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Tassaft  Ouguemoune
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Tassaft Ouguemoune

VIP-Blog de tassaft
a111@sympatico.ca

  • 215 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/09/2006 02:21
    Modifié : 10/02/2016 04:36

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal (Québec)
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    Tassaft rend hommage au Colonel Amirouche

    17/06/2007 17:47



    L’HISTOIRE A RETENU QU’IL EST LE SYMBOLE DU SACRIFICE ET DE L’ABNÉGATION…

    Il y a 48 ans tombaient au

    Champ d’honneur les colonels

    Amirouche et Si El Haoues,

    respectivement commandants

    des wilayas III et VI historiques,

    le 29 mars au djebel Thameur

    de Boussaâda.

    A cette occasion, un

    hommage leur a été

    rendu, jeudi, à Tassaft

    Ouguemoune, village natal du

    colonel Amirouche, situé sur

    les hauteurs des Ath Yenni,

    dans la wilaya de Tizi Ouzou.

    La cérémonie de recueillement

    s’est déroulée au sanctuaire

    des martyrs de Tassaft,

    village qui a payé un tribut de

    plus de 700 de ses fils pour la

    libération du pays, où eurent

    lieu la levée des couleurs, le

    dépôt de gerbes de fleurs et la

    récitation de la Fatiha à la

    mémoire des martyrs, en présence

    des autorités locales, des

    moudjahidine de familles de

    chouhada, et de nombreux

    citoyens, "qui ont bravé les

    intempéries pour marquer cette

    halte historique".

    Dans leurs prises de parole

    sur ce site, les intervenants ont

    évoqué "le parcours de ce

    farouche combattant, tant la

    grandeur de l’homme se passe

    de toute présentation de " curriculum

    vitae "".Ils se sont suffi

    de rappeler "que l’histoire a

    retenu qu’Amirouche est le

    symbole du sacrifice et de l’abnégation,

    lui qui n’exigeait

    jamais de ses djounoud de faire

    ce qu’il ne peut lui-même

    accomplir. Il était toujours le

    premier à servir et le dernier à

    se servir", selon des témoignages

    de compagnons

    d’armes.Une enveloppe de

    deux millions de DA a été

    affectée par le ministre des

    Moudjahidine "pour la réfection

    du cimetière du village de

    Tassaft, conformément à un

    engagement fait lors de la commémoration

    du 47ème anniversaire

    de la mort des deux héros

    de la lutte armée de Libération

    nationale", a indiqué, à cette

    occasion, le responsable de

    wilaya de l’organisation nationale

    des moudjahidine, l'ancien

    commandant Mohand

    Ouramdane. Amirouche

    Aït Hamouda est né le 31

    octobre 1926 au village de

    Tassaft Ouguemoune, dans

    l’actuelle commune

    d’Iboudrarene (Tizi Ouzou). Il

    adhéra, dans les années 40, au

    mouvement pour le triomphe

    des libertés démocratiques à

    Relizane où il tint une bijouterie,

    avant de se rendre en

    France, en 1950, pour subvenir

    aux besoins de sa famille, tout

    en poursuivant son activité

    politique.C’est en septembre

    1954 qu’il revint au pays pour

    participer au déclenchement de

    la lutte armée de Libération

    nationale, en prenant le

    maquis dans la zone de Aïn El

    Hammam.

    En 1955, à la mort d’Amar

    Ath Chikh, tombé au Champ

    d’honneur, il prit la tête du

    commandement de la zone de

    Aïn El Hammam. Fin stratège

    militaire, il déjoua les plans diaboliques

    de l’armée coloniale

    dans la wilaya III. Après la mort

    de Mustapha Ben Boulaid, il a

    été chargé de réorganiser la

    wilaya I. C’est à lui qu’a échu la

    responsabilité d’assurer la sécurité

    des congressistes de la

    Soummam en 1956.

    Amirouche fut promu au

    grade de colonel en 1957 et

    nommé commandant de la

    wilaya III historique, après que

    Krim Belkacem et

    Mohammedi Saïd furent appelés

    à siéger au Conseil national

    de la Révolution algérienne.

    C’est en se rendant en Tunisie

    qu’il trouva la mort, lui et ses

    compagnons, en tombant au

    Champ d’honneur au Djebel

    Thameur à Boussaâda, le 29

    mars 1959.

     Source : http://www.lecourrier-dalgerie.com/pdf/n928.pdf

     

     



    Commentaire de ur-zri&ara (19/08/2007 16:40) :

    corrigez s'il vous plait une ligne dans cet article: Tassaft se situe sur les hauteurs de Ath Ouacif et au pied du Djurdjura ( pas sur les hauteurs de beni yeni. sahitout


    Commentaire de ariles (01/02/2008 01:41) :

    moi je pense que amirouche doit reposer dans son village et pas a alger au milieu des inconnu ou perssonne ne peut lui rendre hommage. je pense qu il faud fair la meme chose qu' avec chekh elhedad enfin c mon avis a+


    Commentaire de sihadj.abdenour (25/02/2008 12:13) :

    " Les troupes du Colonel Amirouche, les chasseurs alpins et les Harkis " Résumé : 1958. Iferhounène, un village kabyle suspendu dans les airs, face à l’imposant pic d’Azrou n’Thor. Un village, mais aussi un camp militaire français. Les chasseurs alpins d’un côté, les fellaghas de l’autre. Abdenour a alors huit ans. Avec ses yeux d’enfant, il assiste aux exactions dites pacificatrices de l’occupant. Au choix des rebelles. A celui des Harkis. A l’être humain en action… Critique : Après « Fils de fellagha » et « La Guerre vécue par un chasseur alpin », Abdenour Si Hadj Mohand poursuit son travail de mémoire en dénonçant une fois encore le cauchemar colonialiste. Toujours aussi vibrant de colère et d’émotion, il apporte une pierre de plus à l’honneur d’un peuple algérien déchiré. Et s’il condamne, il cherche aussi à comprendre. A l’heure où certains veulent vanter les effets bénéfiques du colonialisme, il semble plus que nécessaire de se plonger dans cette leçon d’Histoire. aux éditions publibook www.publibook.com

    sihadj.abdenour@hotmail.com

    Commentaire de sihadj.abdenour (29/02/2008 02:21) :

    SI ΣMIRUC YESTECHED, A LEHBAB N LLAHΓALLEB REBBI AK’ I IJERRED : LMEDAHI UR IFECCEL ARA. NETTEF DI REBBI WAHED, S NNIGES ULAHED ! UR NΣEBBED ARA CCEXSIYYA. SI ΣMIRUC YESTECHED, YEMMUT MUDJAHED, ΣFUT-AS A LMULUKA! NNIDAM I Γ-D-IDJA YEDJHED, MUHAL A T-NEFSED, ILAQ A S-NEFK TTIQA. D ABRID-TUNES I YEQSED HED, UR S-ISSEΣLEM ALMI YEWWED BUSΣADA. DI RRATISAJ IHESL-ED, LESLAK ULAHED, NEKWNI NEHSA-TT D LBEYΣA! LIZAVYU HRARTENT-D LANTIRI TXEBD-ED : TECΣEL TMESS DI LQAΣA . ALATIF A MUHEMMED ! FRANSA TQERS-ED MI TEHSA DINN I YELLA. KUL AXABIT YESSAWL-D, ACUR ILEHQ-D NNAN-AS UK D WINNA! PUST-RADYU THEDR-ED, TENNA-D: RRANDIT-D! TEQQAR-AS: TEFRA LGIRRA! ATTA MENCIR TEKKER-D, LITRAK TDEGGER-D: LA TETTEMTATEM MEBLA LMEΣNA ! MSALI, RUBIR, KKREN-D, AWEXXER, ULAHED! A NAWI STIQLAL TΣEMMA !. Extrait de l'ouvrage :" fils de fellagha" Edité aux editions publibook-Paris -75015 Poéme recité par Si Hadj Mohand Aini née en 1918 LA MORT DE AMIROUCHE Oh ! Amis incertains ! Dieu l’a ainsi écrit La victime ne doit pas se désespérer Nous nous liguons à Dieu UNIQUE Personne n’est au dessus de lui Nous n’adorerons pas une personnalité « Si AMIROUCHE » est décédé Il est tombé en martyr Pardonnez lui, oh ! Saints anges L’organisation qu’il nous a légué est solide Jamais nous ne la saperons Nous devons lui faire confiance (à son organisation) Il était en route sur Tunis Et n’en avait informé personne, Le voilà arrivé à BOUSSSADA Il tomba dans un ratissage, Aucune chance de s’en sortir Nous, nous le savions :c’est la TRAHISON ! Les avions étaient déchaînés, L’artillerie pilonnait, Et la terre brûlait de partout. Prophète Mohamed ! La France s’est déchaînée ! En sachant qu’il était là bas (AMIROUCHE) Tous les harkis étaient au rendez vous Et, Achour venait d’arriver Ils l’ont tous reconnu et dit « c’est lui ! » (AMIROUCHE) Le poste radio émettait IL Sommait « rendez –vous ! » Et diffusait : « La guerre est finie » Voilà que le planeur s’est mis à larguer Des tracts en abondance « Vous mourrez sans aucune raison ! » MESSALI, Robert, tous deux ressuscités (1) Mais nous, ne reculerons jamais ! Nous arracherons l’indépendance totale ! 1. Messali hadj serait partisan d’une paix négociée Contrairement au FLN, qui lui était partisan de la guerre et l’indépendance totales

    sihadj.abdenour@hotmail.com

    Commentaire de sihadj.abdenour (29/02/2008 02:23) :

    9 Préface Un chasseur alpin raconte sa vie. Un fils de « fellagha » raconte la sienne. Ce qu’elles ont de communs, ces deux existences : le lieu du déroulement du drame, Iferhounéne, un village kabyle posté depuis l’ère des quinqué gentii1 sur un mamelon qui fait face à l’imposante chaîne du djurdjura. En y installant leur camp dés 1956, les forces d’occupation avaient visé un objectif stratégique, inspiré de la nature même du relief escarpé et de la position dominante du chef lieu de cette portion du territoire algérien : Observer les mouvements des villages environnants : Tifilkout, Ait arbi, Ait Hamou, Ait Mansour, Barber, Taourirt Ali Ouanacer, Tikilsa. Quant à Haadouche et les autres, même cachés, ils ne seront qu’à quelques minutes de marche de là, à portée de canon. Jadis panorama touristique pittoresque, le Djurdjura allait, des années durant, offrir une image apocalyptique ou se mêlent tous les malheurs d’un peuple marqué par son histoire déjà trop agitée : batailles sanglantes, embuscades, ratissage …torture, viols, exécutions sommaires. Le chasseur et le fils de fellagha, ont passé ensemble une partie de leur vie, face à face, chacun de son coté de la barrière… Du barbelé qui sépare le village du camp militaire. Sans se connaître, ils ont vécu les mêmes événements historiques qu’ils ont ressentis chacun à sa 1 quinqué gentii. Terme romain, utilisé pour designer les 5 premières tribus berbères installées au flan DJURDJURA, appelé par les romains, Mons Ferratus ou montagne de fer, en raison de la résistance farouche opposée à l’occupant. 10 manière, selon ses propres convictions. Différemment, voire parfois même antagonistes, malgré le point commun qui peut rapprocher les hommes dans certaines circonstances, dans leur pensée, deux hommes épris de paix et de justice. Dans la première partie de cette oeuvre ; Le chasseur alpin, nous livre les secrets de cette courte période de son service militaire, passée à livrer bataille malgré lui, à un ennemi invisible, au lieu disait-il, de séjourner en touriste insouciant dans ce qu’en métropole, on appelait, fanfaronnerie ironique « les vacances algériennes. » Je ne dirai rien de sa vie privée, et ne porterai aucun commentaire sur ses sentiments exprimés, dans ce livre qui a le mérite de nous dire des choses authentiques, sans détours, sur le drame vécu par le peuple algérien. Si l’histoire est authentique, les noms des acteurs ont été changés sciemment pour des raisons évidentes de respect de la discrétion. Mais cela ne leur enlève en rien, la reconnaissance du mérite ou la condamnation de l’opinion. Nous laissons le soin sur cet angle, à l’Histoire pour en juger. A coté des faits véridiques endeuillants relatés par le soldat, le narrateur a voulu mettre une place à l’amour, aux sentiments positifs, à travers cette édile pour la Femme, avec un grand F incarnée par YASMINA qui aurait pu s’appeler Lila ou khelidja, ou encore Jacqueline, et résider à Ait El Mansour, Taourirt ou encore Iferhounée, Tifilkout ou Iril El Arbi ou tout simplement Lyon, Marseille, Nantes dans un contexte de paix Cette histoire est le fruit de la pure imagination délirante du soldat français, pour rendre moins pénible, moins cruelle, moins insupportable la vie, quand la mort est devenue la rançon quotidienne pour tous, de quelque coté du conflit où l’on peut se placer. La deuxième partie de ce livre est consacrée aux récits des faits de ces événements à la même période, vu d’un 11 oeil d’enfant innocent, qui n’avait que 4 ans et grandi dans le fracas des armes jusqu’à l’age de 12 ans, pour finir seul, privé de tous ses parents happés par la machine de guerre infernale d’une puissance militaire. Ils sont 8 hommes de la même famille, tous dans la force de l’age, en bonne santé, bien éduqués, lettrés, à être tués par l’armée française, entre 1958 et 1960, tous les armes à la main. Ils étaient, ce que la propagande coloniale appelait « les Fellaghas », et, que l’enfant de la guerre, fils de « fellagha », lui, a toujours pleurés, en secret, dans ses moments de plus grande solitude. Pour lui, il ne subsiste aucun doute : ils sont morts pour leur patrie, en martyrs de la révolution. Cette oeuvre se veut un témoignage fort sur le sacrifice du peuple algérien, le drame des hommes, des femmes et des enfants colonisés, dominés, maltraités, torturés, assassinés. Il est aussi une lueur d’espoir pour les générations montantes de pays développés pour refuser, rejeter le fait colonial et condamner la guerre. Livre 1 Un soldat français m’a raconté… Un épisode de la guerre d’Algérie qui s’est déroulé dans mon village : Iferhounéne (Kabylie 1958-1960) Première partie 17 Insouciance Août 1957, la date fatidique approchait, au mois de septembre je serai convoqué pour effectuer mon service militaire. Ainsi une partie de ma vie s’achevait. Ma bicyclette appuyée contre un arbre de la forêt de Senlis, j’étais allongé sur un tapis de mousse et regardais le ciel bleu azur à travers le feuillage d’un chêne centenaire. Mon enfance me revenait en mémoire, toute ma tendre et heureuse jeunesse passée dans ce quartier populaire de la Villette où se côtoyaient Français, Italiens et Algériens sans grande harmonie mais sans trop de problèmes. Les années de guerre avaient eu raison des petites économies de mes parents, consacrées en grande partie à l’achat de denrées payées au prix fort, qui permirent à ma soeur et moi de nous alimenter à peu près correctement. Les instituteurs de l’école primaire de la rue de l’Ourcq m’amenèrent jusqu’au certificat d’études que j’obtins facilement, mais sans grand mérite, car j’apprenais facilement et souvent mes leçons étaient retenues sur le chemin menant à l’école. J’avais passé avec succès l’examen d’entrée en sixième du lycée Colbert, mais mon père, sachant qu’il ne pourrait faire face à de longues et coûteuses études malgré les bourses délivrées chichement, décida que j’apprendrais un métier manuel. J’avais une préférence pour le métier d’électricien, mais ma brave maman, gardienne d’immeu18 ble, (on disait concierge à l’époque, d’une façon moins péjorative que maintenant) avait l’estime de "ses" locataires et au cours d’une conversation avec une demoiselle de l’immeuble, celle-ci lui fit part des avantages des métiers des arts graphiques. C’est ainsi qu’au mois de septembre 1951 la grande famille des typographes comptait un apprenti de plus. Merci chère maman de m’avoir fait épouser le plus beau des métiers, hélas, obsolète aujourd’hui. C’était le début de ma vie professionnelle, mais je ne quittais pas pour autant l’enseignement général ; tous les mercredis pendant quatre ans, je retrouvais les bancs et ateliers de la prestigieuse École Estienne ; les professeurs nous enseignaient avec autorité et compétence de solides cours théoriques et pratiques sur les métiers de l’imprimerie. Tous les soirs je rentrais chez moi vers 17h30 ; après une rapide toilette, je rejoignais mes copains au café "La Mandoline", c’était notre lieu de rencontre habituel ; le petit groupe que nous formions était sans histoire ; tout le monde nous connaissait, les quelques voyous du quartier eux-mêmes nous saluaient, nous avions usé nos fonds de culottes sur les mêmes bancs d’école ; pour eux, nous faisions partie du paysage depuis toujours et ils nous fichaient une paix royale. Nous avions de bons rapports avec les Italiens et les Maghrébins qui malgré leur nombre élevé se faisaient discrets. Après avoir dégusté une ou deux boissons non alcoolisées (le lait grenadine était très à la mode à cette époque), nous "montions" nonchalamment jusqu’au métro "Crimée" pour y retrouver d’autres copains et surtout nos chères copines… J’étais très amoureux de Denise. Avec le recul je pense qu’il s’agissait plutôt d’attirance physique ; ce sentiment qu’inspire une jolie fille de dix-huit ans à un

    sihadj.abdenour@hotmail.com

    Commentaire de sihadj.abdenour (29/02/2008 02:24) :

    9 Sommaire Préface ........................................................................... .................... 11 Chapitre 1 Iferhounéne (Kabylie) 1959 : peloton du lieutenant Pelardi ..............15 Chapitre 2 La mort atroce de mon père ...............................................................27 Chapitre 3 Missions dangereuses pour un fils de fellagha...................................41 Chapitre 4 Mission à très haut risque pour fils de fellagha..................................51 Chapitre 5 Contrôle des morts et des vivants en kabylie .....................................71 Chapitre 6 Un harki dans les secrets de Dieu ......................................................83 Chapitre 7 Les générations anéanties ? :..............................................................93 Chapitre 8 L’histoire : messieurs les députés ......................................................99 Chapitre 9 « La mission civilisatrice de la France coloniale en Algérie ».........103 11 Préface Un soldat français raconte sa vie. Un fils de « FELLAGHA » raconte la sienne. Ce qu’elles ont de communs, ces deux existences : le lieu du déroulement du drame, Iferhounéne, un village kabyle posté depuis l’ère des quinqué gentii1 sur un mamelon qui fait face à l’imposante chaîne du djurdjura. En y installant leur camp dés 1956, les forces d’occupation avaient visé un objectif stratégique, inspiré de la nature même du relief escarpé et de la position dominante du chef lieu de cette portion du territoire algérien : Observer les mouvements des villages environnants : Tifilkout, Ait arbi, Ait Hamou, Ait Mansour, Barber, Taourirt Ali Ouanacer, Tikilsa. Quant à Haadouche et les autres, même cachés, ils ne seront qu’à quelques minutes de marche de là, à portée de canon. Jadis panorama touristique pittoresque, le Djurdjura allait, des années durant, offrir une image apocalyptique ou se mêlent tous les malheurs d’un peuple marqué par son histoire déjà trop agitée : batailles sanglantes, embuscades, ratissage …torture, viols, exécutions sommaires. Le soldat et le fils de fellagha, ont passé ensemble une partie de leur vie, face à face, chacun de son coté de la barrière… Du barbelé qui sépare le village du camp militaire. Sans se connaître, ils ont vécu les mêmes événements historiques qu’ils ont ressentis chacun à leur 1 quinqué gentii. Terme romain, utilisé pour designer les 5 premières tribus berbères installées au flan DJURDJURA, appelé par les romains, Mons Ferratus ou montagne de fer, en raison de la résistance farouche opposée à l’occupant. 12 manière, selon leurs propres convictions. Différemment, voire parfois même antagonistes, malgré le point commun qui peut rapprocher les hommes dans certaines circonstances, dans leur pensée, deux hommes épris de paix et de justice. Dans la première partie de cette oeuvre ; Le soldat chasseur alpin de son état, nous livre les secrets de cette période de 24 mois de son service militaire, passée à livrer bataille malgré lui, à un ennemi invisible, au lieu disait-il, de séjourner en touriste insouciant dans ce qu’en métropole, les futurs combattants appelaient par fanfaronnade ironique « les vacances algériennes. » Je ne dirai rien de sa vie privée, et ne porterai aucun commentaire sur ses sentiments exprimés, dans ce livre qui a le mérite de nous dire des choses authentiques, sans détours, sur le drame vécu par le peuple algérien et les états d’âme d’un militaire épris de justice. Si l’histoire est authentique, les noms des acteurs ont été changés sciemment pour des raisons évidentes de respect de la discrétion. Mais cela ne leur enlève en rien, la reconnaissance du mérite ou la condamnation de l’opinion. Nous laissons le soin sur cet angle, à l’Histoire pour en juger. A coté des faits véridiques endeuillant relatés par le soldat, le narrateur a voulu mettre une place à l’amour, aux sentiments positifs, à travers cette idylle pour la Femme, avec un grand F incarnée par YASMINA qui aurait pu s’appeler Lila ou khelidja, ou encore Jacqueline, et résider à Ait El Mansour, Taourirt ou encore Iferhounée, Tifilkou ou Iril El Arbi ou tout simplement Lyon, Marseille, Nantes dans un contexte de paix. Cette histoire est le fruit de l’imagination du soldat français, pour rendre moins pénible, moins cruelle, moins insupportable la vie, quand la mort est devenue la rançon quotidienne pour tous, de quelque coté du conflit où l’on peut se placer. 13 La deuxième partie de ce livre est consacrée aux récits des faits de ces événements à la même période, vu d’un oeil d’enfant innocent, qui n’avait que 4 ans et grandi dans le fracas des armes jusqu’à l’age de 12 ans, pour finir seul, privé de tous ses parents happés par la machine de guerre infernale d’une puissance militaire. Ils sont 8 hommes de la même famille, tous dans la force de l’age, en bonne santé, bien éduqués, lettrés, à être tués par l’armée française, entre 1958 et 1960, tous les armes à la main. Ils étaient, ce que la propagande coloniale appelait « les Fellaghas », et, que l’enfant de la guerre, fils de « fellagha », lui, a toujours pleurés, en secret, dans ses moments de plus grande solitude. Pour lui, il ne subsiste aucun doute : ils sont morts pour leur patrie, en martyrs de la révolution. Cette oeuvre se veut un témoignage fort sur le sacrifice du peuple algérien, le drame des hommes, des femmes et des enfants colonisés, dominés, maltraités, torturés, assassinés. Il est aussi une lueur d’espoir pour les générations montantes de pays développés pour refuser, rejeter le fait colonial et condamner la guerre. 15 Chapitre 1 Iferhounéne (Kabylie) 1959 : peloton du lieutenant Pelardi Temps brumeux, climat glacial en ce début d’hiver 1959, à Iferhounéne, un village perché sur un mamelon face à l’imposante chaîne du Djurdjura, couve un événement dramatique sous l’occupation de l’armée française… De gros nuages gris et blancs, comme à l’accoutumée en cette période de l’année, couvrent le ciel, donnant l’impression d’un couvercle sur le point de se refermer sur cette cuvette escarpée des tribus quinqué genti, aujourd’hui, Ath yetsoura (ITTOURARS). Cette région visitée dans le passé lointain par des conquistadors européens, mais jamais conquise complètement y compris dans les années 1854, 1856 et 1857 par les armées de Constantine et de Bordj Tizi Ouzou conduites par le maréchal Randon et les généraux Mac Mahon, Yusuf… Nous sommes en 1959, La Kabylie est maintenant soumise totalement à la domination de l’armée coloniale et la population fait l’objet d’une étude minutieuse, d’une observation méticuleuse. Sur le terrain, les troupes du vaillant guerrier Amirouche continuent de harceler les nombreux camps qui égrènent les mamelons de ce territoire des amazighs, hommes libres et fiers. La population civile, même réduite sévèrement dans ses mouvements, continuait de vaquer à ses occupations sous l’oeil vigilent des quatre sentinelles postés aux quatre coins du camp militaire, installé depuis 1956 à l’emplacement 16 même du lieu réservé aux commerces de cette population spolies de se propres magasins. De ces reliefs sauvages, escarpés et boisés, il ne reste plus que les pâtés de maisons formant maintenant de véritables cités dortoirs des kabyles, une fourmilière sans provisions stockées, entourée d’un barbelé qui l’intègre ainsi à l’environnement du camp. Mon oncle Arezki, en rejoignant ce pâté de mechtas à pieds, sur le point d’atteindre le village, sur son chemin, en dépassant la fontaine fraîche « thala bouda » tout près du camion calciné, par je ne sais quelle lubie, fonçant droit subitement sur le premier rencontré sur son chemin, qui se trouvait être par hasard un enfant de mon âge, que je connaissais très parfaitement, lui flanqua sur son menu et osseux postérieur, son 42 fillette, avec cette rare violence qui ne pouvait qu’expédier à vol plané sur une dizaine de mètres, à contrebas de La route carrossable, ce petit enfant de la taille d’un ballon de rugby. Le coup a été évidemment bien ressenti, mais heureusement sans conséquence dramatique pour cet enfant de 9 ans qui, 50 ans après l’incident s’en souviendra comme si cela datait d’hier. L’ampleur de la rancune qu’a gardé mon petit ami Messaoud Ait Oulhadj envers mon oncle Arezki, sera ouvertement dévoilé devant le cadavre allongé saignant, face contre la terre, un trou dans la tête, et qui n’a pas trouvé mieux que ces termes infantiles, innocents, inconscients à la fois pour lui signifier sa vengeance verbale : « chah ! Chah ! C’est bien fait pour toi ! Je suis très content que ça se termine pour toi ainsi. tu m’as donné un coup de pieds, peut être avais-tu raison de frapper mais tu t’es trompé de victime. je suis certain que tu n’as pas agi gratuitement mais ton agresseur ce n’est pas moi, te connaissant tu as dû être victime d’une confusion., un voyou sans doute t’a mis dans cet état… » Messaoud avait tout compris. Arezki a du subir une provocation d’un enfant voyou, ou bien, est-ce que ce qui 17 allait suivre le concernant pourrait tout expliquer. Peut être inconsciemment avait il voulu calmer ses nerfs sur un enfant sans défense, se sachant d’avance perdu pour de bon. Le lieutenant Pelardi est un homme de corpulence et de haute taille. Derrière un visage jovial et un regard affable se cache une brute impulsive aux réactions végétatives avec des accès de sadismes débridés lui faisant ainsi perdre toute inhibition de ses instincts charnels. Agissant sur instruction de ses supérieurs restés dans l’ombre pour épargner leur postérité, le commandant Favier, son adjoint Wolf qui l’ont désigné, en raison de sa personnalité et sa solide conviction de l’Algérie française, ou tout simplement pour sa propension démesurée à convoiter les gallons, ne laissant sur son passage que des cadavres encore chauds de terroristes ou des corps blasphémés de jeunes filles indigènes sans virginité, seul moyen lui permettant dans ce contexte de s’assurer une retraite dorée, pour diriger l’impitoyable section qui aura pour charge de mater la population d’iferhounene. Cette section qui compte en son sein des harkis notoirement connus pour leur violence, a fait beaucoup parler d’elle, dans le mauvais sens bien sur. Les femmes, les vieilles, les hommes et les enfants connaissaient Pelardi et ses hommes de mains. Moi même j’ai eu à maintes reprises à entendre parler des exploits de ce sinistre individu. Tenez par exemple lors de notre expulsion du village début de l’année 1959, le capitaine Favier avait menacé de mettre à nos trousses sa soldatesque de triste réputation pour s’adonner sur notre famille, aux exactions et humiliations dont il en maîtrisait parfaitement l’art et la manière. Le message était bien perçu puisque il ne nous avait fallu pas plus de 10 minutes pour quitter nos maisons, au lieu du quart d’heure qui nous avait été accordé. Nous avions quitté le village les mains nues, pour ne pas tomber dans les mains de ces charognards de harkis. La panique a frappé sélectivement la famille car c’est dans le camp que se 18 décidaient toutes les actions, en présence bien entendu d’un effectif nombreux de harkis et de goumiers. Ces derniers étaient plutôt connus pour leurs violences gratuites sur des femmes soupçonnées de servir les fellaghas. Enfants insouciants et innocents, la colère et la trouille sont devenues notre pain quotidien. En sortant de chez nous à quelque mètres du barbelé qui cerne le village, l’impression de liberté que nous avions ressentie est vite effacée par ces phrases assassines prononcées par des soldats français de souche européenne, reconnaissables à leur accent « a yefehounene, aya ats tcham izzan » traduit en kabyle cela voulait dire « habitants d’iferhounene venez manger de la merde ! Rien que cela, les leçons que les harkis ont apprises à ces jeunes français pour nous narguer comme si la précarité de la vie n’était pas suffisamment dure à supporter. cette phrase m’avait tué de rage, de sucroit quand ma mère et mes frères et soeurs comprenaient bien ce que cela voulait dire d’une part, et, que d’autre part, elle renseignait, en la circonstance sur le cynisme sadique du chef de cette horde de mal élevés, de voyous en uniformes. La section de Pelardi, peut être au nombre de 8 ou 12 éléments, était là alignée pour s’assurer que les ordres donnés par WOLF et consorts étaient appliquées à la lettre. En d’autre termes que ces femmes, ces vieillards et ces enfants en très bas âge ont obéi aux injonctions de quitter sans délai, le village. Apres nous avoir expulsé du village, pour le motif que nous étions une famille de fellagha, les gradés du camp d’iferhounene allaient, du moins le pensaient ils, poursuivre leur entreprise de pacification du village, encouragés pour cela par certains écervelés de harkis, du genre Moahdn Timira (ou Mohand Ath Mira) du village de Tizi N’Kqalus qui continuait même après son arrestation à

    sihadj.abdenour@hotmail.com

    Commentaire de sihadj.abdenour (14/03/2008 00:00) :

    8 MARS : L’exemple de LALLA FATMA N’SOUMER pour les filles du Djurdjura Par Abdenour Si Hadj La femme kabyle n’a rien à envier aux autres femmes du monde. L’Histoire et le présent nous l’ont démontré. Lalla Fatma N’soumer, ou la jean d’arc du Djurdjura, ne sera pas l’unique. Même s’elles vivent dans l’ombre, ces mères, sœurs, épouses, leur intelligence et leur mérite n’en diminuent en rien leur efficacité. Même illettrées, ces femmes à la maturité indéniable et à l’intelligence innée, ont participé à la guerre de libération. Mais ces jeunes femmes de l’après indépendance continuent de se battre sur le font social et économique. L’école de l’indépendance est venue révéler en elles, des êtres supérieurs. des médecins , des journalistes , des magistrats , de chefs d’entreprises , mais aussi des coiffeuses, des agricultrices, des couturières ou des éducatrices . Rien n’est exclu dans ce monde des arts et métiers et qu’elles ne puissent maîtriser. Il y'a aussi des femmes politiques, à l’exemple de khalida. Mais aussi des écrivaines, des femmes policières ou gendarmes, des directrices ou des comptables. Des femmes de ménages ou des sages femmes qu’importe pourvu qu’elles contribuent à l’équilibre de notre société. Allons, femmes de Kabylie, impliquez-vous et libérez vous des siècles de domination coloniale, et de l’hégémonie masculine. Mais n’oubliez pas aussi que vous n’êtes que l’autre moitie de l’homme.


    Commentaire de sihadj.abdenour (22/03/2008 12:36) :

    EL QAOULIOU YAVDHA AFALLIF ALLAH YA LATIF AVRIDHA QWANE LES RALLIES OUAHMAGH DHACHOU YEZDEKSEN ELDJAZIR AAZIZEN MIGOUDJANE ALLI GOUMMIERS ELDJAZAIR OURKOUNTAHWADJ KOUNOUI ALAKHMADJ THALLA THARRAOU THIK ANVI NAK OULIOU YOUGUI ADHISVAR IFRANSA AYIDAHDHAR AYEDASSAOUEL A LI RALLIERS (les ralliés) LMOURAD DHLISTIQLAL AMASSA ANAMZAR ADIFRAZ OUHARRI DHOUAKLI POEME DICTE PAR AINI 1958-IFERHOUNENE TRADUCTION FRANÇAISE Mon discours commence par la lettre A Diable! Quel malheur! Cette fois y a trop de rallies (harkis) Je suis sceptique quant à ce que l'on peut reprocher À l'Algérie chérie Pour s'engager dans les rangs des goumiers (le goumme) L’ALGÉRIE n’à que faire de vous Oh! Renégats que vous êtes Elle peut compter ses fils authentiques Quant à moi, je ne peux supporter Que la France m'adresse la parole Pour m'appeler "rallies" Notre objectif étant l'indépendance On se reverra ce jour On distinguera alors entre l'homme libre et l'esclave Ce poème met en comparaison les choix faits par les maquisards et les harkis et goumiers durant la guerre de libération (1954-1962). Une fois de plus je ne fais que rapporter intégralement ce que la vox populi a chanté sans rien ajouter ni retrancher. Si le terme ALLOUKHMADJ avait été utilisé , il correspond bien par rapport à l'époque aux agissements des FSE et FSNA qui , heureusement ne se sont pas tous faits remarqués par les exactions , les violences et les viols.





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