peut considérer que la radio, la télévision, la publicité et l’ordinateur, le multimédia de demain, sont en train de construire et de véhiculer de nouvelles formes d’oralité qui vont de l’oralité savante (entretiens, débats, causeries programmes de cultures de haut niveau ) à l’oralité populaire (variétés, jeux, shows à grand public, sport théâtre boulevard, humour) »[4]  Les conditions socio-anthropologiques et politiques qui ont permis l’existence de la poésie de la guerre, sa diffusion et sa conservation, se trouvent interrompues à l’indépendance du pays en 1962. Aujourd’hui, seules celles qui ont participé à sa création et à sa diffusion peuvent encore a chanter ou la réciter. C’est pourquoi, la collecte de ces poèmes s’est faite exclusivement auprès des femmes qui les exécutaient pendant la guerre. L’éducation, l’instruction obligatoire des enfants et l’accès des femmes au monde du travail font que « les mères ne sont plus au même titre qu’auparavant transmettrices de savoirs. (...) Ces savoirs féminins se perdent, telle la littérature orale …»[5]. Ainsi, leur fixation est plus qu’indispensable.

    Le passage à l’écrit est donc nécessaire, non seulement pour la sauvegarde, mais surtout pour le développement et la promotion de notre culture : «De toute évidence, la fixation graphique des œuvres a été déterminante dans l’évolution des grandes littératures : russe, française arabe, anglaise, espagnol etc.» [6]

    La femme et la guerre

    Contrairement à l’homme qui est souvent à l’extérieur, la femme s’occupe du foyer et de l’éducation de ses enfants. Le proverbe kabyle «Tameîîut d lsas argaz d ajgu alemmas », (la femme c’est la fondation, l’homme le pilier central), traduit très bien la place qu’occupe la femme dans le foyer et dans la société kabyle (on bâtit un foyer autour d’une femme). Par conséquent, elle est le maillon principal par lequel se fait la transmission de la langue, des traditions et de la littérature orale dans toutes ses composantes.  Pour la première fois, la passion pour l’indépendance et la liberté se traduit par la lutte armée (1954-1962) avec l’implication du peuple tout entier. L’engagement de la femme dans cette guerre est total. Ainsi, « la wilaya III émerge avec une participation féminine très élevée : 35% des militantes pour 17,4% de la population »[7]. La wilaya de Tizi-Ouzou, occupe 73 % de la W III, soit 7119 militantes sur 9815 que compte la W III[8]. Si elle ne manipule pas ou peu les armes, on la retrouve, par contre, impliquée dans d’autres secteurs, assurant la logistique pour les maquisards. Elle est dans les renseignements, dans les liaisons, elle soigne, elle s’occupe du ravitaillement et même des  refuges. Elle participe aussi, avec innocence à la propagande du FLN [9] par sa production de poésie de la guerre. Ainsi, la femme est à la fois l’agent principal de production et de transmission de celle-ci.  Les exécutions, le sang en qui a coulé et les larmes qui sont versées ont inspiré plus d’une. Devant cette tragédie, les femmes ont composé un nombre de poèmes relatant la vie dans le village, les différents accrochages et batailles, avec des détails saisissants. Ainsi,  les maquisards sont honorés et les ralliés sont blâmés :

     

    Axabit

    Win yellan d axabit

    Ncallah leqder-is ye$li

    Cfant ula d lxallat

    Lbatel ixdem idelli

    Ma yemmut ye$ba yisem-is

    Ma yedder leqder ur t-is_i

     

    Le traître

    Celui qui fut un traître

    Par la volonté de Dieu, il serait sans honneur

    Les femmes se rappellent

    Le mal qu’il avait fait

    Mort, son nom serait ignoré

    Vivant, il serait sans honneur

     

    Cette poésie est née dans le contexte de la guerre et pour la guerre. Elle est l’œuvre collective de femmes analphabètes. La question : quelles sont les auteurs de ces poèmes ? Les femmes de cette poésie sont toutes unanimes pour dire (d nekti ak), (c’est nous toutes). Bien qu’elles se reconnaissent dans la production de quelques pièces (ce sont celles qui ont des prédispositions à la poésie plus que d’autres qui les ont composées) et elles affirment volontiers qu’elles ont contribué à leur diffusion, en les chantant dans des occasions. Elles en sont les principales émettrices.  Chaque village à ses poèmes. Leurs cadres d’exécution dépassent rarement son aire géographique. Les pièces sont chantées ou déclamées en solo ou en groupe. L’auditoire est en parfaite communion, et les poèmes sont beaucoup appréciés et admis.

    Nous constatons que l’auditoire de l’époque n’est sensible qu’à une fonction, celle du militantisme. Elle, le plus souvent de manière instantanée, offre un rôle politique de résistance : celui-ci est un moyen d’action que les femmes font innocemment pour mobiliser, galvaniser et apporter un soutien moral aux résistants et aux troupes dans ses luttes contre l’adversaire. Ainsi, « un moudjahid qui entend des youyous, des poèmes de la guerre, se prend pour un char d’assaut capable de foncer bêtement sur l’ennemi ; l’aspirant Aissa Blinde nous a avoué que lorsqu’ il entend des youyous, il perd la tête pour foncer droit sur l’ennemi en tirant debout sur les positions ennemies»[10]. C’est pourquoi, elles sont parfois utilisées à des fins politiques de propagande pour développer la prise de conscience nationale : lors des campagnes de sensibilisations le responsable politique fait appel à ces femmes pour les chanter.

     Ces poèmes apportent aussi un soutien moral aux familles des maquisards, comme le montre ce poème :

     

    Tilawin n yemjuhad

    Tilawin n yemjuhad

    Berkemt icidi lfuda

    Irgazen-nnkent deg wedrar

    Lmitrayuz a tesqaqa

    Rebbi ad kem-isebbar a yemma-s

    Ad am-d-yawi lhuriya

     

    Femmes des maquisards

    O femmes des maquisards !

    Cessez de vous faire belles

    Vos hommes sont aux maquis

    La mitrailleuse à la main

    Dieu réconforte la maman

     Il est parti pour la liberté

    Approche historique

    Aujourd’hui plus que jamais, la fonction historique prédomine. La poésie de la guerre est importante, non seulement par son nombre, mais aussi par ce qu’elle représente en tant que produit historique qui servira l’histoire dans l’écriture des événements. « La poésie orale kabyle de résistance est une poésie historique, parce qu’elle prend son origine, dans une historicité certaine, elle est née d’événements historiques vécus »[11].

    La collecte des poèmes s’est faite exclusivement, auprès des femmes qui les exécutaient pendant la guerre. Aujourd’hui, rares sont les femmes, qui les ont conservés. C’est pour cela qu’on fait appel à celles qui les ont vécus et chantés, car il n’y a pas eu de transmission avec la nouvelle génération, née pendant la guerre ou après l’indépendance. «Ces poèmes conservent un statut privilégié, ils ne sont récités et chantés que lorsqu’il s’agit d’évoquer une situation historique marquante», écrivait Ben Brahim. Ils sont restés figés dans leur temps, loin de toute manipulation. Ils sont restés authentiques, ce qui fait d’eux un élément incontournable pour l’écriture de cette histoire.

    La littérature orale en général et la poésie de la guerre en particulier, deviennent donc l’auxiliaire de l’histoire : « …Non seulement, elle peut constituer un document historique, mais elle peut être aussi, comme une production historique, comme une histoire faite par ses producteurs»[12], écrivait Lacoste Dujardin. Il permet la description de l’évènement tel qu’il est vécu comme le montre le poème suivant :

     

    Laak ikkren di sse_a

    Ay teqwa lmuta

    Kul yiwen isridim yezri-s

    Yiwen yuli tazemmurt

    Yewwet-d gher tmurt

    Di sse_a idda le_mer-is

    Yersa abernus n lubar

    Aqrab yeccur d lakis

    Wwin-t ar Larba a ttqelliben tamurt-is

     

    Comme un éclair

    Comme un éclair, l’accrochage

    Fut meurtri

    Tout le monde fut touché

    Sur un olivier, un rescapé

    Riposta vainement

    Car il rendit l’âme sur-le-champ

    Vêtu, de burnous de poils de chameau

    Dissimulant ainsi l’argent du front

    A Larba[13], on cherchait à l’identifier

    L.R.

    Enseignant de langue amazigh

    Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=64515&ed=MTk5Nw==






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